Farah Montassar, président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, section de Kébili, a indiqué, jeudi 8 août 2024, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, que le ministère public près le Tribunal de première instance de Kébili a émis, hier un mandat de dépôt contre le rappeur Ghassan Aounallah et du technicien Nassim Neguili en raison des propos contenus dans une chanson qu'ils ont publiée, considérés comme visant les forces de l'ordre.
Farah Montassar a précisé que les poursuites sont engagées conformément aux dispositions du décret 54, ajoutant qu'une audience a été fixée pour mercredi prochain devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Kébili pour examiner le dossier de l'affaire.
Les deux jeunes artistes avaient diffusé un clip vidéo de rap sur les réseaux sociaux la semaine dernière, jugé critique envers les autorités en place.
S.H
Dans toute société humaine, le législateur doit agir devant la décadence spirituelle des sujets. En Tunisie, le décret 54 est venu cadrer une populace, drainée dans la sauvagerie par des médias, qui sont payés pour faire des tunisiens, des animaux humains.
Le jour où la société tunisienne retrouvera pudeur et humilité, le 54 sera caduque et personne n'en parlera plus.