Par Sofiene Ben Hamida
Le ministère de la Santé publique a publié le 16 avril courant une note circulaire spécifiant les personnes habilitées à intervenir dans les médias pour parler de la situation pandémique dans le pays. En clair, cette note circulaire, qui vient confirmer les déclarations du ministre de la Santé deux jours plus tôt, interdit à tous les professionnels de la santé en Tunisie, qui ne sont pas mentionnés dans cette note, de participer dans le débat public sur la situation sanitaire dans leur pays.
L’objectif de cette mesure, qui ne manque pas de rappeler les sanctions prévues pour ceux qui ne se conforment pas à ces restrictions, est officiellement d’harmoniser le discours sur la Covid 19. Mais dans la pratique, cette note circulaire est une tentative de monopoliser et de contrôler le discours médical, bâillonner les professionnels de la santé réfractaires et les censurer. Elle prive dans les faits, les citoyens tunisiens de leur droit d’être informés par des sources multiples et d’assister à des débats contradictoires leur permettant de se forger leurs propres opinions. Ailleurs, le flot des informations alarmantes parfois et des débats contradictoires et houleux n’a jamais cessé depuis plus d’une année, sans que les autorités publiques n'interviennent pour les censurer de quelque manière que ce soit.
Certains ont vu dans cette décision restrictive du ministre de la Santé, une réaction à l’agression subie dans une émission radio en direct, d’une professeur de médecine de renom, par un animateur de RTCI, visiblement très soucieux de parasiter son message sur l’efficacité douteuse du vaccin chinois. Ce vaccin étant le vaccin le plus utilisé jusqu’à maintenant dans la campagne nationale de vaccination contre la Covid 19 grâce notamment à un don chinois. Mais, on pourrait aussi y voir la continuation de la politique de verrouillage entamée depuis quelques semaines par le ministère de la Santé à l’occasion de la révision de la composition de la commission scientifique de lutte contre le coronavirus. Cette révision a permis d’éjecter de la commission, certains membres connus par leur franc-parler.
Cette dernière lecture est corroborée par les derniers événements dans le pays qui alarment sur une dérive liberticide du gouvernement. Les deux dernières nominations à la tête de la radio Shems Fm et l’agence Tap montrent l’accointance du chef du gouvernement avec le parti islamiste Ennahdha et sa volonté de mettre au pas les médias du secteur public.
En soixante ans d’existence, même sous l’autoritarisme du régime de Bourguiba ou sous le régime policier de Ben Ali, jamais les forces de l’ordre n’ont osé envahir les locaux de la Tap et molester ses journalistes. Hichem Mechichi l’a fait et a envoyé ses troupes pour s’attaquer aux journalistes de la Tap et faire entrer de force le nouveau directeur général fraichement nommé et farouchement contesté par le personnel de l’agence ainsi que par l’ensemble des journalistes et de la société civile tunisienne.
En réalité, depuis le déclenchement de la vague de protestations nocturnes en janvier dernier, les journalistes subissent le harcèlement, les arrestations et les violences des policiers qui les empêchent de couvrir ces protestations et d’accomplir convenablement leur mission. Les syndicats des journalistes en Tunisie ainsi que les organisations internationales de défense de la liberté d’expression n’ont cessé, depuis, de critiquer ces dérives et de condamner cette nouvelle politique liberticide du gouvernement.
De leur côté, les organisations des droits de l’Homme en Tunisie et à l’étranger ont condamné unanimement les violences policières contre les manifestants et les arrestations arbitraires qui ont suivi ces manifestations nocturnes. Plusieurs sources concordantes parlent de mille deux cents interpellations parmi les jeunes manifestants dont plusieurs mineurs. Récemment encore, le président de la commission nationale de lutte contre la torture a affirmé que la pratique de la torture est de retour dans le pays et que des preuves avérées indiquent que les détenus sont torturés dans les locaux de la police et dans les lieux de détention.
Manque de respect à 1 personne plus âgée que lui!
Manque de valeurs morales
Manque d'éducation et il est quand on fréquente des terrori.. on adopte leur mode de vie!
Manque d'éducation politique et surtout des vraies valeurs de la Tunisie profonde et je termine par son opportunisme "malsain".
Quand on est moche de l'intérieur C pire qu'un cancer !
Aucun respect pour les Tunisiens et leur histoire qui à mon avis n'est pas commune à cette espèce de 5ème colonne où on trouve des .....
C comme la résolution de l'intégrale du cos x (pour faire simple) on ne donne pas les bornes de l'intégrale:
Et au lieu de philosopher et se casser la tête, on raisonne que:
La dérivée de l'intégrale c'est l'intégrale de la dérivée !
C tout simplement le sinus x !
Un amateur de la politique ...***