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La ministre des Finances définit ses priorités
03/08/2021 | 21:18
1 min
La ministre des Finances définit ses priorités

 

Sihem Boughdiri, chargée de gestion des affaires du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Appui à l'investissement, a tenu une réunion ce mardi 3 août 2021 au siège du ministère, autour des  dossiers prioritaires au niveau du budget de l'Etat, de la fiscalité, des douanes, de l'aide à l'investissement, du développement et du suivi du secteur financier.

 

La réunion a également porté sur la nécessité d'accélérer l'élaboration de la loi de finances complémentaire et d’établir les grandes orientations de la loi de finances pour l'année 2022. Il a aussi été question d'accélérer l'élaboration d'un programme de travail pour faire face aux difficultés financières rencontrées par la Tunisie de l'importance de restaurer la confiance des institutions financières donatrices et la confiance des investisseurs étrangers.

 

M.B.Z

03/08/2021 | 21:18
1 min
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Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
@Madame Sihem Boughdiri
a posté le 04-08-2021 à 08:33
Très Chère Compatriote, Madame Sihem Boughdiri

je propose de renoncer à la distribution des dividendes pour 2021 afin de limiter la sortie des devises étrangères au nom du rapatriement des gains des actionnaires / partenaires étrangers.


Un fait: tous les actionnaires/partenaires étrangers de nos entrepreneurs ont le droit de rapatrier leurs gains (les dividendes) ce qui est d'ailleurs très légitime.
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Par contre c'est injuste envers la Tunisie, les Tunisiens et l'économie tunisienne de ne pas consacrer une bonne partie des bénéfices pour l'investissement en l'économie tunisienne... Je donne l'exemple de l'Allemagne où la majorité des entreprises allemandes consacre plus que 50% des bénéfices pour l'investissement --> je n'achète jamais des actions d'entreprises à la bourse de Francfort qui ne consacrent pas une grande partie des bénéfices pour l'investissent, il faut penser à long terme
-->
Un exemple (@Mr. Hamdi Meddeb du group Delice): nous avons nulle entrée de devises étrangères du tourisme pour l'année 2020 et 2021 --> Et ainsi nos réserves en devises étrangères sont pratiquement à zéro. --> Je me demande pourquoi le groupe Délice dont les partenaires sont à 50% étrangers a récemment distribué 99% des bénéfices sur les actionnaires sans en garder une partie pour l'investissement dont la Tunisie en a vraiment besoin en ces moments très difficiles. --> Et ainsi 50% de la totalité des bénéfices distribués sur les actionnaires du Délice Groupe vont quitter la Tunisie sous forme de devises étrangères au nom du rapatriement des Bénéfices (au profit des actionnaires étrangers).
-->
Encore une fois, oui tous les actionnaires/partenaires étrangers de nos entrepreneurs ont le droit de rapatrier leurs gains (les dividendes), ce qui est d'ailleurs très légitime. Par contre distribuer 99% des bénéfices sans investissement sous forme de dividendes (dont 50% quitterait la Tunisie au nom de rapatriement des gains) est injuste envers la Tunisie et tous les Tunisiens. Il fallait investir une bonne partie des bénéfices en Tunisie.

Ce que j'ai dit ci-dessus à propos de Délice groupe est aussi valable pour Amen Bank et d'autres entreprises tunisiennes.

Il y a même des entreprises tunisiennes qui s'endettent afin de distribuer des dividendes et permettre ainsi la sortie de nos réserves de devises étrangères au nom du rapatriement des gains. --> Je suis mathématicien et en tant que scientifique j'ai horreur des hypothèses très vite faites. Par contre il est toujours permis de se poser des questions, même si elles restent sans réponses --> et ainsi je pose la question, si certains de notre oligarchie entrepreneuse profitent du rapatriement des gains de leurs partenaires étrangers?

Fazit: je propose a nos entrepreneurs Tunisiens avec ou sans partenaires étrangers de renoncer à la distribution de dividendes pour 2021 et d'investir la totalité des bénéfices en Tunisie afin de créer de l'emploi pour nos chômeurs.


Très Cordialement
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
DHEJ
Bonjour compatriote: Non et non...
a posté le à 11:46
Article 10 de la constitution:


Le paiement de l'impôt et la contribution aux charges publiques constituent un
devoir, conformément à un régime juste et équitable...

Est-ce que cette dame a payé ses impôts et dispose de son quitus fiscal pour l'année 2019?

ROBOCOP a bien parlé d'équité fiscal alors qu'elle nous montre le chemin
Dr. Jamel Tazarki
@DHEJ
a posté le à 12:27
Bonjour Cher Compatriote @DHEJ,

Il y a eu un changement de paradigme depuis le 25.07.2021 --> seulement les Tunisiens socialement correctes et compétents ont le droit de diriger le pays.

Vive la démocratie transparente

Très Cordialement

Jamel Tazarki

PS: Je suis en home office, je jette de temps en temps un coup d'oeil sur Business News TN afin de me relaxer un peu --> oui Business News TN me relaxe, il y a beaucoup de commentaires amusants :)
bahrila
qui
a posté le 04-08-2021 à 08:33
va voter la loi de finance complémentaire?
Dr. Jamel Tazarki
@bahrila
a posté le à 13:07
Ce sont nos hauts fonctionnaires qui font /définissent entre-autre la loi de finance --> généralement les députés n'ont pas les compétences afin de définir / développer la loi de finance (il y a beaucoup d'informatique, de donnée statistiques et de savoir faire).

L'avantage de Madame Sihem Boughdiri est évident, vu sa carrière de 28 ans au sein de son Ministère --> Elle a dû gravir/grimper les échelons au sein du Ministère des finances pour avoir le poste que l'on lui propose aujourd'hui.
-->
De ce fait il n'y a pas mieux Madame Sihem Boughdiri afin de finaliser la loi de finance, elle connaît les workflows, elle a le savoir et l'expérience à l'intérieur de son Ministère, et elles connaît les compétences (les ressources humaines) à l'intérieur de son institution.

Par contre l'ex Ministre Mr. Ali Kooli , avec tout le respect que je lui dois, a été parachuté au poste de Ministre des finances et de l'investissement alors qu'il n'a qu'une simple expérience dans le domaine bancaire.
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Mr. Ali Kooli n'a aucune expérience à l'intérieur de nos institutions et il n'a aucune idée sur le développement des lois des finances.
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Le commentateur @Meil a écrit sur Business News TN: 'Mr. Ali Kooli a obtenu un simple diplôme de l'Ecole de Management de Lyon en 1987. Puis il a travaillé dans plusieurs banques: -Arab Banking Corporation à Bahrain, -Arab Leasing Corporation en Algérie, -La Société Générale Bank Jordan'

-->
Mr. Ali Kooli, avec tout le respect que je lui dois, aurait dû refuser dès sa nomination pas Mr. Mechichi ce poste de Ministre des finances et de l'investissement --> il n'a pas les compétences et l'expérience pour ce poste... --> Et c'est la Tunisie qui en souffre.

Fazit: oui ce sont nos fonctionnaires qui font la loi des finances et c'est un grand avantage quand le Ministre des Finances et de l'investissement a une longue expérience au sein du ministère même.

Très Cordialement

Dr. Jamel Tazarki
La bonne personne, au bon moment au bon lieu
a posté le 03-08-2021 à 21:44
Introduction: oui Madame Sihem Boughdiri est dès le premier jour productive en tant que Ministre de l'économie, des Finances et de l'Investissement, puisqu'elle est passée par tous les échelons au sein du Ministère de son Ministère.

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Madame Sihem Boughdiri est un très bon choix afin de diriger le ministère de l'économie, des Finances et de l'Investissement vu sa carrière de 28 ans au sein de ce Ministère. Elle a dû gravir les échelons au sein du Ministère des finances pour avoir le poste que l'on lui propose aujourd'hui.

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vous savez pourquoi la Tunisie a échoué durant les 10 dernières années? Oui, parce que l'on a parachuté des arrivistes sans aucune expérience dans nos institutions et dans la fonction publique.
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On ne peut pas transformer un directeur de chez Poulina ou un prof. Universitaire du jour au lendemain en ministre de nos institutions sans grimper les échelons...
-->
il faut arrêter de parachuter des arrivistes sans aucune expérience institutionnelle à la tête de nos ministère.


En Allemagne il faut gravir les échelons au sein des partis politiques et des institutions allemandes afin d'avoir un poste de ministre ou de haut fonctionnaire.
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Je vous propose de lire le CV du Président de la Bavière (Allemagne) de Dr. Markus Söder
https://www.bayern.de/staatsregierung/ministerpraesident/

-->
Oui, Mr. Dr. Markus Söder a dû grimper les échelons entre 1983-2018 au sein des institutions allemandes afin de devenir le 16. Mars 2018 le Président de la Bavière.


Je reviens au cas de la Tunisie:
Il est très important que nos hauts fonctionnaires évoluent d'abord au sein de la fonction publique et dans nos institutions et de suivre ainsi la courbe naturelle de l'avancement et de la promotion interne (gravir les échelons).

Je soutiens ainsi le choix de nommer Madame Sihem Boughdiri afin de diriger le ministère de l'économie, des Finances et de l'Investissement et ceci vu son expérience au sein de ce Ministère.

@Aux Commentateurs: un titre de prof. Universitaire ou de diplômés des hautes écoles internationales n'est pas une protection contre l'idiotie, il faut plutôt montrer ses compétences sur le terrain et pour cela il faut gravir/grimper les échelons afin de convaincre.

Bonne journée,

Bonne chance et bon courage à Madame Sihem Boughdiri

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
DHEJ
Ton quitus fiscal..
a posté le 03-08-2021 à 21:36
Si non consomme le plaisir et tais-toi@