| 22-12-2019 13:13
Un peu à la manière des habitués de ce lieu qui recomposent l'Histoire. Tel cet islamiste proclamé qui dénonce l'assassinat de Ben youcef avec une insistance récurrente mais ne dit mot des assassinats politiques du moment, commis par ses "frères".
'?videmment, pour donner du crédit à sa thèse il décrit un Bourguiba impie qui encourage à piétiner l'un des fondements cardinaux de la piété.
On l'a bien compris, notre prosélyte voit rouge quand il parle du parti communiste, et la main de Moscou n'est pas très loin.
Je crois qu'un peu de dignité lui serait d'un grand secours.
Bourguiba était de taille à s'asseoir à la table des seigneurs. Despote, mais éclairé. Bourgeois cultivé et sensible aux humeurs du temps, il sut donner de ce petit pays une image plus grande que nature et lui a conquis une place parmi les nations lui proposant un destin qui le dépasse.
Comparé à cela, tous les prétendants comme ceux qui lui ont succédé font pâle figure quand ils n'ont pas même la silhouette du personnage qu'ils prétendent incarner.
Pour tout présent, nous voici sous la férule d'un prédicateur sans talent ni vertu qu'on verrait bien négociant dans un champ de foire aux chameaux.
Lorsqu'un pays se rend à ce point, les marchands d'illusion font fortune au détriment des ignorants qui les suivent.
Mais, le pire, c'est de se voir infliger des leçons de vertu, d'histoire par les complices des ennemis du droit, des libertés. Les fanatiques croient tenir le vrai si fort qu'ils sont capables de tuer qui veut les en dissuader.
Avec Bourguiba on a un penchant très fort pour "la matière grise" qui ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
'?videmment, pour donner du crédit à sa thèse il décrit un Bourguiba impie qui encourage à piétiner l'un des fondements cardinaux de la piété.
On l'a bien compris, notre prosélyte voit rouge quand il parle du parti communiste, et la main de Moscou n'est pas très loin.
Je crois qu'un peu de dignité lui serait d'un grand secours.
Bourguiba était de taille à s'asseoir à la table des seigneurs. Despote, mais éclairé. Bourgeois cultivé et sensible aux humeurs du temps, il sut donner de ce petit pays une image plus grande que nature et lui a conquis une place parmi les nations lui proposant un destin qui le dépasse.
Comparé à cela, tous les prétendants comme ceux qui lui ont succédé font pâle figure quand ils n'ont pas même la silhouette du personnage qu'ils prétendent incarner.
Pour tout présent, nous voici sous la férule d'un prédicateur sans talent ni vertu qu'on verrait bien négociant dans un champ de foire aux chameaux.
Lorsqu'un pays se rend à ce point, les marchands d'illusion font fortune au détriment des ignorants qui les suivent.
Mais, le pire, c'est de se voir infliger des leçons de vertu, d'histoire par les complices des ennemis du droit, des libertés. Les fanatiques croient tenir le vrai si fort qu'ils sont capables de tuer qui veut les en dissuader.
Avec Bourguiba on a un penchant très fort pour "la matière grise" qui ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.