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Mohamed Ali Fennira : la loi de finances 2025 doit soutenir l’industrie nationale des énergies renouvelables
Le député et membre de la Commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ali Fennira, est intervenu mardi 5 novembre 2024, sur les ondes d'Express FM au sujet des dispositions fiscales du projet de la loi de finances 2025 relatives aux énergies renouvelables.
L'invité de Wassim Ben Larbi a évoqué la présence de la Tunisie au COP16 sur la biodiversité à Cali, en Colombie. Il a souligné que près d'un million de Tunisiens habitent dans les forêts et qu'il est crucial de replanter ces espaces, notamment après les récents incendies. En ce qui concerne la participation de la Tunisie au COP16, il a signalé que l'Union européenne avait refusé de financer un fonds international dédié à la biodiversité dans les pays développés, malgré une proposition de financement de 200 milliards de dollars.
M. Fennira a ensuite abordé la question de la loi de finances, en particulier en ce qui concerne l'industrie des panneaux solaires photovoltaïques et le maintien du droit de douane à 10% sur les importations de ces panneaux, en déclarant : « Cette mesure ne sera d'aucune utilité ». Il a souligné que les autorités reconnaissent que l'industrie tunisienne de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques n'est pas en mesure de répondre aux besoins du marché tunisien.
L'invité de l'émission «Expresso» a nié cette affirmation en se référant à une étude du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie réalisée entre 2020 et 2022. Cette étude démontre que les industriels tunisiens sont parfaitement capables de répondre aux besoins du marché national. En revanche, des avantages fiscaux ont été proposés en faveur des industries étrangères, notamment des exonérations et le maintien du droit de douane, ce qui pourrait nuire à la compétitivité des industriels tunisiens.
Selon Mohamed Ali Fennira, une étude officielle indique que la Tunisie pourrait bénéficier de 400 millions d'euros, dont 300 proviendraient de l'exportation de panneaux solaires photovoltaïques, et entraîner la création de 17000 emplois. Il a également plaidé en faveur d'une simplification des procédures administratives et de l'octroi des licences pour favoriser l'essor de l'économie verte. Il a souligné que le véritable problème réside au niveau ministériel et a regretté le manque de suivi du ministère de l'Industrie concernant les invitations de la Commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement, ayant pour but d'aborder la stratégie nationale dans ce secteur.
H.K
sur le fil
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Commentaires
Rationnel
L'industrie des panneaux solaires
a posté le 05-11-2024 à 11:16
La capacité internationale de fabrication des panneaux solaires était de 1600 GW, la demande était de 447 GW, la Chine continue a installer des usines et des chaines complètes pour la fabrication des panneaux solaire. Les USA ont impose des droit de douanes de 100% sur les panneaux solaires et ont encourages l'installation d'usines. Le prix d'un panneaux solaire aux USA est le double de qui est disponible en Chine. Les deux pays offrent des subventions aux fabricants des panneaux solaires.
La Tunisie doit s'éloigner des domaines considérés prioritaires par la Chine et stratégiques par les USA, se concentrer dans des domaines ou elle a un avantage comparatif comme l'huile d'olives, les amandes, la production de l'hydrogène et le déploiement des énergies renouvelables et des voitures électriques et non de leur fabrication des panneaux. La Tunisie est surendette et n'a pas les moyens d'offrir des subventions aux industriels. Les panneaux solaires s'offrent a des prix dérisoire (0,07 dollar par watt aux USA le prix est de 0,30 le watt) ce qui ne couvre par le coût de fabrication. La fabrication de panneaux solaires exige des composantes de bases qui doivent être importes: les cellules photovoltaïque, la backsheet, le cadre aluminium, ... et un équipement qui doit aussi être importe. Les sociétés qui survivent en Chine sont complètement intègres, elle fabrique tout, elles n'ont besoin seulement de la matière première (le silicon) et avec tout cette intégration leur marge de bénéfices est de 5%. C'est une industrie qui demande un capital important surtout pour réaliser une chaîne de valeur complète, et qui ne crée par beaucoup d'emplois puis la majorité des taches sont automatisées.
Le domaines des services des énergies renouvelables n'est pas aussi compétitif: conception, finacement et réalisation de projets. C'est un domaine ou des sociétés arabes comme ACWA (Saoudienne) ou AMEA Power (Emirati) ont réussi. AMEA Power une petite société emirati réalise le 1er grand projet de 120 MW en Tunisie. Son cas mérite d'être étudié.
La Tunisie doit s'éloigner des domaines considérés prioritaires par la Chine et stratégiques par les USA, se concentrer dans des domaines ou elle a un avantage comparatif comme l'huile d'olives, les amandes, la production de l'hydrogène et le déploiement des énergies renouvelables et des voitures électriques et non de leur fabrication des panneaux. La Tunisie est surendette et n'a pas les moyens d'offrir des subventions aux industriels. Les panneaux solaires s'offrent a des prix dérisoire (0,07 dollar par watt aux USA le prix est de 0,30 le watt) ce qui ne couvre par le coût de fabrication. La fabrication de panneaux solaires exige des composantes de bases qui doivent être importes: les cellules photovoltaïque, la backsheet, le cadre aluminium, ... et un équipement qui doit aussi être importe. Les sociétés qui survivent en Chine sont complètement intègres, elle fabrique tout, elles n'ont besoin seulement de la matière première (le silicon) et avec tout cette intégration leur marge de bénéfices est de 5%. C'est une industrie qui demande un capital important surtout pour réaliser une chaîne de valeur complète, et qui ne crée par beaucoup d'emplois puis la majorité des taches sont automatisées.
Le domaines des services des énergies renouvelables n'est pas aussi compétitif: conception, finacement et réalisation de projets. C'est un domaine ou des sociétés arabes comme ACWA (Saoudienne) ou AMEA Power (Emirati) ont réussi. AMEA Power une petite société emirati réalise le 1er grand projet de 120 MW en Tunisie. Son cas mérite d'être étudié.
le financier
tres bonne analyse et assez complete
a posté le à 13:15
bonne analyse , il est tres dur de rivaliser avec la chine mais vous avez oublie 2 choses importantes :
- la premiere c est que la Tunisie a du phosphate et que les batteries LFP (Lithium-Fer-Phosphate) sont devenu incontournables et les + demand2s , si nous avions une industrie planifi2 , la Tunisie pourrait proteger ses emplois et proposer une offre global avec les batteries LFP avec ses panneaux
-la deuxieme , cette industries et les emplois tunisiens sont support2 par le consommateur donc rien n empeche d appliquer des droit de douanes car les la chine subventionne son industrie mais il est vrai que nous sommes tres loins en terme de productivit2 mais la tunisie peut lutter avec l innovation , des panneau solaire de differente couleur ou pliable etc ...
- la premiere c est que la Tunisie a du phosphate et que les batteries LFP (Lithium-Fer-Phosphate) sont devenu incontournables et les + demand2s , si nous avions une industrie planifi2 , la Tunisie pourrait proteger ses emplois et proposer une offre global avec les batteries LFP avec ses panneaux
-la deuxieme , cette industries et les emplois tunisiens sont support2 par le consommateur donc rien n empeche d appliquer des droit de douanes car les la chine subventionne son industrie mais il est vrai que nous sommes tres loins en terme de productivit2 mais la tunisie peut lutter avec l innovation , des panneau solaire de differente couleur ou pliable etc ...
