Lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi 11 octobre 2018, le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Imed Daïmi a présenté des « preuves » impliquant le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib dans une affaire de corruption concernant le groupe Setcar.
M. Daïmi a, en effet, expliqué qu’il s’est adressé à l’INLUCC en décembre 2017 à propos d’une transaction entre Setcar et la Société des transports de Tunis (Transtu), relative à l’acquisition de 494 bus, d’une valeur de 180 MD.
Selon lui, malgré les données prouvant l’affaire de corruption et qui ont été présentées dans le rapport soumis à l’INLUCC en mars 2018, l’Instance n’a pas réagi et n’a fourni aucun effort pour obtenir les documents incriminant cette transaction.
« Nous avons senti un traitement suspect de cette affaire de la part de l’INLUCC, alors nous avons soumis un rapport détaillé auprès du pôle judiciaire financier, le 21 juin 2018 et l’affaire a été déférée au ministère public. Cela signifie qu’il s’agit bel et bien d’une affaire de corruption. Le lendemain, nous avons reçu une correspondance de l’INLUCC réfutant tout soupçon de corruption et indiquant uniquement l’existence de quelques défections techniques. Je n’ai pas été auditionné, ni l’équipe qui était chargé de la rédaction du rapport et l’affaire a été classée prouvant la négligence, l’incompétence et la complicité avec Setcar. J’ai exhorté l’INLUCC ensuite, à se retirer de l’affaire car elle avait perdu sa crédibilité», précise Imed Daïmi.
Et d’ajouter que le 18 juillet 2018, le ministre du Transport, Radhouane Ayara a appelé à annuler la transaction ainsi qu’à indemniser les parties sinistrées suite aux graves infractions dans cette affaire. M. Ayara a été, par la suite, sujet à plusieurs pressions, toujours selon le député Harak.
B.L
Commentaires (7)
Commenterlâche
Hibernatus,
Indigne
Le véreux,l'intrigant et le malveillant CPR Imed Daïmi
Crédibilité
Accuser les autres de ses propres turpitudes...
Certains croient même que cela aura le don de couvrir le tintamarre que font les casseroles qu'ils traînent eux-mêmes !
Surtout quand on a "le courage" de porter des accusations, bien à l'abri de l'immunité parlementaire scélérate !
SETCAR vient de faire la preuve de sa bonne gestion, comme de l'absence de toute corruption dont l'accuse le porte-flingue du tartour.
Bien, mais pas suffisant.
Reste maintenant, et malgré l'immunité parlementaire derrière laquelle il s'abrite, à porter plainte contre le diffamateur-amateur, avec constitution de partie civile (pour éviter l'enterrement de l'affaire) !
Maxula.