Le vice-président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Maher Jedidi a affirmé que la décision objet de conflit entre l'instance et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) portait uniquement sur des questions d'ordre électoral. Il a expliqué qu'il s'agissait de la couverture médiatique des activités des candidats. Il a indiqué que des décisions communes avaient été signées auparavant entre la Haica et l'Isie à ce sujet.
Invité le 24 novembre 2022 à l'émission "Studio Shems" animée par Zina Zidi et diffusée sur les ondes de la radio Shems Fm, Maher Jedidi a affirmé que contrairement aux affirmations de certains, la Haica cherchait à s'approprier les prérogatives de l'Isie. Il a précisé qu'un courrier avait été adressé à la Haica afin d'avoir une proposition d'un projet de décision commune. Celle-ci avait l'habitude de présenter une proposition. L'absence de réponse de la part de cette instance a poussé l'Isie à prendre les choses en main. Il a assuré que l'Isie avait pris cette décision afin d'éviter tout blocage des élections.
« En raison de notre responsabilité historique et de l'impossibilité de parvenir à une décision commune, nous avons pris la décision d'avancer... L'article 143 de la Constitution nous octroie la gouvernance générale des élections... Une unité chargée de l'observation des établissements médiatiques a été créée en vertu de la décision en question. Elle se compose de personnalités médiatiques connues y compris des journalistes ayant occupé plusieurs responsabilités dans le secteur de la communication audiovisuelle. Des personnes seront chargées du monitoring. Elles ont de l'expérience dans ce domaine. Nous sommes convaincus par la composition de notre unité... La Haica a tourné le dos à ses responsabilités... Nous devons nous conformer aux délais et au calendrier électoral... Nous nous sommes retrouvés dans l'obligation de prendre les choses en main », a-t-il déclaré.
Maher Jedid a estimé que l'accès aux établissements médiatiques n'était que l'une des activités possibles durant la campagne électorale. Il a estimé que la publication de la décision dans le Journal officiel de la République tunisienne obligeait les médias à le respecter et à l'appliquer. La décision de la Haica, selon lui, n'a aucune valeur juridique. Il a expliqué que les médias n'étaient pas dans l'obligation de couvrir la campagne électorale. Néanmoins, si un établissement doit participer à ce processus, il doit fournir un plan d'action détaillé. Ce plan sera soit validé soit modifié par l'unité chargée de l'observation des établissements médiatiques. La Haica, selon lui, n'a qu'à se tourner vers le tribunal administratif pour contester la décision de l'Isie.
Maher Jedidi a assuré que la décision en question ne concernait que les candidats. Il a affirmé qu'il n'y avait pas d'interdiction aux médias d'inviter des politiciens. Les représentants des partis politiques soutenant des candidats ont ainsi la possibilité de s'exprimer au sujet de la situation générale du pays durant la campagne électorale. Les chroniqueurs et journalistes, selon lui, sont libres de s'exprimer comme bon leur semble.
Par ailleurs et suite à une intervention téléphonique du membre de la Haica, Hichem Snoussi, Maher Jedid a assuré que l'Isie a adressé un courrier à la haute instance à la date du 7 novembre 2022 et que l'enregistrement des séances d'expression directe des candidats aux législatives avait débuté à la date du 9 novembre. Il a indiqué qu'un rappel avait, également, été adressé à la Haica au cours des enregistrements. Il a affirmé à Hichem Snoussi que toute décision de la Haica concernant la couverture des médias de la campagne électorale était illégale et infondée. Interrogé sur une possible participation de la chaîne Zitouna Tv et de la radio du Saint Coran, Maher Jedid a essayé d'esquiver la question puis a expliqué que l'unité d'observation prendra les mêmes mesures que celles prises par la Haica dans le passé. Hichem Snoussi a immédiatement signalé à Maher Jedid que l'Isie n'était pas juridiquement habilitée à s'ingérer dans les affaires des médias. Réagissant aux accusations de Hichem Snoussi, Maher Jedid a assuré que l'Isie n'était pas à la botte du régime et qu'elle ne recevait d'instructions de personnes, ni de la présidence de la République ni de toute autre autorité. Hichem Snoussi avait considéré que l'Isie avait abandonné ses responsabilités et n'oeuvrait pas pour la préservation de la démocratie.
S.G
1-Dans une émissions de zina zidi sur Chems FM,du 18/11/2022,un président d'un partito des CINQ parle du PEUPLE SFAXIEN (minute 11'40'),et d'une parole MESQUINE de la présidente du gouvernorat (18'), et aucune intervention de l'animatrice ou de la HAICA qui est censée controler les medias.
2-Dans un plateau d'ettassia, un autre président d'un parti des CINQ, declare : l'état est un état CRIMINEL (dawla mojrma)et aucune intervention de l'animatrice ou de la HAICA qui est censée controler les medias.
3-la chaine ZITOUNA ,interdite par la HAICA, emet ses programmes sans etre inquiétée par la HAICA, car ZITOUNA n'est pas comme avant lorsqu'elle n'invite que les membres d'ENNAHDHA, mais elle invite Nejib et ISSAM chebbi, J.B.M, hier un certain Lotfi mraihi ,c'est à dire tous les opposants à KAIS SAID, et la HAICA ne bouge pas , alors qu'elle pouvait interdire la participation de quiconque aux plateaux de cette chaine INTERDITE et leur appliquer des sanction pour complicité.
4-la HAICA ,opposée au 25 juillet, est dans un état de mort clinique ou un cadavre en état de décés , comme disait Bouchlaka, et le nouveau ARP va lui remettre une attestation de déces , et une autorisation d'enterrement puisque la HAICA n'est plus une instance constitutionnelle.
Les Tunisiens savent les penchants politiques de la HALCA : CPR et dérivés et un parti des CINQ. et que la HALCA est une partie du systéme de la décennie noire (qu'avez vous fait contre ZITOUNA TV),et qu'elle est opposée au 25 Juillet ,et qu'elle a demandé que les boycotteurs du referendum du 25 juillet soient admis pour faire une campagne pour le boycott. Donc vous allez repeter cette demande pour que les boycotteurs des élections du 17/12 puissent faire leurs campagnes. En plus il faut etre trés naif pour penser que le T.A va accepter votre recours , puisque la campagne électorale sur les chaines Radio et Télé va commencer le vendredi 25/11.Maintenant on doit parler d'un HAICA dans le COMA ,que le futur ARP va la dissoudre et installer une nouvelle instance ,et c'est ça qui fait peur aux membres de la HAICA.