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Le sens de la répartie manque à Kaïs Saïed
26/12/2019 | 09:17
2 min
Le sens de la répartie manque à Kaïs Saïed

 

Le journaliste indépendant et producteur Maher Abderrahman a publié hier, mercredi 25 décembre, deux posts Facebook rebondissant sur la visite surprise en Tunisie du dictateur turc Recep Tayyip Erdoğan.

Le premier est en  rapport avec la remarque désobligeante (et vraie) du président turc à propos de l’odeur du tabac remplissant la salle.

Le président tunisien Kaïs Saïed a répondu maladroitement affirmant qu’il s’agit d’odeur de cuisson et d’huile d’olive échappée d’une cuisine tunisienne authentique. 

Maher Abderrahaman a épinglé le sens de la répartie manquant à Kaïs Saïed en rappelant cette vérité historique que les premiers qui ont fait entrer le tabac en Tunisie et généralisé la pipe à eau dans les cafés sont les Ottomans. « Si l’hôte des lieux avait une présence d’esprit, il lui aurait répondu du tac au tac pour lui dire : « ce sont les restes des odeurs ottomanes ».

Bon à rappeler, le président de la République est un grand fumeur et il n’y a pas de cuisine dans les parages de la salle où a lieu la conférence de presse.

 

La seconde remarque de Maher Abderrahman est en rapport avec l’interdiction faite aux journalistes d’accéder au palais de Carthage et le boycott opéré par la présidence de la République à l’encontre de plusieurs médias tunisiens. A bon entendeur : l’un des piliers de la démocratie est la transparence. La transparence exige le droit à l’information. 

Chose que la chargée de com du palais, Rachida Ennaïfer semble méconnaitre et elle ne sait même pas qui a de l’audience et qui ne l’a pas en Tunisie et ignore jusqu’au nombre de médias et de représentants de médias étrangers en Tunisie. Pire, c’est bien elle qui s’est abstenue de donner le numéro de son téléphone portable aux journalistes et directeurs de médias, les renvoyant au standard du palais et en affirmant qu’elle ne travaille pas le week-end.

 

R.B.H

 

26/12/2019 | 09:17
2 min
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Commentaires (28)

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Fennec
| 28-12-2019 15:00
Merci aux tunisiennes et tunisiens pour avoir placé une girouette à la tête de la haute autorité de l'état.

CITOYEN
| 27-12-2019 13:13
Il n'y a pas que la répartie qui lui manque. Tout lui manque. Et dire qu'on va se le farcir pendant cinq ans.

salah
| 26-12-2019 19:49
nous sommes humiliés par un merdogan un dictateur devant un président à côté de la plaque déphasé affaibli allah yarham Bourguiba et beji ya ghannouchi le vendu de Qatar et de la Turquie allah la trabhak ya khain

URMAX
| 26-12-2019 19:24
... aux côté de l'ogre aux bottes de sept lieues !
...
La "comparaison" est (très) frappante !
Ce qu'il est mal à l'aise dans ses petits souliers !

Abir
| 26-12-2019 17:08
J'ai appris que le président fume, je crains que Merdogan voulais dire à Kaïs Saïd tu pus,puisque la fois passée il a levé Rabiaa,cette fois il a critiqué l'odeur de" la salle"?! C'est grave !

M le président vous allez regreter ce rendez vous
| 26-12-2019 16:15
c'est tres graves M le président un tournant dramatique

ALDO
| 26-12-2019 16:05
aucune explication sur la visite d 'erdogan d hier , le reste et de toute façon avec ou sans kaies saied sera la ligne diplomatique tunisenne comme toujours ( non aligné ) c est pas nouveau . encore une fois kaies saied n a pas le droit de négocier au nom du peuple , ce n est pas dar saied el ouled , il doit consulter le peuple sauf chez lui à la maison BAHI !!!

Fares
| 26-12-2019 15:07
'?tre président ne se limite à des discours creux à la con. Tartour II n'a aucun sens de l'urgence. Il se fait humilier chez lui puis il nous parle de cuisine.

Pendant la caméra cachée Ezzilzal il n'a pas bougé d'un iota alors que le studio tremblait violemment. Le vrai caractère des femmes et des hommes se manifeste pendant les moments de crise. Rabbi yistir tounes et rabbi sameh tous ceux qui ont voté pour ce Tartour tête de con.Le candidat d'en face n'etait pas mieux non plus. Finhom rjel tounes ?

Mansour Lahyani
| 26-12-2019 14:04
"L'un des piliers de la démocratie est la transparence. La transparence exige le droit à l'information", dire ça à Erdogan, qui a beaucoup plus de journalistes derrière les barreaux que devant leur leurs pupitres et leurs claviers, ça ressemble à une véritable offense qui pourrait - en temps normal - servir de casus belli : si Saied manque d'esprit de répartie, Merdogan ne manque pas, lui, de détermination pour réduire les journalistes au silence, il en a fait son obsession !
Pour en venir maintenant à la répartie si pauvre de Saied au sujet de la "fumée", il aurait bien mieux fait d'encaisser le coup sans y répondre, de l'ignorer tout bonnement : de la fumée, et odorante !, dans les salons du Palais !!! En tâchant d'ajuster sa réponse, Saied a donné corps à une remarque arrogante et dénuée de tact ! Je frémis à l'idée de la réponse qu'aurait eue Bourguiba, ou même BCE, pour remettre Arthagul à sa (juste) place !

cimba
| 26-12-2019 13:35
C'est incroyable ce qui se passe; cela montre le profond mépris de la classe des journalistes pour leurs propre peuple. 73% des électeurs ont voté KS. 3000000! . Et vous nous parlé d'une blague raté. Un peut de respect pour ce pauvre peuple qui n'a surement pas besoins de donneurs de leçons.