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Chroniques
Le dernier quart d’heure
Par Nizar Bahloul
09/01/2023 | 15:59
6 min
Le dernier quart d’heure

 

Quatre réunions ont marqué l’activité présidentielle de la semaine dernière.

Mercredi 4 janvier, Kaïs Saïed reçoit le ministre de la Santé, Ali Mrabet pour évoquer une machination menée par une firme de communication, dirigée par un étranger, qui aurait diffusé des fake news à propos des pénuries de médicaments vitaux et les traitements de chimiothérapie. Il dénonce ainsi des calomnies visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité sociale.

Le même jour, le président reçoit le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine et le directeur général de la sûreté nationale, Mourad Saïdane pour leur parler des « agissements de certaines personnes, manœuvrées par des lobbies connus, en termes de violation de la loi et d’atteinte à la sécurité nationale ».

Vendredi 6 janvier, il reçoit le ministre de l’Intérieur et la ministre de la Justice Leïla Jaffel pour leur dire que « ce que font certains s'apparente à un complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l'État, un crime qui n'a rien à voir avec la liberté de pensée ou la liberté d'expression ».

Le même vendredi 6 janvier, il reçoit la cheffe du gouvernement Najla Bouden pour lui annoncer sa décision de limoger la ministre du Commerce Fadhila Rabhi et le gouverneur de Sfax, Fakher Fakhfakh.

Une semaine plus tôt, mercredi 28 décembre, il a réuni la cheffe du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, le ministre de la Défense, la ministre de la Justice et plusieurs hauts cadres militaires et sécuritaires pour un discours décousu se voulant colérique d’une bonne vingtaine de minutes.

Le président y a proféré des menaces et des avertissements et lancé des accusations à la pelle contre tout le monde, des magistrats aux médias en passant par le FMI et les contrebandiers.

 

Dans toutes ces réunions, Kaïs Saïed a montré une certaine frayeur. Il a essayé de cacher cette frayeur en feignant la colère, elle était quand même visible. Que craint-il ? De quoi a-t-il peur ? Je ne sais pas. Le fait est qu’il ne renvoie nullement l’image d’un président confiant, sûr et stratège.

Certains des communiqués de la présidence ont été publiés vers 1h du matin. Cela reflète une totale désorganisation à la tête de l’État. À moins d’une guerre, les communiqués et les déclarations sont diffusés à des horaires administratifs. Je n’invente rien, c’est comme ça que ça se passe partout dans le monde.

Depuis son accession au pouvoir, en octobre 2019, Kaïs Saïed a toujours clamé haut et fort qu’il respectera la liberté d’expression. Le président a évoqué cette liberté d’expression dans trois réunions la semaine dernière. Un peu comme si elle était devenue son nouveau dada. Un dirigeant confiant, sûr de lui, ne craint pas la critique, la caricature et la satire. Ici aussi, je n’invente rien, c’est comme ça que ça se passe partout dans le monde.

Généralement, il y a souvent un scandale et une faute grave avant le limogeage d’un haut dirigeant de l’État. Et il y a systématiquement des explications officielles de la partie qui a procédé au limogeage. Rien de tel dans l’éjection de la ministre du Commerce et du gouverneur de Sfax. Le président, comme à son habitude, gère la Tunisie comme si c’était sa ferme privée, n’ayant de compte à rendre à personne. Quand on est sûrs de ses décisions, on explique et on parle. On ne se tait que lorsqu’on a quelque chose à cacher. Inutile de dire que c’est comme ça que ça se passe partout dans le monde.

 

Colère, déclarations incendiaires, décisions inexpliquées, accusations légères, contrevérités, le président multiplie ces derniers temps les signes reflétant sa frayeur. Les deux derniers mois ont été caractérisés par un certain nombre de procédures judiciaires, sur la base du décret 54, visant des personnalités publiques dont le seul tort est d’avoir critiqué le président et son régime. Le décret 54 punit jusqu’à dix ans de prison ceux qui touchent au président et ses apparatchiks.

Il y a comme une paranoïa du président qui voit partout le complot. Il ne parle plus de spéculateurs et de corrompus, en dépit des multiples pénuries qu’on subit, il ne parle que de ceux qui complotent contre l’État et s’en prennent à ses symboles.

S’il y a vraiment un complot, qu’il arrête alors les comploteurs et dévoile leur(s) projet(s) ! Sauf qu’il n’a arrêté personne, en dépit de l’extrême gravité de l’accusation moult fois répétée. En vérité, il n’y a de complot que dans la tête du président. Ce que l’on voit sur la scène, ce sont quelques opposants et quelques militants et médias qui critiquent le pouvoir hégémonique du président et sa gestion calamiteuse de l’État et des institutions.

Dans les pays stables, où le pouvoir est solidement ancré, le président ne parle jamais de complot contre l’État, sauf s’il y en a vraiment un, auquel cas toute la lumière est jetée sur le sujet (comme c’est le cas du Brésil depuis hier).

 

Si Kaïs Saïed voit le complot partout, s’il se montre si agressif à l’encontre de ses adversaires, c’est qu’il sent la fin approcher.

En 2019, il avait toute la légitimité grâce à une présidentielle transparente et sans faille gagnée avec 72,71% des suffrages.

Cette légitimité a été entachée le 25 juillet 2021 quand il a placé des véhicules de l’armée devant le Parlement empêchant les députés, tout aussi élus que lui, d’y accéder.

Pour asseoir son pouvoir, tout en justifiant son putsch, Kaïs Saïed devait accomplir des actes. Du concret. Sauf que depuis le 25 juillet 2021, il n’y a eu que des paroles.

Un an et demi après, ses paroles ne pèsent plus grand-chose. On ne peut plus croire un président qui parle cent fois par mois de spéculateurs, de complot contre l’État et de corruption sans jamais arrêter quiconque. La première fois on l’applaudit, la deuxième fois, on sourit, la troisième fois, on attend, la quatrième fois, on soupire, la cinquième fois on interroge, la sixième fois on demande des comptes, la septième fois on ne l’entend plus, la huitième fois on rouspète, la neuvième fois on crie, la dixième fois on se met en colère, on manifeste et on appelle à l’arrêt immédiat du manège. On en est là, le conspirationnisme du président a atteint ses limites.

Il lui reste encore une carte à son jeu, celle des boucs émissaires. Il a limogé la ministre du Commerce et le gouverneur de Sfax et il coupera deux ou trois autres têtes. Il pourra également mettre en prison quelques avocats et journalistes, pour les faire taire, mais après ? Il lui faut une solution et il ne l’a pas. Il lui faut une popularité et il l’a perdue. Il lui faut une légitimité et il ne l’a plus.

Isolé, lâché, discrédité, les jours de Kaïs Saïed sont comptés.

Par Nizar Bahloul
09/01/2023 | 15:59
6 min
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Commentaires
Rationnel
Limiter les dégâts par la patience
a posté le 10-01-2023 à 14:28
Le quart d'heure va durer deux ans ou plus.
Plusieurs experts intelligents comme Hatem Mliki préconise attendre la fin du mandat et préparer pour une phase intermédiaire. La phase intermédiaire est nécessaire pour finaliser une nouvelle constitution (ou retourner a la constitution de 1957 avec retouches), de nouvelles lois électorales. La constitution de 2014 et le régime parlementaire dispersé n'a pas marche, le système KS n'a pas marche non plus.
On sent que la patience de NB s'épuise mais il faut patienter en attendant NB et les gens qui désespèrent doivent orienter leurs énergies dans des défis constructifs et essayer de survivre et de limiter les dégâts. NB et les bons penseurs doivent préparer pour la prochaine phase pour éviter que le successeur de KS soit pire. Avec tous les pouvoirs a la disposition du Président, un successeur de KS qui a moins de retenue peut engendrer beaucoup plus de dégâts.


souilem
Trop de critiques sans propositions tuent les critiques
a posté le 10-01-2023 à 13:28
Si Bahloul, le tunisien et particulièrement les médias excellent dans la blabla et la critique non constructive visant le mensonge, ces critiques se cachent derrière la liberté d'expression, notre peuple est à majorité non encore mur et tout mensonge le prend réalité, vite il réagit sans réfléchir sur la justesse de la vérité. Certes, il y a des dépassements de la part du Président KS mais ces dépassements sont justifiés. Le Président n'a pas été aidé ni par les médias ni par son clan ni par les ministres de son gouvernement ni par les sages, c'est la raison pour laquelle ses décisions paraissent en dehors de la réalité du terrain. Faisons un peu d'historique, le premier président MZ était une erreur et il n'a pas été élu par le suffrage universel, la Tunisie a souffert de ce mec qui n'a rien dans la tête, le second BCE a fait un marché à Paris avec les islamistes (contradiction: il a déclaré que 2 droites parallèles ne se croisent jamais), il a conclu ce partenariat en contradiction de ce qu'il pense et ce qu'il a déclaré aux tunisiens, un traître par excellence, il a ramassé beaucoup d'argent perçu des hommes d'affaires, des milliards et des milliards pour Nida et pour lui personnel, il a trahi ses électeurs et le peuple tunisien, Bahloul ne dit rien, le dernier président KS élu à 72%, il est propre, il n'est pas voleur et sincère que la Tunisie n'a jamais connu après Bourguiba. Le peuple tunisien a dit son mot, ce qu'il manque c'est l'économie.
BI
Souilem: Bonjour!
a posté le à 14:59
"ce qu'il manque c'est l'économie." (sic)
Je dirais ce qui manque, c'est l'économie et surtout la démocratie !
Lol
Pari risqué
a posté le 10-01-2023 à 09:13
2011: les islamistes gagnent. Leur programme c'est ramener la charia.
2014: une alliance pèle mêle anti islamistes gagne et rentre en alliance avec les islamistes
2019: les islamistes et le nouveau parti qui donne des pâtes aux pauvres s'allient.
Et tout au long de cet âge d'or, on a subit 10 baisses consécutives de la notation de dette souveraine.
Il faut arrêter de comparer la Tunisie aux pays stables. Les traditions démocratiques n'existent pas ici.
On a nos politiciens, notre société civile et aussi nos médias comme bn qui n'existent pas ailleurs.
Parier aussi vite sur la fin du mec qui fait adhérer plus de 2.5 millions d'électeurs dans 2sur 3 rendez vous électoraux est imprudent sachant que le "premier parti" des islamistes ramène moins de 600k voix.
Et cela sans dire que celui qui prendra le pouvoir va faire face a la faillite du pays et se casser la gueule très vite...
Devinez qui reviendra après ?
Le dernier casKquart d'heure...
du dernier casK.rré...
a posté le 09-01-2023 à 23:27
du "dernier mohiKhan(lbled)" et "dernier patient" d'un putsch "à bout de souffle."

Silence. Moteur...Janvier...Action!

A BAS LE COUP D ETAT
A BAS LA DICTATURE
A BAS CE FILM (EMI)RAT'?
UNE TUNISIE LIBRE ET DEMOCRATIQUE HAUTE DEFINITION INTEGRALE RETABLIE
FULL HD HFR (HAUTE DEMOCRATIE HERITEE FIDELE REVOLUTIONNAIRE)
EL OUAFI
Mr Nizar Bahloul
a posté le 09-01-2023 à 23:11
Mr Nizar Bahloul, vous percevrez la critique violente, pamphlet injurieux,tant que Mr Kais saied serait au pouvoir ?
Qu'envisager-vous faire dans le cas où le Président Kais saied serait réélu ?
Vous jetterez l'éponge ou vous continuez votre diatribe au risque d'être discrédité.
Adil
Démocratie dit-on
a posté le 09-01-2023 à 21:43
Que vous êtes bien généreux Monsieur Bahloul. Vous parlez des présidentielles de 2019 comme d'un exemple d'élections démocratiques transparentes. On dû mal à croire à votre naïveté. Où avez-vous vu des élections démocratiques et transparentes avec le principal opposant faisant campagne derrière les barreaux d'une prison pendant que les médias deversaient sur lui des tombereaux d'insultes et d'accusations ? Karoui était peut-être la dernière des crapules et ne méritait aucune compassion mais laisser se dérouler une élection présidentielle avec l'un des candidats bâillonné et menotté pour se réjouir après d'un succès démocratique à 72% est un pire forfait auquel toute la classe politique a consenti en parfaite conscience. Ne vous étonnez pas après de sentir le goût de la dictature. La démocratie tronquée finit par se venger
The Mirror
Pour déloger le Président, il va falloir marcher sur dix millions de cadavres tunisiens
a posté le 09-01-2023 à 19:01
Quand il s'agit de Kais Said, Monsieur Bahloul est constamment dans les nuages. Il n'a toujours pas compris que le Président, et malgré la situation économique difficile du pays, est aimé par l'ensemble des tunisiens. C'est cela la réalité, et c'est celle-là la force du Président et c'est cette pilule-là que Monsieur Bahloul n'arrive pas à avaler.
Skywalker
le votre certainement pas le mien
a posté le à 13:11
C'est 10 millions de cadavre moins le mien ! j'ai voté pour ce mec oui je le dit et j'ai pas honte j'ai soutenu le 25/07 de toute mes Forces, mais comme j'ai un peu de jugeote comparé à la populace qui sévi dans ce pays , et n'ayant vu aucun plan d'action aucune stratégie diplomatique engagé, aucun discours énonciateur d'un changement le 26 et le 27/07 j'ai compris que ça sera un pétard mouillé, sans compter sur la constitution de merde qui nous a été servie....
quant à la popularité voyez le taux de participation et vous constaterez qu'il est bien en deçà des 10 millions que vous annonciez....

Le plus important c'est que aujourd'hui les banques internationales et les institutions financières sont entrain de vendre la dette Tunisienne, car le Risk Rate est trop élevé allez voir comment maintenant on va se refinancer Bonjour les Dégâts !
@BN vous devriez vous renseigner là dessus et écrire quelque chose pour éclairer l'Opinion publique.
mahouachi
ne parler pas au nom des citoyens
a posté le à 23:47
L'ensemble des Tunisiens ont un avis contraire au votre, sa popularité a été écrasé un certain 17 décembre 2022 lors de la dernière élection législative ou selon les instances étrangères le pourcentage des participants est aux alentours de 4.4 % et non comme l'a déclaré l'ISIE.
C'est un sacré revers qu'il a eu votre président de la république, il est le plus détesté de tous les présidents qui ont occupé sa place depuis la révolution.
Ayadi
FANATISME ! !!
a posté le à 22:01
Le fanatisme ne mène nul part, honorable monsieur miroir, tout être humain à un esprit libre ne doit pas être prisonnier de ses rancunes, Nizar Bahloul est un ESPRIT LIBRE, je ne pense pas qu'il considère que Kaies Saied une pilule difficile a avaler, NB,je n'ai jamais connu Nizar Bahloul mais je respecte ses écrits. Victor Hugo a bien écrit, le vrai prisonnier est le prisonnier de son esprit.
FALLAG
@The Mirror a enfin raison!
a posté le à 20:04
Sobhèn Rabbi, on a bien vu les six millions d'électeurs tunisiens se ruer dans les bureaux de vote ces derniers temps pour confirmer le réalignement de la Tunisie vers le kaddafisme ver. 2 , n'est-ce pas cher @The Mirror ?

@The Mirror: Tounis Willèdè Wè Rabbi Itaouel Fi 3omrik Wi Itoub 3lik Wè Isid Fi Enfèsik!
Nephentes
Mr Saed est honni par 11 millions de Tunisiens
a posté le à 19:48
Mais Mr Saed est animé par une sorte de message .........divin

Le genre de message qu'entendent régulièrement schizophrènes, autiste, paranoïaques, et autres toqués

donc quand on est en incapacité de comprendre et décider a partir des faits réels et non des contes d'El Aroui et que l'on est président de la république......
Nephentes
Pourquoi Kaes Saed va durer
a posté le 09-01-2023 à 18:48
Bien qu'a traits forcés, votre analyse est plutôt juste

Sauf sur un point, essentiel : il ne s'en ira pas de sitôt. il est trop déséquilibré trop obsessionnel et trop paranoïaque pour partir ou bien se faire dégager.

Tant que les sécuritaires et l'Armée sont officiellement a ses cotés il s'incrustera

A moins d'un coup d'Etat appuyé par les forces armées.
DHEJ
Il ne s'en ira pas!
a posté le à 21:23
Le cas du Brésil...
Ntc
Rêver
a posté le 09-01-2023 à 18:30
Y a des gens qui prennent leur rêve pour une réalité, une réalité éphémère. Dans une démocratie un président élu au suffrage universel ne peut être déboulonner que par des élections au suffrage universel point barre.
Adil
Coup d'etat
a posté le à 13:03
Et un président élu au suffrage universel qui fait un coup d'état contre les institutions, vous savez comment ça s'appelle en démocratie ?
Salem
@Ntc
a posté le à 22:58
Oui, Adolf Hitler a été aussi élu par suffrage universel. Les alliés auraient dû attendre les prochaines élections en Allemagne en espérant que Hitler soit démocratiquement écarté du pouvoir.

'?tant donné l'ampleur des dégâts causés par Saied, il faut le destituer par n'importe quel moyen. Il ne partira jamais tout seul, il est trop con pour s'apercevoir de ses échecs, il faudra le pousser vers la porte de sortie.
Optim
Délire
a posté le à 20:26
Cher ami, Réveillez vous. KS a été élu dans le cadre d'une constitution qui n'existe plus. Il s'est tout seul attribué son pouvoir actuel. Il est clair qu'il nage en pleine illégalité.
TRE
@Ntc: Bonsoir!
a posté le à 18:44
Et vous voulez dire que la Tunisie est une démocratie ?
Un tunisien.
.....
a posté le 09-01-2023 à 17:47
Béji n'a jamais donné d'explication lorsqu'il a pratiquement limogé Essid.

Béji, c'était la caravane, et le peuple tunisien, le chien.

Béji a toujours agi ainsi: le chien aboie et la caravane passe.

C'était un vrai filou. Le gâteau était partagé avec Gannouchi.

Cela ne veut pas dire que je suis d'accord avec la politique de Kais Saied.
FALLAG
Allah Lè Ye7èm Liklèb !
a posté le à 18:45
-
Juan
d'une despote, l'autre
a posté le 09-01-2023 à 17:37
je partage ton avis sur ce despote né.
il cherche à porter son échec sur les autres. the conspiracy theory.
il a bafoué la constitution qu'il a juré respecter. il mérite la peine capitale. c'est pourquoi il ne quittera pas le pouvoir.
Ben Ali Baba et ses 40 voleurs et une voleuse ... lui aussi au départ, durant 2 ans il y avait liberté d'xpression et mème des caricatures . et puis tout est fini.
comme quoi, il ne faut jamais croire un despote .
TAHAR
@Juan: d'un despote, l'autre; c´est dans les gènes!
a posté le à 18:42
"il ne faut jamais croire un despote ." (sic)
Je dirais qu´il ne faut jamais croire un des BenouHilèl/Benou Saie3d (venant du pays de Benou Minchar /Yemen et Sud d´Egypte!): Tels que Bou-Petit-Cou, Ben Ali Foued Mbassa3, BCE et Kaissollah Al3athim..

Wild Khalti @Huan, Rabbi mè ijibilnè Kèn Itta77.. Wil Lè77è.. Wè Khouh !
Abir
Tout à fait
a posté le 09-01-2023 à 17:25
Après avoir lu votre analyse Bn ,qui suit et explique bien la conduite de ks et ses mouvement sur place! Je sui aussi d'accords avec votre conclusion: les jours de ks sont comptés !
veritas
ça risque pas
a posté le 09-01-2023 à 17:13
https://m.youtube.com/watch?v=pmVHKIeREGQ
retraité
c'est votre jugement
a posté le 09-01-2023 à 16:32
le jugement des citoyens sera connu à la fin du mandat du président et s' il renouvelle sa canditature pour un deuxième mandat il est toujours au top des sondages d'opinion malgré ses décevants résultats économiques et sociales depuis un certain 25 juillet 2021 ou il est le seul et unique à la barre , je vous conseille Mr Bahloul de bien analyser la situation économique financière sociale sanitaire et sécuritaire du pays et de son peuple et d'éclairer la lanterne de vos lecteurs sur les responsables qui ont mal géré le pays depuis 10 ans et qui ont conduit à la catastrophe actuelle .
Salem
@retraite
a posté le à 18:40
Vous pensez sérieusement que le peuple va attendre gentillement jusqu'à fin 2024 pour que ce fou finisse par détruire complètement la Tunisie?
retraité
c'est la démocraie
a posté le à 08:47
c'est la démocratie tant chantée par les politiciens depuis le 14 janvier 2011 dans les pays démocratiques en occident on ne ne destitue pas un président élu au suffrage universel par des manifestations ou par la force voir le cas du président américain Donald Trump ou feu président Nixon qui a démissionné dans l'affaire de Watergate ou le président français Sarkozy qui a affronté la justice de son pays après son mandat présidentiel dans les constitutions tunisiennes de 1959 et de 2014 rien n'est prévu de chasser un président de la république en exercice c'est le peuple qui a élu et c'est le peuple qui l'écarte du pouvoir si le peuple s'est trempé c'est à lui de le supporter pendant son mandat et s'il a fait des fautes ou mal agi il sera jugé après son mandat c'est la démocratie les manifestants et l'opposition crédible demandent uniquement qu'il change de politique pour le bien du peuple et du pays et s'ils n'écoutent personne il sera jugé à la fin de son mandat il faut respecter la fonction présidentielle mais je demande pour quoi on n'a pas destitué son prédécesseur un président provisoire non élu mais choisi par son allié le guide des islamistes est ce qu'il y a deux poids et deux mesures ?
Optim
Question
a posté le à 17:59
Pouvez vous SVP éclairer notre lanterne et nous expliquer pourquoi est-ce qu'il est au top comme vous le dites. Pouvez vous au passage nous citer une seule réalisation concrète de votre idole. Expliquez nous SVP pourquoi est-ce que vous aimez les imposteur, menteurs, esprits faibles, adeptes du complotisme, incompétents notoires ?
Juan
depuis 56, voir 1881
a posté le à 17:40
aucun pays colonisé par la France, n'est sorti du sous développement. Aucun.
11 milions plus toi, éternellement colonisés.
le malheur , c'est ta France chérie et sa francophonie.
Gg
Hhhhhh
a posté le à 18:58
Visiblement, la France vous a refusé le visa, ou vous faites partie des rares expulsés.
Ouf, bonne chose! On n'a pas besoin de rebuts comme vous.
Frezz
Oh non !
a posté le à 21:01
Garder le, nous aussi on en veux pas., un jour @juan faut arrêter de pleurer sur le passé et se retrousser les manches.

Tu es le seul responsable de l'échecs qu'est ta vie.
Nephentes
Vous nous battez les couilles avec votre France a la con
a posté le à 19:54
Depuis que j'ai vécu au Canada je m'en bas les breloques de votre francofoutaise

ce n'est parce que je m'exprime en francais et que je respecte la civilisation française que j'ai de la considération pour les français de 2023 ou présumés tels