Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 5 mars 2021, une délégation de la ville de Ben Guerdène composée de quelques membres des familles des martyrs et blessés de la bataille qui a secoué la ville en mars 2016.
La ville de Ben Guerdène a été durant plus de deux jours le théâtre d’une bataille sanglante qui aura fait dix-huit morts entre civils et membres des forces armées. Neuf autres personnes ont été blessées lors de cette attaque qui a permis de neutraliser trente-cinq terroristes et d'en arrêter sept.
Retraçant le déroulement de cette « épopée », le président de la République a salué les actes héroïques des habitants de la ville, lit-on dans un communiqué de la présidence.
« En mars (1956) la Tunisie a eu son indépendance et en mars (2016) aussi nos forces armées et sécuritaires et les civils ont fait face aux envahisseurs (…) La cohésion entre citoyens et nos forces militaires, ce jour-là, était une preuve qu’il n’ y avait guère de place pour ceux qui souhaitent pousser l’Etat à crouler», a-t-il rappelé.
Soulignant que ce qu’il s’est passé à Ben Guerdène était « une leçon pour ceux qui pensaient être capables d'envahir la Tunisie » (en référence aux terroristes infiltrés depuis la Libye, ndlr) et « une preuve de la cohésion de l’Etat », Kaïs Saïed a réitéré la nécessité de continuer la lutte contre les terroristes et le terrorisme.
Le locataire de Carthage a, dans ce contexte, mis en garde contre le terrorisme intellectuel le qualifiant de la forme de terrorisme la plus dangereuse.
Évoquant les conditions socio-économiques des familles des martyrs de la bataille de Ben Guerdène, Kaïs Saïed a mis l’accent sur l’importance de continuer à les soutenir en reconnaissance de l’abnégation dont elles ont fait preuve et à répondre aux attentes de la région en termes de développement.
« Malheureusement, comme vous l’avez constaté, l’instabilité politique est un frein à la satisfaction des revendications et attentes de Ben Guerdène (…) La souffrance des Tunisiens est grande et cela n’est que le fruit des politiques et des choix foireux qu’on insiste à reproduire. La situation s’est dégradée car plusieurs n’ont pas su tirer les bonnes leçons. Les Tunisiens veulent écrire une nouvelle histoire alors que certains tirent vers le passé et créent des crises pour rester au pouvoir ou y accéder même si le prix est de passer sur les corps des Tunisiens », a-t-il précisé en référence à la crise qui ecoue, actuellement, le sommet de l'Etat.
N.J.
Bon , sinon quoi , et après ?
On est bien avancé !
Il n'y aura de toute façon jamais une action concrète , et visible sur le terrain , de la part de Mr K.Saied !
Voilà un chef d'état qui n'agit donc pas , et pire , qui s'interdit d'agir sur quoique ce soit !
Soumettre des citoyens innocents à un tel régime ne doit-il pas être assimilé à un acte de torture sauvage !
Et de fait, un responsable à ce niveau s'adressant à la société doit dire l'esprit des choses, leur signification pour être entendu de tous et au mieux compris.
Il dit juste lorsqu'il vise les ambitieux, les gens prêts à passer sur le corps d'autrui pour arriver.
Beaucoup se reconnaîtront à travers ce portrait peu glorieux, mais très réaliste.
Ceux qui sont prêts à tout pour garder le pouvoir, aussi.
En ces temps de courbettes et de génuflexions devant les obscurantistes, où nombre de présomptueux se laissent acheter pour deux sous devant quoi ils se laissent traîner, c'est de l'hygiène sociale que de dire son mépris pour cette race.
On croirait presque que l'humeur de cet homme est trop aristocratique pour un peuple de paysans cloués à leur moyen-âge.
Paysans des villes ou des campagnes, ils sont amateurs de pouvoirs personnels, de figures tutélaires, de guides, c'est pourquoi les islamistes don't dans leur bain ausi bien lorsqu'il s'agit d'élections nationales qu'estuandiantines.
C'est presqu'une une absurdité intellectuelle que de confier la responsabilité aux partisans de l'absolutisme, les dogmatiques, le soin de contribuer à la gestion du conseil scientifique d'une université.
C'est antinomique en raison, une faute politique et un complot contre le savoir.
C'est peut-être pour cela que K. Saied recourt à la langue littéraire, un peu comme le prêtre disant la messe en latin, au moins on est sûr que tout le monde n'y comprend rien mais en saisit l'esprit de ce avec quoi il communie.
Sinon les flous et les questionnements vont demeurer indéfiniment pour manque de crédibilité.
Arrivé au pouvoir en 2019, vous pensez que c'est à KS de mener une enquête sur des évènements qui ont eu lieu en 2016. . . ?
MPP.