L'ancien secrétaire général d'Attayar et ancien ministre chargé de la Fonction publique, Mohamed Abbou, a appelé jeudi 12 août 2021 le chef de l’Etat à accélérer la prise de décision, à clarifier ses prochains pas et à déférer les dossiers devant la justice. Et de soutenir que les décisions exceptionnelles adossées à l’article 80 de la Constitution rendent la situation exceptionnelle et donc les magistrats et hommes d’affaires doivent comprendre cela et interagir positivement pour l’intérêt supérieur de l’Etat.
Au micro de Elyes Gharbi lors de son passage à l'émission Midi Show, M. Abbou a estimé que cette période exceptionnelle ne va pas perdurer. Il a noté que l’équivalent de l’article 80 de la Constitution se trouve dans la majorité des constitutions de par le monde. Pour lui, le président de la République est en train de respecter la constitution.
« Je n’estime pas que le président de la République est un putschiste et il n'y a aucune force civile ou force vive apte à le contrôler ou à s’opposer à lui. Le chef de l’Etat n’a pas violé la constitution, car s'écarter de la constitution est une ligne rouge étant la garantie de la stabilité de l'Etat. Kaïs Saïed a juste interprété à sa façon l’article en question », a-t-il précisé.
M. Abbou a noté que la constitution n’a pas limité le délai des mesures exceptionnelles d’un mois, mais qu’elles finissent avec la fin du danger imminent. Ainsi, et toujours selon lui, le chef de l’Etat peut proroger d’un mois pour poursuivre son œuvre et sa feuille de route ainsi que pour ouvrir les dossiers qu’on ne pouvait pas ouvrir avant le 25 juillet, en affirmant que certains dossiers de corruption étaient cachés par Ennahdha, aux ministères de l’Intérieur et de la Justice.
L’ancien dirigeant d’Attayar a assuré que c’est le mouvement Ennahdha qui commet des crimes et viole la constitution et non pas le chef de l’Etat. Il a mis en garde contre la tenue d’élections anticipées avant que les partis politiques impliqués dans des crimes mentionnés dans le rapport de la cour des comptes ne rsoient punis. Pour lui, il n’y aura pas d’élections équitables avec une concurrence honnête avec des partis impliqués dans des financements étrangers et n'ont pas été tenus pour responsables, qui possèdent des chaînes de télévision illégales avec des financements inconnus et qui œuvreront à influencer l'opinion publique électorale pour reproduire la même classe politique.
I.N
It's finished for you.
Dans ses attributions il y avait le traitement de la corruption, et rien n'a été fait.
On peut le tenir responsable, et le désigner coupable de concussion, d'avoir manqué à sa tâche.
D'avoir, éventuellement, choisi de n'en rien faire.
C'est l'explication par la facilité et somme toute céder au psychologisme.
On peut, aussi, tenter de regarder le contexte, et prendre en considération la problématique institutionnelle.
En effet, on peut imaginer que la marge de liberté ou d'autonomie d'un ministre dans un gouvernement soumis au diktat d'un parlement dominé par une mouvance carnivore était fort limitée et le terrain balisé.
Un ministre travaille sous contrôle d'un chef de gouvernement, lui-même soumis aux mêmes influences ne rendait pas l'ouvrage aisé y compris dans le cas d'un homme déterminé.
'? fortiori, on peut lui faire crédit d'avoir tenté des enquêtes, des poursuites, et je crois qu'il y eut une esquisse de volonté dans ce sens, et on l'en empêcha.
C'est le ON qui porte la responsabilité d'avoir empêché, et du coup c'est vers lui qu'il faut se tourner pour demander des comptes.
'? monsieur Abbou, on attend de lui qu'il dise ce qui eut lieu, et par qui.
Et, il nomme Ennahdha.
Voire.
that's incorrect.
no such a feature in the US , UK .... to name just a few democracies.
STOP LYING !!!