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Hichem Ben Ahmed : Nous n’avons aucun problème avec le covoiturage !
10/04/2019 | 09:42
1 min
Hichem Ben Ahmed : Nous n’avons aucun problème avec le covoiturage !

 

« Nous n’avons aucun problème avec le fait que des gens se rendent service et polluent moins en recourant au covoiturage mais nous luttons pour que cela ne se transforme pas en activité anarchique à part entière » a souligné, ce mercredi 10 avril 2019, le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed, sur Express FM. 

 

En réponse à la polémique suscitée hier par l’annonce de la pénalisation du covoiturage, le ministre a précisé que tout est mis en œuvre pour en limiter les débordements et protéger ainsi les usagers. Il a expliqué que les lois qui régissent le transport terrestre devront être amendées pour convenir à leur époque et que, comme cela a été fait en France en 2015, la Tunisie est en train d’examiner un projet de loi qui tient compte de ces nouvelles notions.

 

« Sur le principe nous sommes au contraire très conscients que c’est un moyen économique et écologique pour se déplacer, mais utiliser des véhicules de particuliers qui ne disposent ni des autorisations ni des assurances nécessaires pour en faire du commerce, c’est ce que nous combattons » a confié le Hichem Ben Ahmed.  

 

Le directeur général du transport terrestre, Habib Ammar, avait indiqué hier, que les personnes qui recourent au covoiturage peuvent encourir une amende de 700 dinars pour activité illégale. Une nouvelle qui a vite fait de susciter la colère des internautes, nombreux à avoir critiqué l’archaïsme des lois.

 

M.B.Z

 

10/04/2019 | 09:42
1 min
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Commentaires (13)

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Vent du Nord
| 10-04-2019 20:19
Vous avez tout à fait raison. « UBER » n'a rien à voir avec le covoiturage. Je sais ceci en connaissance de cause. Je suis diplômé du prestigieux MIT à Boston. Je vais souvent aux USA .
UBER est une entreprise à but lucratif, créée en 2009 à San Francisco. Pour appeler une voiture UBER, le client doit utiliser l'application-UBER sur son smartphone.
UBER fait concurrence aux taxis car en général ses tarifs sont moins chers que ceux des taxis. Je dis en général, car ce n'est pas toujours le cas. En juin dernier, j'étais à Londres avec des anciens copains du MIT. A la sortie du théâtre le soir, on a appelé UBER. Le prix qu'il nous a donné pour la course était bcp plus cher que le taxi. En fin de compte nous nous sommes décidés pour le taxi.

Ici en Allemagne UBER est installée depuis 2014 mais pas partout. Elle rencontre bcp de difficultés. Il y a eu un bon nombre de procès contre elle. Comme pour les chauffeurs de taxis, le règlement exige que les conducteurs de voitures UBER aient un certificat de transport de personnes. (Comme on Tunisie le permis de place pour les taxis) Ceci qui n'est pas toujours le cas pour UBER.

Zohra
| 10-04-2019 19:07
J'ai eu une expérience, il y a peu de temps, (je me gare toujours loin du centre ville et je prends un taxi pour faire une course à tunis) c'était hallucinant pour avoir un taxi c'était une galère 2h de temps, ce n'est pas par manque de taxis c'est que entre 12h00 et 14h00, c'était une mission impossible, ils ne veulent pas ou ils vont manger ou alors (après on m'avais expliqué) c'est qu'ils sont réservés par téléphone, c'était d'une anarchie, d'un égoïsme, beaucoup ils vont mangés au même temps... très bizarre

AH
| 10-04-2019 18:44
On perd énormément de temps et on s'épuise à se déplacer dans le grand Tunis. Le RFR ne résoudra pas le problème. Il faut plus de bus et de taxis.

Zohra
| 10-04-2019 18:30
Absolument, vous avez tout à fait raison.
c'est vrai qu'on est parfois hors réalité, des rêveurs et on oublie qu'on est très très loin du monde développé, surtout après cette maudite révolution. On vit l'anarchie et la magouille de tout genre ou tout monde créé ses lois à sa guise.

Maxula
| 10-04-2019 16:56
"Pourquoi prendre la France comme référence?
La firme Uber opère dans au moins 65 pays."

Le "covoiturage" n'a rien à voir avec "Uber", mais alors "rien du tout" !

Définition du Larousse(*) :
"Utilisation d'une même voiture particulière par plusieurs personnes effectuant le même trajet (notamment afin d'alléger le trafic routier et de partager les frais de transport)."

Vous reconnaissez vous-même que "Uber est une firme".
J'ajoute, "firme parasite américaine" à but lucratif, contrairement au "covoiturage", qui se base sur le principe de "l'auto-stop" et "le partage des frais" !
Maxula.
(*) Ma lecture préférée.. .. ..

Vent du Nord
| 10-04-2019 16:48
Le covoiturage date de très longtemps sous forme de «Scholl Carpooling». Je l'ai connu lorsque je faisais mes études au MIT Massachusetts Institute of Technology à Boston au début des années 1960. On appelait ça le «School Carpooling». Des familles habitant le même quartier dans les banlieues des grandes agglomérations, là où les transports publics n'existaient pas, se mettaient d'accord pour assurer, à tour de rôle hebdomadaire, le transport de leurs enfants à l'école dans leurs grandes voitures familiales de marque Chevrolet, Cadillac, Dodge, Ford. Les années 1950, 1960 c'était l'âge d'or de l'automobile américaine avec ces extravagantes voitures à ailerons, chromes et énormes moteurs. Ces genres de voitures on les voit de nos jours encore en circulations à Cuba.
Le «School Carpooling» économisait du temps et de l'argent aux familles et permettait un transport sans danger à leurs enfants.

Rationnel
| 10-04-2019 15:35
Le ministre est pour mais le directeur général est contre. Un autre exemple de désorganisation, chacun fait a sa guise.
Pourquoi prendre la France comme référence?
La firme Uber opère dans au moins 65 pays.
Uber a acheté Careem une firme de covoiturage fondée aux Etats Arabes Unis pour 3,1 milliards de dollars (9,34 milliards de dollars).
Au lieu de progresser on recule, le succès appartient aux pionniers.

Citoyen de Tunisie
| 10-04-2019 13:54
Ces responsables qui parlotent et mettent les ministres ou hauts responsables dans l'embarras, c'est pas leur faute mais la faute à ceux qui les ont nommé et ceux qui ont accepté leurs nominations.
Pauvre Tunisie d'après 2011 ayant subi le passage de la troïka prise en otage par des khouanjias.

Najib
| 10-04-2019 13:35
Le covoiturage est , comme la démocratie et la liberté d'expression , une valeur occidentale qui ne rime pas avec l'anarchie , la pauvreté et le sous-développement qui gangrènent la société tunisienne . C'est au point qu'on distingue mal la différence entre covoiturage et activité de transport lucratif illégale et à risques .

Citoyen
| 10-04-2019 12:42
A défaut de texte le citoyen subira l'arbitraire du contrôle policier sur la route. Un pays de droit qui se respecte doit disposer d'un cadre réglementaire claire.