
« Les énormes sacrifices consentis par le leader Habib Bourguiba, premier président de la République, en compagnie d’hommes valeureux, pour la libération de la Tunisie et son développement sont loin de se compter. C'est pour cela que nous l'avons aimé, respecté et que nous avons travaillé durant des années sous ses ordres, au sein de notre armée populaire et de notre gouvernement. Face à sa sénilité et à l’aggravation de son état de santé et se fondant sur le rapport médical y afférent, le devoir national nous impose de le déclarer dans l’incapacité absolue d’assumer les charges de la présidence de la République ». C'est avec ces mots que Zine El Abidine Ben Ali avait annoncé au peuple tunisien sa prise du pouvoir et la destitution de Habib Bourguiba.
Zine El Abidine Ben Ali a pris la tête de plusieurs institutions sécuritaires et militaires, d'abord le ministère de l'Intérieur et par la suite le gouvernement. Il a annoncé, à la date du 7 novembre 1987, la destitution de Habib Bourguiba en appliquant l'article 57 de la Constitution de 1959, en raison de l'empêchement absolu de ce dernier à continuer à occuper la fonction de chef de l’État. Afin de prouver la dégradation de l'état de santé de Habib Bourguiba, Zine El Abidine Ben Ali s'est appuyé sur un rapport médical signé par sept médecins. Habib Bourguiba avait 87 ans et occupait la fonction de président de la République depuis 1957.
Le médecin personnel de Habib Bourguiba, Omar Chedly a révélé au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, que le « Combattant suprême », comme on l'avait surnommé, se portait très bien et avait même fait une présentation et une analyse de Croisades le soir du 7 novembre 1987. Il lui avait rendu visite lorsque Habib Bourguiba avait été placé en résidence surveillée dans une ferme à Mornag. Il a assuré que l’ancien président se portait alors bien et était en pleine possession de ses facultés mentales. Omar Chedly n’a pas signé le rapport ayant conduit à la destitution de Habib Bourguiba.
Ezzeddine Guediche, neuropsychiatre et l'un des sept médecins ayant signé le rapport médical attestant de la sénilité de Habib Bourguiba, a accordé, en 2017, son témoignage au sujet des événements du 7 novembre 1987. Il a indiqué avoir été contacté par Abdallah Kallel et reçu l'ordre de se rendre au ministère de l'Intérieur à 2h du matin. Lorsqu'il s'était rendu là-bas, il a rencontré Mohamed Ben Smail (cardiologue), Hechmi Garoui (président du Conseil de l’ordre des médecins), Amara Zaïmi (pneumologue), Mohamed Gueddiche (cardiologue), Sadok Ouahchi (neuropsychiatre) et Abdelaziz Annabi (neurologue). Il s'agissait d'une forme de commission ayant reçu l'ordre de signer un rapport médical attestant de la dégradation de la santé du président. Ezzeddine Gueddiche a assuré que les faits se sont déroulés sans menaces ou intimidations. D'autres récits évoquent le recours à des menaces à l'arme à feu et à coups de bombes de gaz lacrymogène.
Ainsi, Zine El Abidine Ben Ali s'est assuré de convaincre le peuple tunisien qu'il ne cherchait pas à s'emparer du pouvoir ou à réaliser un coup d'État mais à sauver la Tunisie. On parlait même, en ce temps-là, de préserver la dignité de Habib Bourguiba. Zine El Abidine Ben Ali lui aurait évité de se ridiculiser en public ou devant les officiels et représentants des pays amis et voisins de la Tunisie. Cet argument avait permis au désormais nouveau président de gagner du temps et de renforcer son contrôle sur les institutions de l'Etat. Zine El Abidine Ben Ali était perçu comme le sauveur de la Tunisie et de son peuple et cela même par l'opposition ! Mais en vérité, Zine El Abidine Ben Ali ne cherchait qu'à sauver sa peau et à éviter d'être limogé, selon l'ancien Commandant de la Garde nationale, Habib Ammar. Il a expliqué, dans plusieurs témoignages et déclarations de presse qu'il avait encerclé le palais de Carthage durant l’aube du 7 novembre 1987. Les forces de la Garde nationale avaient pris la place de la Garde présidentielle sans que personne à l'intérieur du Palais ne puisse remarquer ce qui se passait.
Au fil des années, les Tunisiens découvriront petit à petit ces détails. Ils découvriront, aussi, l'extraordinaire coup de maître de Zine El Abidine Ben Ali : un coup d'État pour en court-circuiter un autre !
En effet, les islamistes, en conflit avec Bourguiba et sa doctrine, cherchent à lui arracher le pouvoir par tous les moyens. Certains affirment qu'ils avaient programmé un coup d'État pour le 8 novembre 1987 afin de se débarrasser de lui mais aussi de son gouvernement et de ses ministres. D'autres évoquent une entente secrète entre les islamistes et Ben Ali. Ce dernier leur aurait promis d'exécuter ensemble un coup d'Etat à la date du 8 novembre pour les duper et de gagner du temps. Une chose est certaine : Zine El Abidine Ben Ali avait connaissance d'un coup d'État pour le 8 novembre et de l'infiltration de l'armée par des islamistes, notamment le Mouvement de tendance islamiste transformé par la suite en mouvement Ennahdha.
Zine El Abidine Ben Ali a fait tout son possible pour prendre la place de Habib Bourguiba. Il a organisé en 1989 une élection présidentielle qu'il remporta en obtenant 99,3% des voix. Il est devenu, officiellement, président légitime et guide aimé et apprécié par tous. Il avait mené en bateau l'opposition et les médias en leur promettant la liberté d'expression, le pluralisme politique, la démocratie et l'État de droit. Les Tunisiens ont profité de cela de 1987 à 1991. Cette année-là marque le début des hostilités entre les islamistes et le régime en place. Les leaders du mouvement islamiste ont autorisé leurs soutiens à organiser des attaques contre les institutions de l'État et les citoyens. En guise de réaction, des milliers d'islamistes ont été arrêtés entre 1991 et 1992. Ceci a permis à Zine El Abidine Ben Ali de justifier des atteintes à l’encontre des islamistes mais aussi de la quasi-totalité de l'opposition.
Le régime en place n'a pas hésité à monter des affaires, à torturer et à persécuter ses opposants politiques pour les intimider et les faire taire. C'en était fini des libertés et de la dynamique politique active. Le pouvoir assoit son autorité sur la vie politique et se présente désormais comme seule entité apte à représenter les Tunisiens et à gouverner.
Afin de consolider cette politique et renforcer le contrôle sur l'État, Zine El Abidine Ben Ali a greffé l'administration de son parti politique « le Rassemblement Constitutionnel Démocratique » sur celle de l'État et de ses institutions. Cette double administration lui assurait une campagne de propagande continue. La fameuse image de Ben Ali sûr de lui, en costume et la main sur le cœur était placardée partout, dans les locaux régionaux du parti, dans les administrations, dans les commerces et sur les routes. Il s'adressait à plusieurs reprises au peuple. Les fêtes nationales étaient des fêtes centrées autour de son image et de son rôle de père des Tunisiens. Il faisait partie du quotidien de chaque citoyen avec des slogans évoquant toujours l'attachement et l'amour qui le lie aux Tunisiens.
Malheureusement, une grande partie des citoyens avait soutenu cette politique et avait adopté la politique de Ben Ali dans son intégralité : exploiter les moyens et les ressources de l'État pour de servir ses intérêts personnels.
À partir de 1991, les Tunisiens commencent à regretter Ben Ali et sa gouvernance du pays. Ils comparent Ben Ali à Bourguiba affirmant que ce dernier était un meilleur président et commencent à éprouver des remords quant à la joie manifestée à l'annonce des mesures du 7 novembre 1987. Ils critiquaient, secrètement, les tentatives de Ben Ali d'effacer toute trace de Habib Bourguiba et d'en faire un petit détail du passé. Le 7 novembre n'était plus un symbole de changement mais un simple jour férié.
On a toujours tendance à dire que l'histoire est un éternel recommencement. Les Tunisiens seraient-ils en train de vivre la même chose ? Regrettent-ils la vague d'euphorie et de joie qu’ils ont été nombreux à manifester suite à l'annonce des mesures du 25 juillet 2021 ? La dégradation de la situation économique du pays et l'isolationnisme du président de la République, Kaïs Saïed, inquiètent de plus en plus les Tunisiens. Le chef de l'État, quant à lui, essaye d'effacer une partie de l'histoire tunisienne. Il ne cesse de répéter que la Révolution du 14 janvier 2011 avait été détournée, que les Tunisiens ont été trompés et qu’ils sont victimes de tous ceux qui ont gouverné durant la dernière décennie. Il s'est empressé de limoger le gouvernement, les gouverneurs et certains cadres et hauts fonctionnaires. Presque tous ont été remplacés par des proches de Kaïs Saïed ou par des personnes qui, publiquement et ouvertement, soutiennent son projet. Ceux-là participent désormais à sa propagande et reprennent le même discours du président de -ce qui reste- de la République.
Sofiene Ghoubantini
Allah yostirnè minè Al-Jahalè, les descendants d'Abou Jahl.
Paix à son âme
Le pblm de BEN ALI. ...
C ...cette famille d'affamés
C tout
Lui a fait un mauvais choix
.....celui de la coiffeuse
Alors au diable le coup d'état du 14 janvier 2011, au diable la famille Bouazizi ( qui vit le confort du CANADA) , au diable la démocratie , au diable la liberté d'expression , LE PEUPLE VEUT MANGER , AVOIR DE L'ESPOIR POUR LUI ET SES ENFANTS
A lépoque de ben Ali il ya avit une centaines de voleurs qu'on connaissait mais au moins ils faisaient des projets qui en moins creer des emplois , par contre aprés la soit disant révolution il y a cent mille voleurs qu'on connait pas et leurs projets c'est importé des prouduit avec des devises pour la consommation locale , alors je préfére revenir à l'ancienne situation ( non pas de la nostalgie ) et avoir une centaines de voleurs
Cette incapacité trouve sa racine dans la culture et les limites personnelles de ces trois présidents et de leur rapport a la responsabilité et aux obligations du gouvernant.
Ce faisant ces trois autocrates ont contribué directement au nivellement profond et durable de la société tunisienne laissant désormais la Tunisie a la marge des nations avancées.
La capacité - inconsciente - de nuisance de Kaes Saed est probablement la plus élevée des trois autocrates. De par ses limites en termes de capacité de gouvernance Mr Saed n'est pas en mesure d'évaluer la gravité de la situation socio-économique et d'?uvrer a des solutions efficaces et stratégiques.
Mr Saed entraine ainsi la Tunisie vers une crise décisive aux conséquences non encore déterminées.
La duplicité, aussi, puisque l'on sait qu'ils tentèrent de trouver des arrangements avec Ben Ali avant le coup d'Etat du 7/11/87 et après, malgré le traitement qu'il leur réserva.....
Donc, les islamistes sont des factieux, et comme il se doit étaient prêt à cueillir tel un fruit mûr le pouvoir d' '?tat lorsque le peuple mis Ben Ali en déroute.
Ils sont toujours dans les mêmes dispositions, avec la rage en plus d'avoir été mis au rebut d'où leur haine farouche envers Kais Saied que leurs suppôts menacent de tout, y compris d'une fin brutale.
Les insinuations sont claires, et une sorte de parallèle quasi implicite est posée avec le cas Bourguiba, incapable qu'il aurait été de tenir son rôle du fait de sa faiblesse psychologique, et le récit nous confie même la liste des psy, du neuro au psychiatre...
On comprend la floraison des définitions peu amenés, allant de "fou" à psychopathe, médiocre, et j'en passe.
Quand on veut préparer l'exécution, on installe le paysage et dissémine les affabulations dont la fonction est de légitimer l'opération et sa mise en scène.
Il convient de rassurer notre rédacteur et tous les empressés, si l'Histoire, elle bégaie aussi, selon les tenants de la formule.
Il y aurait peu de chance que Kais Saied se laisse conduire au gibet. Il se pourrait aussi que les auteurs d'un tel scénario fassent un mauvais calcul et trouvent sur leur chemin une population pas très enchantée de reboire même source instruite par des années de malheur, dictature de barbus qui auront assez fait couler le sang, installé toutes les violences nonobstant l'invocation du Texte par eux discrédité.
Les fous ne sont pas ceux qu'on croit.
La négation et le mépris étaient la devise du pouvoir.
Nos ancêtres se sont battus pour nous libérer du colonialisme exogène.
Hélas, quelle déception !!!
Puisqu'en fin de compte, nous nous sommes retrouvés mépris en otage par par un colonialisme endogène.
Et sa dynamique était (et l'est encore) basée sur le tout interdit.
Tu devrais remercier Bourguiba ; il nous a sauver d'un Etat Islamique que Ennahdha a essayé de mettre mais n'a pas pu et que ton Kaies Saied va tout faire pour achever le boulot de ta Nahdha.
T'es d'accord j'espère?
Instruite, cultivée, cette Famille revet d'une renomée certaine.
Non
Au lieu de rester avec la fille de celui a qui il doit tant, de sa carriere, a son ascencion politique, il est allé se vautrer dans un bien sale milieu - une basse-cour - (dont je me garderais bien d'en exprimer le qualificatif ici, dans ces lignes ... C'eut été d'un langage inaproprié).
...
Non.
Ce monsieur est lamentablement passé de "Si Ben Ali" a Zaba.
...
Toute cette pegre de voleurs actuels ....
D'ou vient-elle ?
...
Si cous avez un chef, un boss, un patron et ce, que ce soit d'une entreprise, d'une entité ministérielle, ou d'un état ; soyez-en certains :
Ce que fait le chef, les subordonnés le feront aussi, que ce soit un bon ou un mauvais exemple (parcequ'ils agissent de maniere irréfléchie) :
* Si le boss arrive en retard, tous finiront par etre aussi des retardataires.
* Si le boss vole, usurpe, contrefait, dépouille, tous finiront par le faire aussi.
C'est précisément notre cas actuel :
Une grande majorité de ces malfaiteurs d'aujourd'hui, sont des frustrés ratés de l'ere Ben Ali, qui essaient tant bien que mal, a se refaire une santé financiere.
Allah yostir Tounes.
Enfin, c'est ce qu'on pense nous aussi, quoi que Ben Ali, que je haissais profondément, a laissé un pays en développement et pas si mal économiquement (sauf distribution des richesses des milliards de dinars qui n'a jamais été faite, car resté dans les "familles")
J'espère que tu continues sur cette voie, et que tu t'affranchie des Terroristes Islamistes et Ennahdha et toute la merde islamiste.
Moi je suis un vrai Arabe musulman. Je ne dis toujours que la vérité. Je ne suis pas barbare menteur talmudique de ton espèce. Apprends au moins de tes Maîtres les Arabes à ne dire que la vérité, au lieu de ne faire que choisir ce que bon te semble, pour l'enrouleur de nouveau dans la farine de tes mensonges innés.
Va faire tes ablutions et apprends à ne t'agenouiller que devant notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant.
Dommage, la partie "saine" ne l'a emporté que pour quelques secondes hhhhhh
Un régime présidentiel convient mieux à la Tunisie et n'est pas forcément synonyme de dictature, si des contres pouvoirs efficaces existent (un parlement et un sénat solide, une cours constitutionnelle et un état de droit digne de ce nom et surtout une armée et force de l'ordre républicaine au service du peuple et pas au service du dictateur du moment), ça peut très bien fonctionner, la France est un régime présidentiel, les USA aussi, le Brésil, le Portugal, la Turquie par ex.
Par contre je suis surpris d'abel, lui qui se défini comme un musulman convaincu il me semble que tu ne connais pas très bien ta religion qui est contre toute forme de démocratie, l'islam prône un califat et un conseil de la choura, en gros une dictature des élites, la notion de peuple n'existe pas en islam, tu ne serais pas en contradiction avec ta foi ?
Le premier à construit le pays du néant et était un homme intègre qui a tout sacrifié pour son pays
Le deuxième a continué sur la même ligne de développement du pays en s'entourant des meilleurs cadres et techniciens dans différents domaine et il etait trahi par sa famille et la famille de sa femme
Allah Yarhamhom
no comment.
Finalement je préfère la Dictature de Ben Ali que je detestais que celle du MABOUL de Carthage actuel et de loin.
On trébuche mais on n'est plus des esclaves,on n'a plus peur
on est des êtres humains...
PS:tout le monde arabe a eu son 'indépendance' à la même decenie,c'est la startégie des colonisateurs,c'est grace à personne
banana republic with so many bhayem and one bghal...