Le membre du parti Attayar et ancien ministre de l’Education, Mohamed Hamdi, s’est exprimé vendredi 26 février 2021 sur la crise politique dans le pays, lors de son intervention dans Midi Show sur Mosaïque FM au micro de Boubaker Ben Akecha.
Commentant la scène politique actuelle, Mohamed Hamdi a estimé qu’il faudra changer le dispositif électoral (loi électorale, loi des partis et des associations les problèmes de financement, des médias et de sondage d’opinion) pour améliorer la vie politique.
« Il faut s’intéresser aux aspects économiques, sociaux et légaux afin de rationaliser l’action politique, pour que les élections ne donnent pas les mêmes résultats, a-t-il lancé. Au-delà des discours populistes, une partie de la responsabilité incombe au peuple, car la liberté est une responsabilité et les choix ont leur prix (…) les citoyens qui votent pour des corrompus doivent assumer leurs responsabilités».
Revenant sur le soutien du parti Attayar au président de la République, Mohamed Hamdi a expliqué que son parti ne se rangeait pas du côté de Kaïs Saïed mais qu’il avait des points de convergence avec le président, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption et l’honnêteté.
Mohamed Hamdi a estimé que la Constitution n’était pas à l’origine du blocage actuel entre les deux têtes de l’exécutif mais plutôt certaines parties politiques, soulignant : « L’assise politique pousse Hichem Mechichi à faire un bras de fer avec le président ».
Et de poursuivre : « Rached Ghannouchi crée des tensions au sein du Parlement à cause de sa mauvaise gestion, d’une part, et s’approprie des prérogatives qui ne sont pas les siennes, de l’autre. Il est aussi à l’origine des tensions avec le président ».
La solution, selon le politicien, réside dans la démission du gouvernement actuel car, dit-il, « C’est trop tard pour la prestation de serment surtout après le limogeage de cinq ministres et même si le président accepte d’inviter les ministres à prêter serment, la crise ne sera pas résolue parce qu’il n’y a plus de confiance entre le président et le chef du gouvernement qu’il a lui-même choisi ».
I.M.
C'est le Fair-play;
Ils devraient s'inspirer du championnat britannique où l'on voit ,au coup de sifflet de l'arbitre,les entraîneurs se congratuler,quelle que soit l'issue du match;
Chez nous,la Constitution a été pensée et écrite en avance sur l'Etat d'esprit qui prévaut,ils continuent à jouer sans arbitre et ils continuent à mythifier leurs responsables alors que tout dans cette Constitution,justement,devrait les inciter à marcher la tête haute,libérée du joug des autocrates;
Ces politiques ont du mal à réaliser qu'un litige puisse survenir entre les têtes du pouvoir et ce partant,recourir à l'arbitrage d'une Cour Constitutionnelle;
Ce que l'on vit aujourd'hui eût passé inaperçu et réglé dans la soirée et on serait passé à autre chose sans que l'EGO d'un tel ou un tel ne soit touché puisque cela fait partie des règles du jeu.
Ces politiques ont une Constitution akwa ménhom,akwa mén èmkhahom,akwa à leur Vécu...
Je les plains et je leur en veux en même temps:
Je les plains parce que,n'étant jamais vécus hors de leur pays et n'ayant connu que le joug de la période Bourguibo-Benalienne,cette Cour Constitutionnelle,Institution régalienne par excellence et jouant son rôle dans les pays démocratiques,leur apparaît comme une notion abstraite dont ils ont du mal à en admettre son rôle sur le terrain;
Je leur en veux parce qu'ils confortent dans sa mégalomanie et son populisme,tel ou tel dirigeant,atteint par la griserie des cimes....
Le salut: la rue pour dégager tout ce monde (UGTT inclus), améliorer la constitution de 1959 (en trois mois) pour assurer les droits, appliquer la loi et éviter le despotisme. Ouvrir l'administration pour laisser les entrepreneurs créer la richesse, ouvrir les frontières, assurer le fonctionnement juste des marchés et surtout appliquer la loi. La loi + un fonctionnement réglementé des marchés disciplineront les comportements (plus de contre bandiers, et plus de mafieux). Autrement on va continuer à labourer dans la Méditerranée.