Inscription des décédés aux élections : Anouar Ben Hassen explique
L’ancien président par intérim de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Anouar Ben Hassen a précisé, dans un post Facebook datant de ce lundi 19 août 2019, qu’il existe deux systèmes de carte d’identité nationale à savoir celui avant 1993 et celui après.
M. Ben Hassen a, en effet, expliqué que, selon le système des cartes d’identité en vigueur avant 1993, le numéro de la carte d’identité d’un citoyen décédé est octroyé à un autre alors que selon le 2ème système, cette pratique est abandonnée.
Ainsi, depuis 1993, aucun numéro de carte d’identité d’un citoyen décédé n’est accordé à un autre et chaque numéro reste spécifique à un seul citoyen même après son décès. Ceci explique, donc, que les numéros des cartes d’identité nationales dépassent le nombre d’habitants.
Egalement, les bases de données des cartes d’identité nationales ne contiennent pas les données des anciennes cartes d’identité.
Ces mêmes données ne figurent pas dans la base de données des citoyens inscrits aux élections.
De ce fait, le numéro de l’ancienne carte d’identité d’un citoyen décédé pourrait être accordé à un électeur inscrit. Ainsi en tapant le code SMS *195*numéro de la CIN#, le même numéro de la carte d’identité s’affiche alors qu’il ne s’agit pas de la même personne.
Il faudra, alors, vérifier davantage par le biais du nom, prénom et la date de naissance. Sans cette vérification, il sera conclu, à tort, qu’un citoyen décédé avait été inscrit et voté.
Anouar Ben Hassen a, par ailleurs, rappelé qu’en 2014 une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République dénonçant l’existence des citoyens décédés inscrits aux élections.
Il s’est avéré, par la suite, que cette plainte était infondée et depuis, cette affaire a été close.
Cette explication vient en réponse à plusieurs citoyens qui se sont étonnés de voir les numéros des anciennes cartes d’identité inscrits aux élections accusant l’Isie de falsification. Ces citoyens ont exprimé, d’ailleurs, leur indignation sur la toile revendiquant des éclaircissements de la part de l’Isie.
B.L
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Commentaires (3)
CommenterLa transparence est possible.
Par exemple BCE
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