La cheffe de service de la médecine psychiatrique légale à l’hôpital psychiatrique Razi de La Manouba aurait empêché, dimanche 19 février 2023, une délégation de l’instance nationale pour la prévention de la torture (INPT) de visiter l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi (sans mentionner son nom dans leur communiqué, ndlr). C’est ce qu’on comprend d’un communiqué publié par l’instance, daté du même jour et signé par son président Fethi Jarray.
Selon ce document, la fille d’un patient séjournant à l'hôpital Razi dans le cadre d’une hospitalisation obligatoire a lancé une alerte par mail à l’instance, où elle a exprimé la grande préoccupation de sa famille par rapport à l’état de santé de son père.
Ainsi, une délégation a été dépêchée sur place pour une visite de contrôle. Arrivée aux alentours de 17 heures, ils ont fait part de leur mission aux deux surveillants de permanence qui ont contacté la cheffe de service susmentionnée. Après plusieurs appels, ils ont indiqué à l’équipe que le médecin a interdit oralement leur visite « pour des raisons de santé », ce qui est en contradiction avec l’article 13 de la Loi organique n°2013-43 du 21 octobre 2013, relative à l’Instance nationale pour la prévention de la torture. Malgré les tentatives de certains membres de la délégation de contacter la cheffe du service sur son portable, cette dernière n’a pas répondu à deux occasions, puis a fermé son appareil.
La délégation de l’INPT a quitté l’hôpital vers 18h15 sans recevoir une réponse écrite justifiant ce refus, en vertu de la loi en vigueur.
L’Instance nationale pour la prévention de la torture enregistre, avec regret, cette grave première et la dénonce, comme elle a dénoncé les mêmes entraves rencontrées par deux de ses délégations à l’hôpital Charles Nicolle et l’hôpital de Médenine.
Elle a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses travaux conformément à la loi tunisienne et aux normes internationales. Elle a indiqué sa décision de prendre les mesures juridiques nécessaires pour faire face à cette violation grave de la loi par un organe officiel qui connaît bien les prérogatives de l’instance, ayant collaboré avec elle auparavant.
Béchir Akremi a été admis, dans la soirée de vendredi 17 février 2023, à l’hôpital psychiatrique Razi. Il aurait été victime d’une crise au Centre de détention de Bouchoucha à la suite de son maintien en garde à vue.
Le président de la République, Kaïs Saïed avait évoqué au cours de la même soirée le cas de détenus qui ont, selon ses dires, « feint la maladie et la folie pour échapper à la justice ».
L’ancien procureur de la République avait été arrêté dimanche 12 février. Il est accusé par le comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi de dissimulation de preuves et d'entrave à la justice. On l'accuse, également d'avoir été chargé, par le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, d'innocenter des terroristes et de bloquer l'enquête portant sur les assassinats politiques.
I.N
https://www.youtube.com/watch?v=eBbMkj_Fyxo&t=1970s
Qui savent lire ,mais certainement pas comprendre !!!
Apparemment ce pauvre homme a été INTERNE' DE FORCE !!!!
C'est pire que des charognards !!
Les vrais charognards sont utiles a mère nature, EUX !!!
Contrairement aux débiles !!!
ils ont refusé les soins nécessaires pour Jilani Daboussi le refus été le suivant :
Pas besoin de le sortir se soigner el mornaguia soigne très bien'?'.? (c'est la déclaration et le Reponse de Nourredine el Bhiri pour justifier le refus du transfert de Jilani Daboussi dans un hôpital.
Pourquoi ce traitement à deux vitesses ?
Jaboussi, était-il un sous homme
Nous constatons là, moult tentatives d'apitoiement tout en nous présentant, un loup sous l'apparence d'un agneau.
Que c'est bas de la part des manipulateurs, qui avaient feint, en 2011, être demandeur de transparence, de démocratie, de justice et d'égalité.
Avec le temps, ils se sont révélés être pire que ceux qu'ils critiquaient, lorsqu'ils étaient de simples anonymes.
Les monstres ont souvent deux visages !