L’Union internationale de la presse francophone a adressé, le 8 avril 2020, une lettre ouverte au président de la République, Kaïs Saïed pour exposer les difficultés auxquelles fait face le secteur due à la crise mondiale du Covid-19.
A Monsieur le Président de la République Tunisienne
Excellence Monsieur le Président,
Au nom de l'Union internationale de la Presse francophone, une grande ONG internationale fondée il y a 70 ans, je me permets d'attirer votre attention sur un problème d’une extrême gravité que vivent un grand nombre de médias aujourd'hui.
Les conséquences humaines et économiques de la pandémie du Covid-19 entrainent en effet pour beaucoup de médias - et singulièrement pour la presse écrite - réduction de la pagination voire cessation de parution, et diminution drastique des recettes publicitaires.
Ajouté à ces difficultés, les ventes se sont considérablement réduites pour les journaux qui continuent à paraître, lorsque des mesures ont été prises pour restreindre la circulation des personnes.
Cette crise profonde risque de voir purement et simplement disparaitre certains supports.
Or, les médias sont un élément essentiel du développement économique et humain. Ils ont aussi montré leur caractère irremplaçable de support d'information au moment où vous avez engagé les mesures de précaution nécessaires face à cette pandémie. Ils sont irremplaçables dans une société en développement.
C'est pourquoi, connaissant votre attachement à leur développement, je me permets de solliciter de votre gouvernement une aide complémentaire substantielle leur permettant de faire face à cette épreuve.
Je reste à votre disposition pour toute rencontre ou contact que vous souhaiteriez, et certain de pouvoir compter sur votre soutien, je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président, à l'expression de ma très haute considération.
Madiambal Diagne
Président international
Promis , juré craché à sa hideuse face de rat .
Merci encore Maxula .
Bien à vous et mort aux cons - en éffigie - , hélas !
Ce secteur coûte trop cher au contribuable et ces ressources doivent plutôt être orientés aux hôpitaux et à l'enseignement.
Mais comme en Tunisie les pouvoirs publics n'ont pas de couilles, le statut quo sera maintenu en privant les secteurs critiques des ressources nécessaires
Bien qu'il m'ait fait pousser des cheveux blancs dés mon adolescence, ce monsieur m'a fait découvrir la subtilité de la langue française assaisonnée au dialecte tunisois.
Notre "Tristan Bernard " á nous, n'avait pas á rougir devant les plus férus des verbicrusistes francophones.
Enfin, moi aussi mon papa m'envoyai chaque matin chercher son canard favori "La Presse" á 20 millimes, mais á l'epoque, je n'avais d'yeux que pour les romans photos á la rose et autres aventures d'OSS117 de Jean Bruce,
"parraine". . . !
Un parrain. . .donc une parraine, c'est ça ?
Pouahahahaha !
Et pourquoi pas "un corbeau, des corbals" ?
Marraine, au secours !
Ce châtré d'Adolph dit encore des bêtises et ne sait toujours pas écrire en français !
Faut surtout pas lui donner la "presse de "chez nouzapparis", il serait encore capable de s'torcher avec !
Maxula.
D'abord, le ressort des médias n'appartient ni au président de la République tunisienne, ni même au premier ministre ou au gouvernement tunisien de la deuxième République, qui a aboli le ministère de l'Information sur demande des médias tunisiens eux-mêmes.
Nous aurions préféré que Monsieur Madiambal Diagne, se solidarise avec tous les médias en difficulté en Tunisie, non pas qu'il se limite à ne soutenir que ses collègues à grande majorité de Harkis de la France. Pour cela, il doit impérativement s'adresser au président de la France. Cette même France, ancienne puissance colonisatrice et parraine officielle de la francophonie des Mamadou d'Afrique.
Le peuple tunisien n'est pas un peuple francophone ni qu'il n'ait un besoin vital de cette presse de "chez nouzapparis".
avec l'invasion du numérique,le déclin du niveau en français,
le prix élevé des canards ,il faut faire un effort supplémentaire pour trouver des lecteurs et je doute fort qu'une hypothétique aide gouvernementale puisse
redresser la barre.bon courage
ps :mon défunt de père cruciverbiste de talent (hommage posthume à cherif arfaoui) était un lecteur fidèle de la presse depuis que ce quotidien se vendait à 20 millimes.
Monsieur le président de la République
Ou Monsieur le Président
Largement suffisant...