alexametrics
jeudi 25 avril 2024
Heure de Tunis : 19:57
A la Une
Il était une fois un 7-Novembre
07/11/2022 | 16:58
7 min
Il était une fois un 7-Novembre

« Les énormes sacrifices consentis par le leader Habib Bourguiba, premier président de la République, en compagnie d’hommes valeureux, pour la libération de la Tunisie et son développement sont loin de se compter. C'est pour cela que nous l'avons aimé, respecté et que nous avons travaillé durant des années sous ses ordres, au sein de notre armée populaire et de notre gouvernement. Face à sa sénilité et à l’aggravation de son état de santé et se fondant sur le rapport médical y afférent, le devoir national nous impose de le déclarer dans l’incapacité absolue d’assumer les charges de la présidence de la République ». C'est avec ces mots que Zine El Abidine Ben Ali avait annoncé au peuple tunisien sa prise du pouvoir et la destitution de Habib Bourguiba.


Zine El Abidine Ben Ali a pris la tête de plusieurs institutions sécuritaires et militaires, d'abord le ministère de l'Intérieur et par la suite le gouvernement. Il a annoncé, à la date du 7 novembre 1987, la destitution de Habib Bourguiba en appliquant l'article 57 de la Constitution de 1959, en raison de l'empêchement absolu de ce dernier à continuer à occuper la fonction de chef de l’État. Afin de prouver la dégradation de l'état de santé de Habib Bourguiba, Zine El Abidine Ben Ali s'est appuyé sur un rapport médical signé par sept médecins. Habib Bourguiba avait 87 ans et occupait la fonction de président de la République depuis 1957.

 

Le médecin personnel de Habib Bourguiba, Omar Chedly a révélé au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, que le « Combattant suprême », comme on l'avait surnommé, se portait très bien et avait même fait une présentation et une analyse de Croisades le soir du 7 novembre 1987. Il lui avait rendu visite lorsque Habib Bourguiba avait été placé en résidence surveillée dans une ferme à Mornag. Il a assuré que l’ancien président se portait alors bien et était en pleine possession de ses facultés mentales. Omar Chedly n’a pas signé le rapport ayant conduit à la destitution de Habib Bourguiba.

Ezzeddine Guediche, neuropsychiatre et l'un des sept médecins ayant signé le rapport médical attestant de la sénilité de Habib Bourguiba, a accordé, en 2017, son témoignage au sujet des événements du 7 novembre 1987. Il a indiqué avoir été contacté par Abdallah Kallel et reçu l'ordre de se rendre au ministère de l'Intérieur à 2h du matin. Lorsqu'il s'était rendu là-bas, il a rencontré Mohamed Ben Smail (cardiologue), Hechmi Garoui (président du Conseil de l’ordre des médecins), Amara Zaïmi (pneumologue), Mohamed Gueddiche (cardiologue), Sadok Ouahchi (neuropsychiatre) et Abdelaziz Annabi (neurologue). Il s'agissait d'une forme de commission ayant reçu l'ordre de signer un rapport médical attestant de la dégradation de la santé du président. Ezzeddine Gueddiche a assuré que les faits se sont déroulés sans menaces ou intimidations. D'autres récits évoquent le recours à des menaces à l'arme à feu et à coups de bombes de gaz lacrymogène.

Ainsi, Zine El Abidine Ben Ali s'est assuré de convaincre le peuple tunisien qu'il ne cherchait pas à s'emparer du pouvoir ou à réaliser un coup d'État mais à sauver la Tunisie. On parlait même, en ce temps-là, de préserver la dignité de Habib Bourguiba. Zine El Abidine Ben Ali lui aurait évité de se ridiculiser en public ou devant les officiels et représentants des pays amis et voisins de la Tunisie. Cet argument avait permis au désormais nouveau président de gagner du temps et de renforcer son contrôle sur les institutions de l'Etat. Zine El Abidine Ben Ali était perçu comme le sauveur de la Tunisie et de son peuple et cela même par l'opposition ! Mais en vérité, Zine El Abidine Ben Ali ne cherchait qu'à sauver sa peau et à éviter d'être limogé, selon l'ancien Commandant de la Garde nationale, Habib Ammar. Il a expliqué, dans plusieurs témoignages et déclarations de presse qu'il avait encerclé le palais de Carthage durant l’aube du 7 novembre 1987. Les forces de la Garde nationale avaient pris la place de la Garde présidentielle sans que personne à l'intérieur du Palais ne puisse remarquer ce qui se passait.

 

Au fil des années, les Tunisiens découvriront petit à petit ces détails. Ils découvriront, aussi, l'extraordinaire coup de maître de Zine El Abidine Ben Ali : un coup d'État pour en court-circuiter un autre !

En effet, les islamistes, en conflit avec Bourguiba et sa doctrine, cherchent à lui arracher le pouvoir par tous les moyens. Certains affirment qu'ils avaient programmé un coup d'État pour le 8 novembre 1987 afin de se débarrasser de lui mais aussi de son gouvernement et de ses ministres. D'autres évoquent une entente secrète entre les islamistes et Ben Ali. Ce dernier leur aurait promis d'exécuter ensemble un coup d'Etat à la date du 8 novembre pour les duper et de gagner du temps. Une chose est certaine : Zine El Abidine Ben Ali avait connaissance d'un coup d'État pour le 8 novembre et de l'infiltration de l'armée par des islamistes, notamment le Mouvement de tendance islamiste transformé par la suite en mouvement Ennahdha.

Zine El Abidine Ben Ali a fait tout son possible pour prendre la place de Habib Bourguiba. Il a organisé en 1989 une élection présidentielle qu'il remporta en obtenant 99,3% des voix. Il est devenu, officiellement, président légitime et guide aimé et apprécié par tous. Il avait mené en bateau l'opposition et les médias en leur promettant la liberté d'expression, le pluralisme politique, la démocratie et l'État de droit. Les Tunisiens ont profité de cela de 1987 à 1991. Cette année-là marque le début des hostilités entre les islamistes et le régime en place. Les leaders du mouvement islamiste ont autorisé leurs soutiens à organiser des attaques contre les institutions de l'État et les citoyens. En guise de réaction, des milliers d'islamistes ont été arrêtés entre 1991 et 1992. Ceci a permis à Zine El Abidine Ben Ali de justifier des atteintes à l’encontre des islamistes mais aussi de la quasi-totalité de l'opposition.

Le régime en place n'a pas hésité à monter des affaires, à torturer et à persécuter ses opposants politiques pour les intimider et les faire taire. C'en était fini des libertés et de la dynamique politique active. Le pouvoir assoit son autorité sur la vie politique et se présente désormais comme seule entité apte à représenter les Tunisiens et à gouverner.

Afin de consolider cette politique et renforcer le contrôle sur l'État, Zine El Abidine Ben Ali a greffé l'administration de son parti politique « le Rassemblement Constitutionnel Démocratique » sur celle de l'État et de ses institutions. Cette double administration lui assurait une campagne de propagande continue. La fameuse image de Ben Ali sûr de lui, en costume et la main sur le cœur était placardée partout, dans les locaux régionaux du parti, dans les administrations, dans les commerces et sur les routes. Il s'adressait à plusieurs reprises au peuple. Les fêtes nationales étaient des fêtes centrées autour de son image et de son rôle de père des Tunisiens. Il faisait partie du quotidien de chaque citoyen avec des slogans évoquant toujours l'attachement et l'amour qui le lie aux Tunisiens.

 

Malheureusement, une grande partie des citoyens avait soutenu cette politique et avait adopté la politique de Ben Ali dans son intégralité : exploiter les moyens et les ressources de l'État pour de servir ses intérêts personnels.

À partir de 1991, les Tunisiens commencent à regretter Ben Ali et sa gouvernance du pays. Ils comparent Ben Ali à Bourguiba affirmant que ce dernier était un meilleur président et commencent à éprouver des remords quant à la joie manifestée à l'annonce des mesures du 7 novembre 1987. Ils critiquaient, secrètement, les tentatives de Ben Ali d'effacer toute trace de Habib Bourguiba et d'en faire un petit détail du passé. Le 7 novembre n'était plus un symbole de changement mais un simple jour férié.

On a toujours tendance à dire que l'histoire est un éternel recommencement. Les Tunisiens seraient-ils en train de vivre la même chose ? Regrettent-ils la vague d'euphorie et de joie qu’ils ont été nombreux à manifester suite à l'annonce des mesures du 25 juillet 2021 ? La dégradation de la situation économique du pays et l'isolationnisme du président de la République, Kaïs Saïed, inquiètent de plus en plus les Tunisiens. Le chef de l'État, quant à lui, essaye d'effacer une partie de l'histoire tunisienne. Il ne cesse de répéter que la Révolution du 14 janvier 2011 avait été détournée, que les Tunisiens ont été trompés et qu’ils sont victimes de tous ceux qui ont gouverné durant la dernière décennie. Il s'est empressé de limoger le gouvernement, les gouverneurs et certains cadres et hauts fonctionnaires. Presque tous ont été remplacés par des proches de Kaïs Saïed ou par des personnes qui, publiquement et ouvertement, soutiennent son projet. Ceux-là participent désormais à sa propagande et reprennent le même discours du président de -ce qui reste- de la République.

  

Sofiene Ghoubantini

07/11/2022 | 16:58
7 min
Suivez-nous
Commentaires
Mamout
Correction
a posté le 08-11-2022 à 14:56
Habib Bourguiba est né (selon les dates officielles) le 3 Août 1903...Il avait donc 84 ans en novembre 1987, pas 87 ans. Par ailleurs, avec tout le respect du au Dr Amor Chedli, et après avoir lu son dernier livre, dire que le Président Bourguiba jouissait à l'époque de toutes ses facultés est un peu tiré par les cheveux. C'est vrai, Bourguiba avait été trahi et avait subi un coup d'état "médical"..Ceci n'empêche qu'il était un vieillard très affaibli physiquement et mentalement et un Président sous influence pas en mesure de tenir les reines d'un pays sous perfusion...Pour l'histoire, Bourguiba avait perdu la main depuis 1984..il n'était plus en possession de toutes les facultés nécessaires à l'exercice de ses fonctions.
Abel Chater
@Mamout
a posté le à 12:56
Bourguiba est né en 1900. Il n'y avait même pas d'obligation d'inscription des nouveau-nés en cette époque. C'est lui-même qui a évoqué cette fausse date de naissance. C'est pour cela que tu dois informer les ignorants de ton espèce, de ne plus croire aux contes mythologiques des éléphants de leur esclavagiste Hannibal, qui sillonnaient sur les plages d'Hammam-Lif, de La Goulette et de la Marsa. Un éléphant consomme autour de 200 kg d'herbe et de 150 litres d'eau par jour. Il n'y a jamais eu de savanes entre nos déserts, nos montagnes et nos plages. Va le raconter aux débiles qui parlent de Carthage et des noms romains de leurs génocidaires esclavagistes romains, tout en oubliant, la raison de notre ancêtre arabe et musulman Okba Ibnou Nafaâ, qui avait choisi un endroit désertique pour créer la ville de Kairouan et pour construire cette gigantesque "Mosquée Okba Ibnou Nafaâ" à Kairouan.
Allah yostirnè minè Al-Jahalè, les descendants d'Abou Jahl.
Tre
Zaba
a posté le 08-11-2022 à 08:22
Bjr
Paix à son âme
Le pblm de BEN ALI. ...
C ...cette famille d'affamés
C tout
Lui a fait un mauvais choix
.....celui de la coiffeuse
grendizer
comment
a posté le 08-11-2022 à 07:18
Vous pouvez critiquer du matin au soir Bourguiba et ben Ali , mais durant leurs périodes , le pays avancait économiquement , n'était pas mendiant , le pouvoir d'achat était 100 fois meilleur, il y avait une vision , le FMI ne conaissait pas la Tunisie, la sécurité ( les femmes pouvaient sortir la nuit sans être inquieter , aujourd'hui même les "hommes" ne peuvent pas sortir ), nos enfants étudiaient sans un seul jour de gréve, il n' y a eu jamais de pénurie : de sucre , de lait , d'essence , d'huile, .....oui sauf pour les bananes et les pommes rouge, .....
Alors au diable le coup d'état du 14 janvier 2011, au diable la famille Bouazizi ( qui vit le confort du CANADA) , au diable la démocratie , au diable la liberté d'expression , LE PEUPLE VEUT MANGER , AVOIR DE L'ESPOIR POUR LUI ET SES ENFANTS
MH
@grendizer bonjour
a posté le à 09:27
Quand je lis votre commentaire j'ai honte pour vous. Je suppose que c'est la colère qui a pris le dessus sur la raison. Concernant votre nostalgie pour l'ancien temps, c'est compréhensible, mais pour avancer il faut regarder vers l'avant et jamais en arrière.
grendizer
comment
a posté le à 11:15
Bonjour MH, on est dans cette situation non pas parcequ'on est nostalgique mais parceque les salauds qui nous on gouvernés ont volé, ruiné, pillé le pays , si on avait fait ce qu'il fallait peut être on ne serait dans cette merde.
A lépoque de ben Ali il ya avit une centaines de voleurs qu'on connaissait mais au moins ils faisaient des projets qui en moins creer des emplois , par contre aprés la soit disant révolution il y a cent mille voleurs qu'on connait pas et leurs projets c'est importé des prouduit avec des devises pour la consommation locale , alors je préfére revenir à l'ancienne situation ( non pas de la nostalgie ) et avoir une centaines de voleurs


Nephentes
kasskasslou iirjaa il asslou
a posté le 08-11-2022 à 05:00
La dérive autocratique des trois présidents cités revêt un aspect psychosociologique que l'auteur de l'article n'a pas eu le courage et/ ou la lucidité de mentionner : l'incapacité personnelle a exercer une gouvernance démocratique, incluant le respect des institutions l 'inclusion de la société civile ainsi que l'organisation d'élections libres et honnêtes
Cette incapacité trouve sa racine dans la culture et les limites personnelles de ces trois présidents et de leur rapport a la responsabilité et aux obligations du gouvernant.

Ce faisant ces trois autocrates ont contribué directement au nivellement profond et durable de la société tunisienne laissant désormais la Tunisie a la marge des nations avancées.

La capacité - inconsciente - de nuisance de Kaes Saed est probablement la plus élevée des trois autocrates. De par ses limites en termes de capacité de gouvernance Mr Saed n'est pas en mesure d'évaluer la gravité de la situation socio-économique et d'?uvrer a des solutions efficaces et stratégiques.

Mr Saed entraine ainsi la Tunisie vers une crise décisive aux conséquences non encore déterminées.

Loozap
Respect
a posté le 08-11-2022 à 01:45
Au Maroc il y a toujours une bonne organisation
Houcine
Beaucoup d'insinuations et quelques faits avérés.
a posté le 07-11-2022 à 22:29
Les faits avérés concernent les islamistes qui lorgnaient côté pouvoir, tentaient par tous moyens de se l'accaoarer, y compris par le pire, la terreur. Ce qui n'est pas clairement écrit, ici, soit dit en passant.
La duplicité, aussi, puisque l'on sait qu'ils tentèrent de trouver des arrangements avec Ben Ali avant le coup d'Etat du 7/11/87 et après, malgré le traitement qu'il leur réserva.....
Donc, les islamistes sont des factieux, et comme il se doit étaient prêt à cueillir tel un fruit mûr le pouvoir d' '?tat lorsque le peuple mis Ben Ali en déroute.
Ils sont toujours dans les mêmes dispositions, avec la rage en plus d'avoir été mis au rebut d'où leur haine farouche envers Kais Saied que leurs suppôts menacent de tout, y compris d'une fin brutale.
Les insinuations sont claires, et une sorte de parallèle quasi implicite est posée avec le cas Bourguiba, incapable qu'il aurait été de tenir son rôle du fait de sa faiblesse psychologique, et le récit nous confie même la liste des psy, du neuro au psychiatre...
On comprend la floraison des définitions peu amenés, allant de "fou" à psychopathe, médiocre, et j'en passe.
Quand on veut préparer l'exécution, on installe le paysage et dissémine les affabulations dont la fonction est de légitimer l'opération et sa mise en scène.
Il convient de rassurer notre rédacteur et tous les empressés, si l'Histoire, elle bégaie aussi, selon les tenants de la formule.
Il y aurait peu de chance que Kais Saied se laisse conduire au gibet. Il se pourrait aussi que les auteurs d'un tel scénario fassent un mauvais calcul et trouvent sur leur chemin une population pas très enchantée de reboire même source instruite par des années de malheur, dictature de barbus qui auront assez fait couler le sang, installé toutes les violences nonobstant l'invocation du Texte par eux discrédité.
Les fous ne sont pas ceux qu'on croit.
BORHAN
TRAHISON...!
a posté le 07-11-2022 à 20:58
De Bourguiba à Saied en passant par Ben Ali, le peuple tunisien a été trahi et pris en otage.
La négation et le mépris étaient la devise du pouvoir.
Nos ancêtres se sont battus pour nous libérer du colonialisme exogène.
Hélas, quelle déception !!!
Puisqu'en fin de compte, nous nous sommes retrouvés mépris en otage par par un colonialisme endogène.
Et sa dynamique était (et l'est encore) basée sur le tout interdit.

Carthage Libre
Tu veux bien dire nos "ancètres" les Berbères ont combattu le Colonialisme rabe islamique?
a posté le à 01:09
là, je suis d'accord avec toi.

Tu devrais remercier Bourguiba ; il nous a sauver d'un Etat Islamique que Ennahdha a essayé de mettre mais n'a pas pu et que ton Kaies Saied va tout faire pour achever le boulot de ta Nahdha.

T'es d'accord j'espère?
URMAX
... oui, il AURAIT PU etre un tres bon président pour notre Nation, mais il a lamentablement raté l'occasion d'écrire son nom dans l'Histoire ... de la bonne facon ...
a posté le 07-11-2022 à 20:37
Si seulement il serait resté avec sa premiere épouse, en la personne de Bent Si EL KEFI ...
Instruite, cultivée, cette Famille revet d'une renomée certaine.
Non
Au lieu de rester avec la fille de celui a qui il doit tant, de sa carriere, a son ascencion politique, il est allé se vautrer dans un bien sale milieu - une basse-cour - (dont je me garderais bien d'en exprimer le qualificatif ici, dans ces lignes ... C'eut été d'un langage inaproprié).
...
Non.
Ce monsieur est lamentablement passé de "Si Ben Ali" a Zaba.
...
Toute cette pegre de voleurs actuels ....
D'ou vient-elle ?
...
Si cous avez un chef, un boss, un patron et ce, que ce soit d'une entreprise, d'une entité ministérielle, ou d'un état ; soyez-en certains :
Ce que fait le chef, les subordonnés le feront aussi, que ce soit un bon ou un mauvais exemple (parcequ'ils agissent de maniere irréfléchie) :
* Si le boss arrive en retard, tous finiront par etre aussi des retardataires.
* Si le boss vole, usurpe, contrefait, dépouille, tous finiront par le faire aussi.
C'est précisément notre cas actuel :
Une grande majorité de ces malfaiteurs d'aujourd'hui, sont des frustrés ratés de l'ere Ben Ali, qui essaient tant bien que mal, a se refaire une santé financiere.
Alya
Oui urmax
a posté le à 21:43
J ai aimé votre analyse. Benali n a pas su rester chez les grands et à bascule dans une basse-cour. Mieux encore, lui et son entourage ont créé une véritable académie de tunisiens malhonnêtes , dépourvus de tout scrupule que le système de nahdha a bien utilisé par la suite. Pauvre pays
URMAX
... et le fait qu'il a libéré Ghannouchi ...
a posté le à 21:44
... en le sortant de prison au printemps 1988, soit quelques mois a peine apres sa prise de pouvoir, a tres sérieusement entaché son image.
Abel Chater
Une merveilleuse journée qui aurait sauvé la Tunisie de la faillite de la dictature de Bourguiba, si Ben Ali n'avait pas trahi ses promesses comme tant d'autres Arabes aveuglés par le pouvoir!!!
a posté le 07-11-2022 à 19:39
Le 7 novembre, une merveilleuse journée qui nous a permis le retour au Bled avec joie et fanfaron. Nous avons cru aux fausses promesses de Ben Ali. Une gigantesque faute que les Tunisiens ne devront jamais plus la répéter ni avec le président Kaïs Saïed, ni avec un autre. C'est pour cela, qu'il ne pourra y avoir de garantie pour le peuple tunisien, que le retour au régime parlementaire. Il n'y aura jamais de réussite avec un régime présidentiel. Le pouvoir individuel aveugle. Nous le constatons explicitement, par le comportement bizarre d'un simple retraité de l'enseignement supérieur, Kaïs Saïed, qui fut catapulté des cafés populaires de la Mnihla, directement au Palais de Carthage. D'un rural du village de Béni Khiar, l'homme s'est vite transformé en un Bey Husseinite de la Tunisie.
Allah yostir Tounes.
Carthage Libre
T'as retrouvé la raison enfin toi
a posté le à 01:14
Premier "post" depuis des années sensés.

Enfin, c'est ce qu'on pense nous aussi, quoi que Ben Ali, que je haissais profondément, a laissé un pays en développement et pas si mal économiquement (sauf distribution des richesses des milliards de dinars qui n'a jamais été faite, car resté dans les "familles")

J'espère que tu continues sur cette voie, et que tu t'affranchie des Terroristes Islamistes et Ennahdha et toute la merde islamiste.
Abel Chater
@Carthage esclave des Romains
a posté le à 09:11
Tu es tellement barbare, que tu comprends tout à l'envers.
Moi je suis un vrai Arabe musulman. Je ne dis toujours que la vérité. Je ne suis pas barbare menteur talmudique de ton espèce. Apprends au moins de tes Maîtres les Arabes à ne dire que la vérité, au lieu de ne faire que choisir ce que bon te semble, pour l'enrouleur de nouveau dans la farine de tes mensonges innés.
Va faire tes ablutions et apprends à ne t'agenouiller que devant notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant.
Carthage Libre
Ouh là! ça n'a pas duré très longtemps !
a posté le à 11:08
Zut alors, l'autre partie de ton cerveau malade aura finalement pris le dessus.

Dommage, la partie "saine" ne l'a emporté que pour quelques secondes hhhhhh
Frezz
Régime parlementaire n'est forcément ce qu'il y a de mieux pour la Tunisie
a posté le à 23:32
Pour un peuple extrêmement indiscipliné comme l'est le peuple tunisien, un régime parlementaire est ce qu'il y a de pire, on a vu le bordel qu'est devenu la fameuse ARP.

Un régime présidentiel convient mieux à la Tunisie et n'est pas forcément synonyme de dictature, si des contres pouvoirs efficaces existent (un parlement et un sénat solide, une cours constitutionnelle et un état de droit digne de ce nom et surtout une armée et force de l'ordre républicaine au service du peuple et pas au service du dictateur du moment), ça peut très bien fonctionner, la France est un régime présidentiel, les USA aussi, le Brésil, le Portugal, la Turquie par ex.

Par contre je suis surpris d'abel, lui qui se défini comme un musulman convaincu il me semble que tu ne connais pas très bien ta religion qui est contre toute forme de démocratie, l'islam prône un califat et un conseil de la choura, en gros une dictature des élites, la notion de peuple n'existe pas en islam, tu ne serais pas en contradiction avec ta foi ?
Alya
Abel
a posté le à 21:49
Encore une fois, faut il rappeler que béni khiar et le cap bon sont une des régions les plus riches de tunisie.Du côté paternel, Ks est le neveu d un des plus grand chirurgies de tunisie. Du côté maternel, il est issu d une grande famille bourgeoise et le cousin du grand peintre Feu Ali Bellagua. Donc renseignez vous
FALLAG
Parfaitement !
a posté le à 21:41
Merci M. Chater pour ce commentaire honnête !
CL
Mr je sais tout
a posté le à 21:17
Brabbi Monsieur je sais tout laisse tranquille Bourguiba et Ben Ali avec eux au moins la croissance et l'espoir étaient la et ne me parle surtout pas de démocratie et d'islam et des merdes islamistes
MH
@Abel
a posté le à 20:19
Tout à fait. j'adhère à 100%.
Patriote
Allah Yarhamhom
a posté le 07-11-2022 à 18:26
Des vrais patriotes malgré les erreurs commises par les deux
Le premier à construit le pays du néant et était un homme intègre qui a tout sacrifié pour son pays
Le deuxième a continué sur la même ligne de développement du pays en s'entourant des meilleurs cadres et techniciens dans différents domaine et il etait trahi par sa famille et la famille de sa femme
Allah Yarhamhom
anti riche
à la poubelle de l'histoire
a posté le à 18:45
Ben Ali Baba et ses 40 voleurs et une grosse voleuse ...
no comment.
Carthage Libre
@anti riche : moi aussi je haissais Ben Ali, mais...
a posté le à 01:17
avec le recul, quand on voit ce qu'est devenue la Tunisie avec Ennahdha et le terrorisme ensuite Kaies Saied le foutu malade mental qui détruit TOUT...et bien...je dis que Ben Ali a au moins fait des vraies choses pour le pays, avec une stabilité, mais une dictature salope c'est vrai.

Finalement je préfère la Dictature de Ben Ali que je detestais que celle du MABOUL de Carthage actuel et de loin.
kouki
ère dictature
a posté le 07-11-2022 à 18:00
juste après eux,on est devenu un peuple libre,le premier au monde arabe...
On trébuche mais on n'est plus des esclaves,on n'a plus peur
on est des êtres humains...
PS:tout le monde arabe a eu son 'indépendance' à la même decenie,c'est la startégie des colonisateurs,c'est grace à personne

banana
republic
a posté le à 18:40
tu crois être libre et indépendant... meskina hadda !!!

banana republic with so many bhayem and one bghal...