| 15-07-2019 18:36
La pauvre ménagère s'est finalement résignée. Elle n'achète plus de patate, plus de piment, plus de pastèque, plus de melon...
Puisque notre chef a la tête ailleurs, il joue au chef du gouvernement. Ses sergents le poussent vers Carthage sans qu'il ne l'ait demandé. Il est très modeste.
Il prétend être issu d'une famille centriste et il n'en est rien. Juste un petit bourgeois, de la droite la plus conservatrice qui s'en fout carrément des conditions de vie des petites et moyennes bourses. Il a achevé de détricoter tout ce que nous a légué Bourguiba. Lui, il se souciait réellement des zwawlias.
Ma ménagère n'est pas habituée au piment à 3d le kilo en moyenne, à la patate à 1,3 d, les pastèques à 0,8d ou au melon à 1,5d le kilo... J'en passe et des meilleurs.
Il y a qqch. qui me dit qu'il n'en sortira rien de cette comédie. Juste un petit tour de passe-passe.
Ma ménagère est désormais acculée au couscous au potiron. Elle n'a plus le droit de rêver. Cela fait longtemps qu'elle ne va plus chez la couturière. Elle se contente de fringues à 1d pièce auprès de la petite friperie.
Entre-temps, les élus de la croissance se goinfrent de caviar jusqu'à satiété. Mais ils ne laissent pas passer l'été sans faire incursion dans le domaine des pauvres, à savoir la sardine.
Puisque notre chef a la tête ailleurs, il joue au chef du gouvernement. Ses sergents le poussent vers Carthage sans qu'il ne l'ait demandé. Il est très modeste.
Il prétend être issu d'une famille centriste et il n'en est rien. Juste un petit bourgeois, de la droite la plus conservatrice qui s'en fout carrément des conditions de vie des petites et moyennes bourses. Il a achevé de détricoter tout ce que nous a légué Bourguiba. Lui, il se souciait réellement des zwawlias.
Ma ménagère n'est pas habituée au piment à 3d le kilo en moyenne, à la patate à 1,3 d, les pastèques à 0,8d ou au melon à 1,5d le kilo... J'en passe et des meilleurs.
Il y a qqch. qui me dit qu'il n'en sortira rien de cette comédie. Juste un petit tour de passe-passe.
Ma ménagère est désormais acculée au couscous au potiron. Elle n'a plus le droit de rêver. Cela fait longtemps qu'elle ne va plus chez la couturière. Elle se contente de fringues à 1d pièce auprès de la petite friperie.
Entre-temps, les élus de la croissance se goinfrent de caviar jusqu'à satiété. Mais ils ne laissent pas passer l'été sans faire incursion dans le domaine des pauvres, à savoir la sardine.