L’ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Kamel Jendoubi, est revenu, lundi 28 novembre 2022, sur le déroulement des élections législatives anticipées prévues en décembre.
Invité d’Elyes Gharbi dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM, il a signalé que l’environnement et le contexte dans lesquels se déroulent des élections étaient déterminants de l’ensemble du processus. Il a rappelé, dans ce sens, que les législatives anticipées auraient lieu dans un climat où le président de la République décide de tout et n’est responsable de rien.
Évoquant le décret 54, il a affirmé que cela aurait un impact négatif sur les élections car il « pousserait les gens à l’autocensure ». Il a ajouté que la confiance que l’Isie devrait instaurer pour mener à bien sa mission et permettre un bon déroulement des élections avait été sapée. « L’Isie actuelle n’a rien à voir avec celle de 2011 », a-t-il lancé.
Commentant le projet de Kaïs Saïed présenté comme étant une rectification de la trajectoire démocratique, Kamel Jendoubi a avancé que le chef de l’État avait usé de ruse et dupé les Tunisiens. Selon l’ancien président de l’Isie, Kaïs Saïed n’a pas dévoilé son projet lors de sa campagne électorale rappelant par la même occasion qu’il avait été élu sur la base d’une constitution qu’il a bafouée plus tard et alors que son adversaire était en prison, en référence à Nabil Karoui. « Kaïs Saïed n’est plus le président de tous les Tunisiens. Il n’est le président que d’une partie des Tunisiens, ceux qui le soutiennent et approuvent le 25-Juillet », a-t-il indiqué.
Kamel Jendoubi a signalé que Kaïs Saïed était en campagne perpétuelle et que son rôle se limitait à démontrer qu’il a raison. « Il parle au nom du peuple et se substitue même au peuple », a-t-il ajouté notant que la nouvelle constitution a été votée par 90% des 30% des électeurs qui ont participé et sans qu’un seuil n’ait été fixé pour approuver le projet.
Il a estimé que Kaïs Saïed avait mis tout le monde devant le fait accompli précisant qu’actuellement le seul concerné par les élections anticipées est Kaïs Saïed qui souhaite se garantir une nouvelle légitimité.
N.J.
Il parlepourne rien dire ou à lâcher des bêtises , il plus bête que ses chaussures et l'on comprend toujours pas pourquoi cet énergumène et ses semblables, de nahdha, insistent à être dans la politique ? Est-ce que la politique est tellement lucrative ?
Du moins pour les malhonnêtes comme nahdha; là c'est certain.
L'autre m'a dit pourquoi parler toujours de nahdha, de lui dire qui c'est qui a masacre l'économie tunisienne pendant onze ans ou bien ?il fait semblant d'être innocent come tousles mafieux nahdhaouis quand ils insultent ceux qui sont comme des épines dans leurs gorges, ou qui leur enlèvent le sang pourri et dévoilent leur esprits infecté plein de manigances.
Kamcha hmal et himmal.
Il faut avouer, qu'il est bien loin d'être une lumière.
je pense sincèrement que ce genre de personne représente un danger énorme à la Tunisie quel que soit sa position, il profite de l'immunité pour dire tout et n'importe quoi, il sait qu'il ne pourra pas être poursuivi lorsqu'il est dans sa position actuelle, ce qu'il dit est en qque sorte ce que l'ONU pense , mais on n'a pas a etre sous l'égide de l'ONU quand on est dans notre pays , ceci dit , je confirme que je ne suis pas de bord de KS , mais ce type de comportement est une sorte de trahison camouflée.
Merci
Il ne peut ignorer toutes les turpitudes des gouvernements successifs soumis au diktat de Ennahdha et ses suiveurs.
Il ne peut négliger les achats de vote, les irrégularités, ni le fait que le pays durant toute cette période était à la merci d'une minorité qui faisait et défaisait les gouvernements....
Il ne peut, surtout, oublier les assassinats et les terreurs de toutes sortes qui ont insufflé la violence au sein d'un pays qui n'en avait pas besoin tant le sentiment et le désir du Commun y manquent.
Kais Saied joue personnel, et coalise contre lui des gens qu'on aurait cru si opposés.
On doit lui reconnaître la volonté de nous débarrasser de la gangraine islamiste et de prétendre mettre fin à toutes les corruptions. Il se pourrait que le challenge soit hors de portée, mais au moins il le tente.
Les gens qui le combattent par tous les moyens paraissent si habiles dans les montages de groupements, d'assemblages hétéroclites, alors que nous savons d'où ils parlent et avec qui ils font cause commune.
Pour certains, ils ont dirigé à des postes importants ce pays, ont accepté toutes les combines, ont fait le dos rond pour d'autres, et nous connaissons le résultat.
Si le pays va mal, l'esprit public l'illustre par les manquements à tout, y compris à la civilité.
Kais Saied me semble moins pure, comme dirait un enfant, que toute cette camarilla de parvenus dont je pressens que seuls l'envie et l'amour du pouvoir avec ses avantages les meuvent.
Alors, monsieur Jendoubi, on ne doit pas se coucher devant l'iniquité, l'injustice, ou le pouvoir personnel, mais il est des moments où le choix nous est dicté par la situation.
Je n'ai pas d'affinité avec tel ou tel, et je tente honnêtement de voir clair dans ce marigaux, et tout bien considéré je me refuse hurler avec les loups.
Les vierges effarouchées sont si nombreuses à crier au loup, et je ne souviens pas qu'elles furent si vaillants lorsque Ghannouchi et les siens faisaient régner leur Ordre.
Ce n'est pas si vieux, la mémoire en est encore marquée.
Alors, prêtez pas votre concours à un dessein qui nous avait conduit au naufrage.