
Une ancienne déclaration de l'ex-députée et épouse du martyr Mohamed Brahmi, Mbarka Brahmi, refait surface, vendredi 7 février 2025, et provoque un raz de marée de réactions sur les réseaux sociaux.
Dans cette déclaration, qu’elle donne sur Diwan FM, l’ancienne députée parle du passé de feu Mohamed Brahmi et évoque la « milice de nationalistes arabes » qui s'est formée en son honneur. « Une milice qui fait partie de tout un ensemble appelé la garde nationaliste », a-t-elle précisé.
Elle a aussi dit que de telles milices aurait pu être envoyées au combat en Syrie, si les moyens l'avaient permis. L’ex députée a par ailleurs regretté qu’il n’y ait pas de milices en Tunisie, « le pays aurait été débarrassé des collaborateurs », selon ses dires.
Cette dernière phrase a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux. Les internautes ont été très nombreux à relever la violence d’un tel propos, notant que le mot cité par Mbarka Brahmi en arabe et qui pourrait être confondu avec le mot « écriture » est bel et bien la définition d’une milice armée.
L’opposante politique et membre du Front de salut national Chayma Issa, elle-même accusée puis libérée dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, a ironisé sur la chose s’estimant heureuse d’avoir été épargnée « du bain de sang » tel que le proposait sans sourciller Mme Brahmi.
La journaliste Hajer Boujemâa a relevé, de son côté la gravité de ces termes et le rédacteur en chef de Business News, Marouen Achouri a noté, avec un brin d’ironie que « ceux qui sont incapables de remplir un seul bus, lors de trois échéances électorales consécutives, veulent créer des milices pour nettoyer le pays ».
Certains sont même allés chercher la définition du mot dans le dictionnaire, pour découvrir avec effroi qu’il s’agit bien d’une milice, composée de centaines de membres armés. D’autres ont relevé que des personnes croupissent actuellement en prison accusées d’avoir facilité l’envoi de combattants en Syrie, tout en rappelant que ces propos tombent sous le coup de la loi.
M.B.Z

On aura tout entendu dans ce pays....
Les gens sont devenus fous.
Les jeunes du pays sont noyés dans les réseaux sociaux et les plus de 60 ans sont entrain de couler le pays avec leurs propos et leurs actions.
Un puit sans fond.
J'espère qu'elle sera condamné pour ses propos.
Jusqu'à ce stade du choc subi par les Tunisiens suite à ce lâche meurtre émirati de Chokri Belaïd, toutes les débilités des "haineux", des "jaloux" et des "envieux", étaient un tant soit peu permises et compréhensibles pour amortir le choc. Mais néanmoins, comment pourrait-on risquer un autre cauchemar pour ceux d'Ennahdha et pour ceux du gouvernement de la Troïka, encore une autre fois, après six mois seulement du meurtre de Belaïd, par ce meurtre puéril du Martyr Haj Mohamed Brahmi, qui ne mène qu'à des attaques contre le parti d'Ennahdha. Une manière de scier la branche sur laquelle on est assis. Mais aussi, spécialement en cette date porte-malheur pour les Tunisiens. Ce 25 juillet, devenu un jour cauchemardesque pour les Tunisiens, depuis le putsch du défunt dictateur déchu Bourguiba contre le Bey de Tunisie. Une "république monarchique" damnée par le Tout Puissant, comme partout dans le monde arabe.
Allah yostir Tounes.
On a droit de savoir aussi les détails sur cette milice et qu'est-ce qu'elle a fait exactement surtout avec la sauvagerie bien connue et evidente meme de l'ancien sanguinaire de Damas.
Non. Silence radio de la part des medias et des soi-disant experts du dossier des tunisiens en Syrie.
Quant au fait qu'elle veut éradiquer les tunisiens qui lui sont différents, ca m'étonne pas. Son secte nie ce droit universel a la différence par tous les moyens meme les massacres. L'exemple de l'Irak et de la Syrie le confirment. Leur seule et unique excuse: on fait face à des traitres! C'est pareil a ce que les takfiristes des montagnes font: on fait face a des koffars!
Donc, quand je les appelle 'nouveaux takfiristes'?', j'exagère pas. La dame dans cette nouvelle en est un bel exemple accompagnée par quelques commentateurs sur ce site bien sûr.