
La dictature est plus qu’une forme de gouvernance autoritaire. Elle constitue une faille systémique, une vulnérabilité par laquelle des menaces internes et externes peuvent s’immiscer et miner la stabilité d’une nation. En concentrant tout le pouvoir entre les mains d’un seul et unique individu ou d’un petit cercle restreint, les régimes dictatoriaux se condamnent à des effondrements brutaux et imprévisibles. Le monopole de l’autorité, loin de renforcer un État, le plonge dans l’incertitude et l’instabilité à chaque soubresaut politique ou social.
Ce modèle politique, répandu dans notre région, est particulièrement exploité par les puissances étrangères. C’est bien cette faille que l’Occident utilise pour maintenir d’un côté des dirigeants qui s’accrochent au pouvoir et donc les garder en position de servilité, et de l’autre déstabiliser des nations qui échappent à son cercle d’influence en sortant la carte de la dictature. Ces interventions occidentales sont souvent justifiées par le prétexte d’apporter la démocratie.
L’Irak en est par exemple une illustration tragique. Sous le couvert de « libérer » le pays du joug de Saddam Hussein, les États-Unis ont mené une guerre qui a fracturé le tissu social irakien, détruit ses infrastructures et causé des centaines de milliers de morts. « Nous venons vous apporter la démocratie », disaient les Américains, et une partie du monde gobait cette rhétorique. Ils sont venus apporter cette prétendue démocratie avec des bombardiers et des chars, se servant de l’argument de la dictature pour une intervention étrangère motivée uniquement par des intérêts stratégiques et économiques. Rien à faire en réalité de l’émancipation du peuple irakien.
Les régimes dictatoriaux, en terrorisant leur peuple, en emprisonnant les opposants et en étouffant la liberté d’expression, s’érigent eux-mêmes en architectes de leur chute. Si ces régimes peuvent perdurer un temps, l’histoire a démontré que cette stabilité factice ne peut durer indéfiniment. Par leur nature oppressive, ces régimes sèment les graines de révoltes internes et d’interventions extérieures.
De plus, ces systèmes créent une caste dirigeante intéressée davantage par la conservation de ses privilèges que par la défense de l’intérêt national. Cela crée aussi une catégorie de personnes capables de vendre leur pays et pactiser avec des forces étrangères qui les aiderait à renverser le régime.
La Syrie, sous le règne de Bachar el-Assad, illustre ce schéma. C’est la nature du règne d’Assad qui a conduit en partie à la situation actuelle, ouvrant la voie à des ingérences étrangères, transformant le pays en théâtre d’un conflit internationalisé. C’est bien la brèche à travers laquelle s’est mis en place le plan pour dépecer la Syrie. Triste sort qui attend cette grande nation.
L’Histoire regorge d’exemples de régimes autoritaires qui ont succombé à leurs propres contradictions. Pourtant, les dictateurs continuent d’ignorer les leçons de leurs prédécesseurs. La répression, l’oppression et la peur peuvent museler temporairement une population, mais elles ne peuvent garantir la pérennité d’un pouvoir.
À l’inverse, seuls des systèmes démocratiques, où les peuples choisissent librement leurs dirigeants et où les contre-pouvoirs fonctionnent peuvent offrir une réelle résilience face aux menaces internes et externes. Bien évidemment, même les démocraties ne sont pas à l’abri des crises, mais elles possèdent des mécanismes qui permettent aux sociétés de se réformer et de se relever.
Ceux qui applaudissent aujourd’hui la chute d’Assad, du seul prisme de la disparition d’un régime autoritaire, se bercent d’illusions démocratiques. Ce ne sont pas lesdits « rebelles », des terroristes déguisés en gentils pour la circonstance, qui instaurerait une démocratie. Des groupes armés appuyés, en passant, par des puissances étrangères qui, elles, parlent encore une fois de démocratisation. « We have seen this movie before », comme disait Bassem Youssef. Les pseudo projets de démocraties exportées de force par des puissances étrangères, on connait déjà. Cela n’avait apporté que chaos et instabilité. Ce n’est qu’un instrument de domination masquée. Une démocratie authentique doit émaner des peuples eux-mêmes, de leurs luttes, de leurs aspirations et de leurs contextes culturels spécifiques.
Irak, Libye, Syrie… Toute dictature est vouée à l’effondrement en un clin d’œil, non seulement de l’intérieur, mais selon les intérêts et le contexte géopolitique du moment. Certains devraient en prendre de la graine. Parce que la dictature n’est pas seulement un problème pour les citoyens qui la subissent, elle constitue un danger pour la souveraineté nationale elle-même. En fragilisant l’unité d’un pays et en le rendant perméable aux influences extérieures, elle devient une arme contre la nation qu’elle prétend protéger.



La Syrie est gouverné maintenant par une organisation dont le nom cite Al Cham, (or Al Cham c'est le Liban, la Syrie, la Jordanie, la Palestine et une partie de l'Irak), donc on peut s'attendre a ce que cette organisation avec l'aide des turques va reconquérir toute cette région quand le moment opportun se présente.
La transition énergétique va accélérer cette transition historique, la Chine pour la première fois de son histoire moderne a réduit ses importations de pétrole, la Chine est la première destination des exportations d'hydrocarbures des pays arabes pétroliers. Tous ce états dépendent du pétrole pour une majorité de leur économie et sans revenus pétroliers croissants ils perdent leur valeur stratégique pour les états unis qui ne sera plus intéressé a les défendre contre la Turquie ou l'Iran.
(c'est partout pareil)
Ne te fatigue pas c'est mon dernier mot après ton dernier mot.
De plus le "bon dictateur" etait sur le point d'acquerir la bombe atomique.
Avez vous le courage ou les cou... pour désigner les dirigeants des pays occidentaux, qui n'ont pas osé dénoncer le génocide en Palestine et lont financé, de terroristes ?
Hein ?
Justement non. En NOMBRE DE VOIX, le RN arrive largement 1er au 3 élections européenne, législatives 1er et 2eme tour.
Les magouilles des "groupes" ne changent rien à cela, le 1er ministre devrait être RN.
Macron et les autres refusent cela, c'est la raison du chaos politique actuel en France.
Il y a un réel déni de démocratie de la part de Macron!
La democratie athénienne a tué socrates parcequ il avait une opinion differente et j en passe .
Dans le prince de machiavel les democratie etaient tout aussi corrompu que celle d athenes .
D ailleurs socrates disaient qu il etait preferable d avoir un roi eclairé qu une democratie.
Il y a tant d exemple montrant que vous avez tord .
Hitler = democratie
Roi dictateur president eclairé = de gaulle napoleon , sans parler des califes et autre reine d Elizabeth 1 a catherine de russie voir meme mao ( malgres certaines erreurs ) il avait raison sur enormement de chose a batit des fondation solide comme staline d ailleurs ce boucher
On se souvient par exemple de Juan Carlos 1er, il n'est intervenu qu'une fois, en qualité de chef suprême des armées (lui même étant pilote et commandant de frégate), avec les pleins pouvoirs, et a empêché les franquistes de restaurer la dictature. Il a sauvé l'Espagne, ensuite il a rendu le pouvoir au parlement.
Efficace, et stable.
Ca fonctionne aussi en Belgique (qui n' a pas eu de gvt pendant 2 ans!), au Pays Bas, en Grande Bretagne et ailleurs encore...
- soit un système dictatorial avec le culte de la personnalité d'un personnage incompétent et médiocre sans charisme (pardon pour les nuls qui l'affirment et qu'ils se reconnaîtront probablement)
- soit un système dominé par d'autres idéologues conservateurs antidémocratiques, charlatans et commerçants de religion et qui rejoint le premier dans le fanatisme, le népotisme et la corruption.
Vivement une autre option, un système libéral et démocratique avec des jeunes libres et progressistes qui sortiront le pays de ce cercle vicieux, de la dualité d'un obscurantisme à deux faces de la même pièce de monnaie !
* La même pièce de la même monnaie