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Chroniques
La faiblesse du gouvernement Mechichi est à inscrire dans les annales
Par Nizar Bahloul
12/04/2021 | 16:59
7 min
La faiblesse du gouvernement Mechichi est à inscrire dans les annales

 

Il est jeune, il est issu de la classe moyenne qui s’est battue pour réussir, il est un parfait produit de l’administration tunisienne et il a tout pour réussir. Pourtant, et avec grand regret, force est de constater que notre chef du gouvernement Hichem Mechichi est le plus faible chef du gouvernement / Premier ministre de l’Histoire de Tunisie. Encore plus faible que Hamadi Jebali qui cherchait son gouvernement et de Ali Laârayedh qui fut surpris par derrière quand il attendait ses adversaires par devant.

Plusieurs de nos proches amis (lecteurs, lobbys, clients) nous ont reproché notre sévérité vis-à-vis de Hichem Mechichi en nous invitant d’être plus cléments envers lui, de le laisser travailler et de l’encourager à aller de l’avant. Il fallait comprendre, argumentent-ils, qu’il a pris la commande d’un pays au bord de la faillite, en pleine crise politique, économique et sanitaire, qu’il n’avait d’autre choix que de trahir le président et de s’allier aux blocs majoritaires du Parlement, qu’il n’avait pas de background politique, etc.

Tout ceci est vrai et à prendre en considération dans toute analyse sur les performances et les contreperformances du chef du gouvernement. Sauf qu’il est des moments où l’on se doit, en tant que média responsable, de tirer la sonnette d’alarme, voire de crier stop, basta, ça suffit.

Hichem Mechichi a montré qu’il est limité et irréfléchi et est une marionnette entre les mains des lobbys islamistes. On a beau lui chercher des excuses pour certains de ses actes, on ne lui en trouve pas.

 

Pour justifier ce triste constat, je rebondis sur trois événements qui ont eu lieu cette semaine.

Le premier est cet huissier envoyé par la CNSS pour saisir des biens de la radio Shems FM pour défaut de paiement des cotisations sociales.

Cette radio, fondée par Cyrine Ben Ali fille de l’ancien président de la République, a été confisquée en 2011. Elle a toujours figuré parmi les radios les plus écoutées du pays. Sauf qu’elle a toujours été déficitaire, demandant régulièrement le secours de la holding de l’Etat, El Karama. Comment se fait-il qu’une radio de l’Etat ne paie pas les cotisations sociales de ses employés ? Allez comprendre ! On ne compte plus les entreprises privées lynchées sur la place publique pour les mêmes faits et dont les patrons sont systématiquement qualifiés de voleurs et de corrompus.

Les précédents gouvernements ont essayé de vendre cette radio à des privés, mais ils se sont cassé les dents, car l’Etat surévalue ce bien. Il veut vendre Shems avec ses créances abyssales, chose que les investisseurs refusent. En dépit de son audience, son déficit ne fait que se creuser d’un mois à l’autre.

Pour résoudre le problème de Shems, il n’y a pas 36.000 solutions, il faut rééquilibrer ses comptes. Il faut donc un bon manager. Son business model est basé essentiellement sur les recettes publicitaires, il lui faut donc quelqu’un capable de lui générer de la publicité en adéquation avec sa formidable audience.

Au lieu de trouver ce bon manager expérimenté en la matière (une perle rare, à vrai dire), Hichem Mechichi a nommé à la tête de Shems une journaliste sans expérience aucune dans la direction des médias !

Si l’on ramène un journaliste pour diriger un média, c’est que l’on cherche à résoudre un problème avec le contenu. Or il n’y a pas de souci particulier avec la programmation et la rédaction de la radio, la preuve son audience. Pourquoi donc nommer une journaliste ? Sans faire de procès d’intention, disons que Hichem Mechichi donne l’impression qu’il veut changer la ligne éditoriale de la radio. Ceci sur le fond. Sur la forme, et alors que la radio est gérée par l’Etat, Hichem Mechichi n’a consulté personne avant de nommer la nouvelle directrice générale, alors qu’il devait obligatoirement obtenir l’avis conforme de la Haica, gendarme de l’audiovisuel, comme le mentionne le décret-loi 116.

 

Le deuxième événement de la période passée est la nomination du journaliste Kamel Ben Younes à la tête de l’agence de presse publique Tunis Afrique Presse (Tap). Une nomination qui a déclenché l’ire du personnel, en sit-in lui aussi.

La Tap n’est pas déficitaire, mais son aura d’antan a disparu. Un journaliste à sa tête pourrait la revigorer et c’était l’objectif de l’ancienne PDG, la journaliste Mouna Mtibâa. Pourquoi la remplacer alors qu’elle n’a pas encore un an à ce poste ? Allez comprendre ! Remplacer une journaliste par un autre n’est pas critiquable en soi, sauf que Kamel Ben Younes n’est pas la bonne personne. Son pédigrée ne lui permet pas de diriger une agence publique, lui qui a toujours été un journaliste politisé. Il était islamiste, quand il était étudiant, proche du RCD et des sphères du pouvoir sous Ben Ali et, depuis la révolution, proche d’Ennahdha et des sphères du nouveau pouvoir. Il est libre de ses choix politiques, mais il doit assumer leurs conséquences. En aucun cas, il ne peut diriger une agence publique, dont la neutralité et l’équidistance avec toutes les tendances politiques est une exigence.

En nommant Kamel Ben Younes, Hichem Mechichi donne l’impression qu’il a répondu favorablement à une demande d’Enanhdha, le parti islamiste qui n’a jamais caché sa volonté de faire main basse sur toutes les structures de l’Etat, dont les médias, surtout les médias. Cette génuflexion devant Ennahdha est juste insupportable.

 

Le troisième événement est ce couvre-feu de 19 heures proposé par le comité scientifique de lutte contre le Covid-19 et validé par Hichem Mechichi.

Comme chacun sait, ce type de décision est impopulaire. Les gens sont lassés, exténués, appauvris par ces mesures sanitaires. Un peu partout dans le monde, on observe des manifestations pour protester contre les décisions gouvernementales de restrictions liées au Covid-19. Sauf que voilà, on n’y peut rien, ces mesures sont nécessaires, surtout quand le taux de contamination est élevé et que les lits d’hôpitaux se font rares. C’est le cas de la Tunisie et la décision de Mechichi est sensée. Elle est liberticide et impopulaire, mais elle porte un sens.

Ce qui n’a pas de sens, en revanche, c’est qu’une telle décision n’a pas été accompagnée par les mesures économiques nécessaires. Il fallait que les syndicats représentatifs des cafés et restaurants crient au scandale et au secours pour que Mechichi se rappelle de l’existence de ces gens que le couvre-feu va mettre sur le tapis. Bon à rappeler, le chiffre d’affaires généré par les cafés durant le mois de ramadan est équivalent au chiffre généré durant les onze autres mois de l’année. Si l’on prive de travail nocturne les cafés, pour la deuxième année de suite, cela signifie la banqueroute pour eux et le chômage pour les dizaines de milliers de leurs personnels.

Hichem Mechichi devait obligatoirement penser aux conséquences économiques de sa décision politique avant de décider le couvre-feu et les nouvelles mesures.

Rebondissement le 9 avril, au matin, quand Kaïs Saïed rencontra Hichem Mechichi. Le président de la République a quasiment sermonné le chef du gouvernement à propos des nouvelles mesures sanitaires. Plutôt que de défendre son choix, éminemment politique et faisant partie totale de ses prérogatives, Hichem Mechichi s’est réfugié derrière le conseil scientifique. « Le choix est politique », réplique le président du tac au tac.

Rétropédalage immédiat, le chef du gouvernement décida enfin de retarder le couvre-feu à 22 heures le lendemain.

S’il faut une preuve pour démontrer la faiblesse de Hichem Mechichi, c’est bien celle-là !

S’il était sûr de la justesse de ses choix et s’il voulait jouir de toutes ses prérogatives, gravées dans la Constitution, Hichem Mechichi ne devait en aucun cas rétropédaler devant le président. Il se devait de dire au président que l’instauration du couvre-feu à 19 heures est une nécessité sanitaire et lui rappeler que les taux d’occupation des lits d’hôpitaux étaient à 100% dans certaines régions. Il se devait de demander au président de ne pas piétiner ses prérogatives.

Sauf que Hichem Mechichi a été faible et a préféré rétropédaler devant un président de la République populiste à jamais.

 

La vérité est que le couvre-feu à 19 heures est une aberration. Les bus et métros sont bondés tout au long de la journée, ce ne sont pas les sorties nocturnes qui vont changer grand-chose. Sa décision première étouffe l’économie et la société et il l’a prise sans penser aux conséquences et sans prendre les mesures d’accompagnement adéquates.

A la base, Hichem Mechichi était faible devant le conseil scientifique en suivant, sans réfléchir, leurs recommandations. En cédant aux directives du président de la République, il n’a fait que corriger sa faute par une autre faute.

Cette faiblesse de Hichem Mechichi s’accompagne par la faiblesse de tout son gouvernement. Comme chacun sait, la moitié des ministres chapeaute deux ministères par intérim. C’est juste inhumain ! Un département ministériel exige la présence totale et permanente d’un ministre. Des départements qui fonctionnent, depuis des mois, avec des ministres présents la moitié du temps, ne peuvent en aucun cas fonctionner normalement.

Hichem Mechichi est faible, il est fatigué, il prend de mauvaises décisions, il hésite, il rétropédale, il ne défend pas ses prérogatives, il se fait manipuler. C’est un triste constat pour ce jeune quadra qui a raté son rendez-vous avec l’Histoire.

Par Nizar Bahloul
12/04/2021 | 16:59
7 min
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Commentaires
observator
Hichem Mechichi fait ce qu'il peut
a posté le 13-04-2021 à 13:27
dans un pays gangrené par la mafia qui le pille qui n'hésite pas à s'Allier avec le diable pour bloquer toute réforme du pays dans l'intérêt des tunisiens.
Il me fait rire Nizar Bahloul avec toutes ses contrevérités.
En voici quelques-unes :
D'abord les meilleurs indicateurs ont été obtenus durant le mandat de Laarayeth et Jbali. Croissance 3.7% ...chômage abaissé de 18 à 25 %.....
Les copains de Mr Bahloul ont fait tout fait pour faire échouer la Troïka.
Bizarre Mr Bahloul ne cite ni Jomaa ni Chahed. A partir de 2014 la corruption est répartie de plus belle. Le plus grand échec de gouvernement a été celui de Jommaa et surtout Chahed . Ce dernier pendant 3 ans il a miné le pays . Pendant le règne du Nidaa ( 5 ans + 1 an jomaa) la dette du pays a été multipliée par deux , le dinar a perdu 40% de sa valeur..la corruption a atteint des sommets.....
Qui a encore aggravé la situation de Radio Chems? Qui a nommé Mme Rahoui à sa tête et pourquoi ? C'est Chahed Mr Bahloul.
Vous ne faites aucune mention de cette période noire pour le pays 2014 à 2019.
Et vous vous en prenez à Mr Mechichi qui n'a que 7 mois à la tete du gouvernement.
Et l'on connait tous les obstacles qu'on tente de dresser contre lui.
Parce que tout simplement il a refusé d'être un pion au service de cette mafia qui pille le pays.
La mafia qui détient les banques qui importe le blé cancérigène les poubelles chimiques pour empoisonner le sous-sol du pays..qui a mis la main sur l'huile d'olive...les dattes ...le pain des tunisiens...cette mafia qui détruit le pays qui asservit les tunisiens.....jusque dans leur survie......
Aujourdhui la réussite ou non d'un gouvernement est tributaire de l'issue du combat entre, d'une part les forces vives du pays qui soutiennent le processus démocratique et l'?tat de droit et des institutions car ces forces pensent que seul ce système est garant de la réussite du pays pour l'ensemble des tunisiens avec dignité et d'autre part, les forces corrompues mafieuses qui pillent le pays et ne veulent à aucun prix céder et s'opposent à tout changement qualitatif et réformateur dans ce pays. Car elles pensent et à juste titre qu'elles n'aura pas la place et les privilèges dont elle dispose depuis la dictature corrompue.
Ces forces mafieuses ont fait leur fortune dans un système dictatorial pourri sans trop suer illégalement sur le dos des forces laborieuses.
Avec ce système mafieux, on le voit le sous-développement et la misère est lot de l'écrasante majorité des tunisiens . Le système mafieux basé sur la rente la mahsoubia est générateur de blocage de pauvreté et de misère dans tous les demandes.
Mr Mechichi a refusé d'être un pion et a joué la carte de la légalité institutionnelle . Il gère le pays avec les moyens à sa disposition dans une période instable.
Exemple, il nomme un pdg à la TAP et les forces corrompues font tout pour le bloquer.
Le jour où le camp de la voie démocratique du travail des libertés et de la modernité s'imposera contre la mafia qui étrangle le pays. A partir de ce moment on pourra reformer le pays dans l'intérêt de tous les tunisiens et le moderniser. Et tout gouvernement pourra réussir.
OUI
Bravo!
a posté le à 11:06
La Mafia Islamiste avec son ghanouchien corrompu jusqu'à l'os et ses complices vendus aux affaires juteuses sont finis.
Leur agonie est actée depuis que les Turques et les Qataris les ont laissé tomber. Vive KS le président propre qui combat la sale mafia "Islamo-affairiste".
Ennaj
Meechichi mê yem chychy
a posté le 13-04-2021 à 12:33
Et évidemment il veut satisfaire ceux qui tiennent les cordelettes de la marionnette... Résultats le pays ne peut que s'enliser de plus en plus chaque jour.... Chwêyê Qdar lel cha3b al mankoub
Excursionniste
Alerte Rouge
a posté le 13-04-2021 à 00:28
Rétropédaler est mieux que de continuer dans un mauvais sens. Certaines décisions nécessitent des consultations et des révisions, par contre d'autres ne supportent pas la moindre faute ou hésitation. Les mesures pour cette crise sanitaire doivent suivre l'évolution et s'adapter à d'autre facteurs, il n'y a pas une mesure valable partout. Et à l'origine la prérogative d'établir le couvre-feu n'appartenait pas au gouvernement...

La comparaison de l'état pandémique avec des pays européens ne se fait pas à travers les résultats finales. Tout fonctionne à l'aveugle dans ce pays... La situation financière et économique sera bientôt incontrôlable, il faut continuer à poursuivre attentivement les compteurs, en attendant une alternative à ce gouvernement, ou un miracle !

mansour
Cette attitude servile et à-plat-ventre de Hichem Mechichi
a posté le 12-04-2021 à 23:21
le pousse dans une allégeance servile et humiliante au service de la dictature islamiste de son employeur l'islamiste frere musulman salafiste Rached Ghannouchi+Ennahdha-Al Karama et Qalb Tounes
Achille
@Nizar Bahloul
a posté le 12-04-2021 à 19:20
Donc Nizar Bahloul, voila ce que personnellement moi j'ai compris :

J'ai compris que vous appelez le Chef du Gouvernement a désobéir a son Président de la République tout en ne prenant pas l'avis de la société civile concernant ce qui est ni plus ni moins une question vitale de survie ! Pour travailler, pour pouvoir vivre et subvenir aux besoins de soi même ou de sa famille.

Vous voulez donc un Chef du Gouvernement qui prend une décision majeure sans consulter son Président de la République et en disant donc au peuple d'aller bien se faire voir ailleurs s'il y est.

Mais... mais ! attendez, tout en disant dans votre article que le couvre feu a 19h impacte la survie d'une partie de la société qui a besoin de bosser au dela de cette limite. Et en ayant conscience qu'un couvre feu a cet heure ne ferait que amasser les gens les uns sur les autres dans les bus, les stations, etc.. pour pouvoir en attraper un et foutre le camp vite fait a la maison dans une sorte de de pagaille et de chaos. C'est ça l'idée non ?

Vous demandez donc au Chef du Gouvernement de maintenir sa décision que vous trouvez absurde juste pour ne pas être faible a vos yeux, et celui des autres qui verrait en ça de la faiblesse.
Vous l'invitez a devenir une sorte de dictateur ne consultant ni la population ni son Président de la République qui l'a nommé ni la logique scientifique que vous venez d'énoncer celui d'un couvre feu trop rapproché de l'heure de pointe mais en nous parlant de ...démocratie ? et de responsabilité ?

Sur le point islamiste je suis tout a fait d'accord, le Chef du Gouvernement n'a pas a obéir déja a personne de ce qui se présente comme étant une assemblé représentante du peuple mais qui ne l'est absolument pas, c'est une structure infiltré et gangrené par les mercenaires tueurs de musulmans sous commandement américain. l'ARP est sous commandement americaine !

Je salue votre patriotisme.
Et j'aimerais donc rajouter a ce que vous dite, et m'adresser au Chef du Gouvernement, et lui rappeler son titre de Chef du GOUVERNEMENT donc titre de l'ETAT !
L'ETAT n'obéit et n'a d'ordre a recevoir d'aucune structure, c'est l'ETAT qui gouverne le pays. En étant missionné de l'intérêt nationale qu'il défend contre toute structure, organisme, figure,
personne qui le menacerait directement ou indirectement. Et ceci bien sur inclut la sécurité de l'ETAT en lui même, quand on menace la sécurité de l'ETAT c'est qu'on menace la République ! Et quand on ne respecte pas l'ETAT c'est qu'on ne respecte pas la République !

Monsieur le Chef du Gouvernement non seulement n'a aucun ordre a recevoir d'une structure exogène a l'ETAT mais qui est aussi une structure exogène a la République, ennemi de la République car elle est aux mains de l'ennemi !
Et le Chef du Gouvernement doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour justement neutraliser cette structure qui est au main de l'ennemi pour neutraliser l'ennemi.

Monsieur le Chef du Gouvernement est un Patriote, nous avons confiance en lui, il ne trahira jamais la République, il ne trahira jamais la Tunisie.
Il travaillera main dans la main avec son Président de la République, il suivra ses directives et veillera a ce que le Président de la République puisse avoir toute l'amplitude nécessaire en vu de défendre le pays et le reprendre des mains de l'ennemi, c'est ça la tache du chef du gouvernement.
Archange
Communiqué
a posté le à 10:06
Merci pour le communiqué officiel de la présidence du gouvernement !

Cordialement
Alya
Le 3 eme chapitre
a posté le 12-04-2021 à 18:46
Je vous suis a 100/100 en ce qui concerne les 2 premiers chapitres . Concernant l heure du couvre feu, j aurais été aussi maladroite que lui. D une part et en tant que médecin, je constate une situation sanitaire catastrophique. D autre part j affronte une population relativement jeune et au bord de l agonie économique et sociale. Cette population est très peu concernée par les formes graves du covid, elle travaille dans un secteur informel, ou pseudo formel et donc impossible à accompagner en vu de ses déclarations fiscales
OUI
Faiblesse de Hichem Mechichi ? La verité est que..
a posté le 12-04-2021 à 17:35
On dit en Allemand: "Die Kirsche im Dorf lassen", cad : n'en faites pas trop, tenez-vous en aux faits .

Dans une démocratie, tout gouvernement a besoin d'une majorité politique solide et loyale. Puisqu'ici M. Hichem Mechichi n'a même pas son propre parti politique et a peine un soutien médiatique, ce n'est absolument pas surprenant qu'il soit aujourd'hui suspendu en l'air, mais cela ne dépend pas nécessairement de la personne de M. Hichem Mechichi et de son gouvernement.

En tunisien on dit : "3irs min ghirr ammali mouch 3irs".
Qui veut organiser un mariage a besoin de beaucoup de parents, d'une grande famille et de nombreuses connaissances, sinon rien ne se fait.

Et pourtant et pourtant , malgré tout M. Hichem Mechichi fait son travail avec bravoure et beaucoup d´intelligence!
Hafedh
Leçon en Allemand
a posté le à 11:44
Le proverbe dit: "Die Kirche im Dorf lassen" et pas "Kirsche" et la traduction correcte est: "laisser l'église dans le village" (Kirsche c'est les "cerises")
Donc je vous encourage à continuer d'apprendre des proverbes allemands et surtout en laissant l'église et la mosquée loin de la politique.


Compteur
le score :
a posté le à 15:59
Hafedh : 1 point
OUI : zéro pointé
aldo
==== ET AUSSI ====
a posté le 12-04-2021 à 17:12
à lui mettre dans l'anal ! le vaut rien , traitre et minable .
A4
Enarque !
a posté le 12-04-2021 à 16:54
Il ne faut pas trop lui demander, après tout ce n'est qu'un énarque !!!