Le ministre du Commerce a rendu public un communiqué, ce mardi 23 août 2022, pour s’expliquer à propos des informations relayées par certains médias concernant d’éventuels échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël.
Le ministère du Commerce assure que la Tunisie se tient aux dispositions et aux principes du boycott arabe dans le cadre des conventions y afférant, soulignant que la non-application de la GATT a été maintenue conformément aux dispositions de l’article de 35, et ce depuis l’adhésion de la Tunisie à cette convention depuis 1990.
Le ministère ajoute qu’il veille au respect des engagements régionaux et internationaux de la Tunisie à ce sujet, assurant qu’il use de tous les moyens et mécanismes pour vérifier et contrôler l’application des conventions en vigueur.
Cela dit, le ministère explique qu’outre les formes traditionnelles des échanges extérieurs entre les industriels et les commerçants, des produits tunisiens sont exportés vers les différents pays du monde et sont acquis par des centrales d’achat et des sociétés de commerce international, qui elles, les réexportent vers d’autres pays, dont éventuellement l’entité sioniste. Le ministère ajoute que cela explique les chiffres concernant les échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël qui apparaissent dans les études statistiques de certaines structures étrangères, qui se basent sur le pays d’origine du produit et sa destination finale.
Notons qu’une vive polémique s’est déclenchée à la suite des données fournies par COMTRADE des Nations Unies sur le commerce international. Il en ressort que les importations d’Israël en provenance de Tunisie se sont élevées à 28,58 millions de dollars américains en 2021. Selon COMTRADE, la Tunisie importerait d’Israël de l’électronique, des huiles animales et végétales, des horloges, des montres, des appareils optiques et médicaux et du textile, alors que la Tunisie exporterait vers Israël des vêtements pour hommes et garçons et du textile.
S.H
Tous les produits importes ont un certificat d origine a qui revient verification
Il ne peut connaître l'acheteur final, ni la destination, ni dans quelles conditions, seules les règles qui régissent l'échange, s'appliquent. Puisqu'on ne peut, en principe, refuser de vendre.
Dans le cas de convention de boycott, le pays signataire est tenu d'en respecter le cadre et les limites. Donc, il ne vend, ni n'achète à un pays objet du boycott.
Peut-il pour autant être certain que les biens mis sur le marché de son côté comme ceux en provenance du pays boycotté ne franchiront pas les frontières.
Clandestinement grâce à la "liberté de commerce".
En revanche, et par comparaison, lorsqu'un leader politique relationnel avec des organisations soutiens de ce pays, les faits sont plus clairs et la responsabilité durecte de ce leader est engagée.
Tel est le cas de Ghannouchi avec l'AIPAC.
Mais, aussi, de Medhioub et bien d'autres qui font les voyageurs de commerce, c'est le cas de le dire, pour lever des soutiens et pas dans le camp le plus favorable aux intérêts des Palestiniens et des Arabes en général, les Républicains US, les organisations euro-occidental... dont on ne voit pas souvent la vigilance exacerbée qu'ils montrent à se mêler de nos affaires aussi manifeste dans d'autres dossiers autrement plus sérieux.
Et puis, ceka fait toujours mousser chez les hypocrites d'afficher sa "solidarité" envers le peuple palestinien.
Solidarité sans contenu et sans grand effet.
Enfin, je voudrais bien voir leur courage à tous ces manants forts en gueule, toujours prompts à définir, qualifier l'autre, avec cette assurance de l'imbécile qui voudrait bien croire en la pertinence de ses scories.
Nous avons assez d'ennemis intérieurs, les plus avertis d'entre eux par choix, les autres par suivisme.
Essayons de ranger la maison.
