L'ancien ministre et ancien leader du mouvement Ennahdha, Imed Hammami a considéré qu'il était sur la bonne voie. Il a affirmé avoir procédé à plusieurs remises en question. M. Hammami a indiqué qu'il participera à la création d'une nouvelle structure à vocation politique. Il a expliqué qu'il s'agira probablement d'un think tank dédié à l'élaboration de solutions et de propositions. Il a considéré que l'initiative « Pour que le peuple triomphe » était un échec et que les défaillances des structures politiques telles que les partis et les mouvements résultaient des convictions idéologiques.
Invité le 29 novembre 2022 à l'émission "Politica" animée par Zouhair El Jiss et diffusée sur les ondes de la radio Jawhara Fm, Imed Hammami a estimé que la dernière décennie avait témoigné d'un recours excessif à la liberté. Ceci à conduit au chaos et l'impossibilité de gouverner le pays. Il a, également, insinué que les magistrats représentaient un État à l'intérieur de l'État tunisien et a estimé qu'ils avaient essayé d'imposer leur dictature.
Imed Hammami s'en est, également, pris à l'UGTT. Sans citer la centrale syndicale, il a évoqué une exagération dans le recours au militantisme syndical et une mauvaise utilisation des droits et des libertés. Ceci aurait porté préjudice aux intérêts des citoyens, aggravé la situation économique du pays et causé la régression du pouvoir d'achat.
« Je suis en faveur du maintien de l'ordre. Je soutiens l'application de la loi. Je suis en faveur de la discipline... Nous prenons pour exemple des États-Unis d'Amérique, de l'Angleterre, de la France ou de l'Allemagne sans étudier l'histoire... Ces pays ont pris de nombreuses mesures relatives à l'application de la loi et du maintien de l'ordre et de la discipline. Le citoyen a des droits et des obligations », a-t-il ajouté.
L'ancien leader d'Ennahdha a affirmé qu'il avait quitté le parti depuis 2020 et qu'il ne s'agissait pas d'une manœuvre afin de sauver sa peau. Il a expliqué que son engagement envers la Tunisie le poussait à soutenir le président de la République, Kaïs Saïed. Il a, aussi, révélé qu'il se présentera comme candidat aux élections des membres du Conseil national des régions et des districts.
S.G
Wallahi vous faites pitié nahdha tellement vous jouez le cirque .
'?amaltou el âar .
C'est honteux à ne point en finir.
Ti yz'iwou ihchmou mayrra âala rwahkoum