Pour ça...il faudrait être assez bête pour être "accrochée de sa propre patte"...
J'ai gagné ma journée de rires à lire cette imbitable syntaxe primaire...
Et même que j'en redemande...
Maxula.
Une conférence de presse a été organisée ce matin mercredi 28 mars 2018 par l’ancien président de la République et président de Irada Moncef Marzouki au siège de son parti à propos des derniers événements politiques et notamment la non-prolongation du mandat de l’IVD.
Comme à son habitude, l’intervention de M. Marzouki a comporté son lot de contrevérités, de raccourcis, d’impasses et de manipulations, mais également d’égocentrisme, de mégalomanie et de déni.
Sans surprise, il a estimé que les deux séances de l’ARP sont « illégales » et que l’IVD devrait continuer son travail, sans prendre en considération le vote du lundi soir. Sans surprise également, il a réitéré tout son soutien à Sihem Ben Sedrine et rappellé que c’était lui qui était à l’origine de tout le processus de la justice transitionnelle et que c’est lui qui en a émis l’idée avant même que Ben Ali ne quitte le pouvoir. Il a enfin déploré l’immoralité qu’on voit actuellement sur la scène politique chez les gouvernants actuels, pointant du doigt de nombreux mensonges, d’après ses descriptions.
Comme par exemple la discorde qu’on voit actuellement dans le pays ou encore le fait que le président de la République Béji Caïd Essebsi ait déclaré qu’il a invité toutes les sensibilités politiques, alors qu’il ne l’a pas invité lui.
Dans son discours, l’ancien président de la République prend à témoin le peuple l’invitant à constater comment les gouvernants actuels sont « responsables de la situation déplorable que l’on vit ».
Il a énuméré un certain nombre d’exemples, comme le fait que Chafik Sarsar ait démissionné de l’ISIE (ce serait nos gouvernants actuels qui en seraient responsables), la réforme du code électoral, le problème du vote de la cour constitutionnelle et maintenant l’IVD.
Moncef Marzouki ouvre une parenthèse pour tancer le ministre de la Justice Ghazi Jeribi et dire qu’il lui a demandé à plusieurs reprises de répondre sur les recours judiciaires qu’il a déposé après les fraudes électorales constatées lors des dernières élections. « Je ne vais pas me taire sur ce dossier tôt ou tard, a déclaré Moncef Marzouki, je veux savoir ce qu’il en est des votes des morts, de la corruption… Le monsieur fait semblant de ne rien entendre ! J’exige que le peuple sache les préjudices subis, ni toi, ni personne ne pourrait cacher cette vérité. »
Il se trouve qu’hélas les propos de M. Marzouki, aussi aberrants soient-ils, trouvent encore écho auprès de beaucoup de gens, même si les contrevérités sont flagrantes.
La manipulation la plus flagrante est incontestablement quand il s’en est pris Ghazi Jeribi. Moncef Marzouki sait pourtant bien que les nouvelles lois interdisent catégoriquement au ministre de la Justice de s’immiscer dans le travail judiciaire et qu’il n’a aucune possibilité, au vu de ces lois, d’intervenir que ce soit pour accélérer ou stopper un dossier. Même la tutelle ou l’autorité théorique qu’il a sur le parquet n’est pas effective en réalité au vu de la législation actuelle, contrairement à ce qui est régi dans les pays développés, y compris les plus démocratiques. Bon à rappeler que les juges et les directeurs généraux du ministère sont nommés par le Conseil supérieur de la magistrature et non par le ministre ou le gouvernement.
Quant aux fraudes, Moncef Marzouki fait carrément l’impasse sur les deux rapports de l’ISIE (de Chafik Sarsar qu’il vient de citer) et de la Cour des comptes qui le mettent lui et son parti à la tête des fraudeurs des dernières élections.
Quant à la moralisation de la vie politique, les derniers jours prouvent carrément que les membres de son parti ne font pas preuve de plus de moralité que les autres et ils font même pire. Imed Daïmi, par exemple, ou encore Mabrouk Hrizi, sont eux qui se sont pris à Mohamed Ennaceur pour dire publiquement qu’il a des dossiers pendants devant l’IVD et qu’il ne saurait donc être juge et partie, or ceci est un mensonge caractérisé qui a été démenti par Sihem Ben Sedrine en personne. Ni Daïmi, ni Hrizi n’ont présenté des excuses ou un démenti au président du parlement. C’est bien Hrizi qui a été élu sur son parti (avant qu’il ne démissionne il y a quelques mois) qui a déclaré être kamikaze sous l’hémicycle.
Pour ce qui est de la discorde, et en dépit des témoignages de centaines de personnes, y compris parmi les élus de l’IVD, Moncef Marzouki n’a à aucun moment pointé du doigt Sihem Ben Sedrine. La faute, c’est toujours les autres, jamais sa famille politique et ses amis !
Moralisation de la vie publique dites-vous ? Elle commencera quand les présidents de parti commencent par donner l’exemple !
R.B.H.
Une conférence de presse a été organisée ce matin mercredi 28 mars 2018 par l’ancien président de la République et président de Irada Moncef Marzouki au siège de son parti à propos des derniers événements politiques et notamment la non-prolongation du mandat de l’IVD.
Comme à son habitude, l’intervention de M. Marzouki a comporté son lot de contrevérités, de raccourcis, d’impasses et de manipulations, mais également d’égocentrisme, de mégalomanie et de déni.
Sans surprise, il a estimé que les deux séances de l’ARP sont « illégales » et que l’IVD devrait continuer son travail, sans prendre en considération le vote du lundi soir. Sans surprise également, il a réitéré tout son soutien à Sihem Ben Sedrine et rappellé que c’était lui qui était à l’origine de tout le processus de la justice transitionnelle et que c’est lui qui en a émis l’idée avant même que Ben Ali ne quitte le pouvoir. Il a enfin déploré l’immoralité qu’on voit actuellement sur la scène politique chez les gouvernants actuels, pointant du doigt de nombreux mensonges, d’après ses descriptions.
Comme par exemple la discorde qu’on voit actuellement dans le pays ou encore le fait que le président de la République Béji Caïd Essebsi ait déclaré qu’il a invité toutes les sensibilités politiques, alors qu’il ne l’a pas invité lui.
Dans son discours, l’ancien président de la République prend à témoin le peuple l’invitant à constater comment les gouvernants actuels sont « responsables de la situation déplorable que l’on vit ».
Il a énuméré un certain nombre d’exemples, comme le fait que Chafik Sarsar ait démissionné de l’ISIE (ce serait nos gouvernants actuels qui en seraient responsables), la réforme du code électoral, le problème du vote de la cour constitutionnelle et maintenant l’IVD.
Moncef Marzouki ouvre une parenthèse pour tancer le ministre de la Justice Ghazi Jeribi et dire qu’il lui a demandé à plusieurs reprises de répondre sur les recours judiciaires qu’il a déposé après les fraudes électorales constatées lors des dernières élections. « Je ne vais pas me taire sur ce dossier tôt ou tard, a déclaré Moncef Marzouki, je veux savoir ce qu’il en est des votes des morts, de la corruption… Le monsieur fait semblant de ne rien entendre ! J’exige que le peuple sache les préjudices subis, ni toi, ni personne ne pourrait cacher cette vérité. »
Il se trouve qu’hélas les propos de M. Marzouki, aussi aberrants soient-ils, trouvent encore écho auprès de beaucoup de gens, même si les contrevérités sont flagrantes.
La manipulation la plus flagrante est incontestablement quand il s’en est pris Ghazi Jeribi. Moncef Marzouki sait pourtant bien que les nouvelles lois interdisent catégoriquement au ministre de la Justice de s’immiscer dans le travail judiciaire et qu’il n’a aucune possibilité, au vu de ces lois, d’intervenir que ce soit pour accélérer ou stopper un dossier. Même la tutelle ou l’autorité théorique qu’il a sur le parquet n’est pas effective en réalité au vu de la législation actuelle, contrairement à ce qui est régi dans les pays développés, y compris les plus démocratiques. Bon à rappeler que les juges et les directeurs généraux du ministère sont nommés par le Conseil supérieur de la magistrature et non par le ministre ou le gouvernement.
Quant aux fraudes, Moncef Marzouki fait carrément l’impasse sur les deux rapports de l’ISIE (de Chafik Sarsar qu’il vient de citer) et de la Cour des comptes qui le mettent lui et son parti à la tête des fraudeurs des dernières élections.
Quant à la moralisation de la vie politique, les derniers jours prouvent carrément que les membres de son parti ne font pas preuve de plus de moralité que les autres et ils font même pire. Imed Daïmi, par exemple, ou encore Mabrouk Hrizi, sont eux qui se sont pris à Mohamed Ennaceur pour dire publiquement qu’il a des dossiers pendants devant l’IVD et qu’il ne saurait donc être juge et partie, or ceci est un mensonge caractérisé qui a été démenti par Sihem Ben Sedrine en personne. Ni Daïmi, ni Hrizi n’ont présenté des excuses ou un démenti au président du parlement. C’est bien Hrizi qui a été élu sur son parti (avant qu’il ne démissionne il y a quelques mois) qui a déclaré être kamikaze sous l’hémicycle.
Pour ce qui est de la discorde, et en dépit des témoignages de centaines de personnes, y compris parmi les élus de l’IVD, Moncef Marzouki n’a à aucun moment pointé du doigt Sihem Ben Sedrine. La faute, c’est toujours les autres, jamais sa famille politique et ses amis !
Moralisation de la vie publique dites-vous ? Elle commencera quand les présidents de parti commencent par donner l’exemple !
R.B.H.