Dites la vérité au peuple tunisien. Dites-leur que les prérogatives du président de notre deuxième République de régime parlementaire, ne lui permettent qu'une seule et unique mission, se limitant à unifier tout le peuple tunisien, tous les partis politiques, tous les politiciens et tout l'Etat tunisien autour de ses Institutions républicaines, en respect total à la loi et à la Constitution. C'est pour cela d'ailleurs, que cette Constitution ne lui réserve qu'une mainmise sur le ministère de la Défense nationale et le ministère des Affaires étrangères, afin qu'il ne se concentre qu'à garantir la souveraineté du pays et son immunité contre les traîtres vendus Harkis et corrompus. Toutes autres prérogatives, ne sont léguées par la Constitution qu'au premier ministre et qu'aux députés de l'ARP. Ces derniers peuvent même destituer le président de la République, dans le cas où il trahit sa noble mission.
Donc, tout candidat à la présidentielle qui parle d'améliorer l'économie, la production, les lois, l'aide sociale, la pauvreté, la misère et tant d'autres négativités en Tunisie, n'est qu'un grand menteur et qu'un grand escroc, ne se basant que sur sa propre malhonnêteté d'attrape-nigauds, qui ne cherche qu'à bêtifier les électeurs tunisiens, comme l'a déjà fait Béji Caïd Essebsi en 2014. Il est parti laissant derrière lui tant de dégâts, en prétendant qu'il a unifié le peuple tunisien. Comment pourrait-il avoir unifié le peuple tunisien, alors qu'il n'a pu unifier son propre parti Nida Tounes. Il se fit entourer des aniciens clous rouillés des deux régimes déchus de Bourguiba et de Ben Ali, pour se faire garantir la fidélité des esclaves-nés de la République. Ceux-là mêmes qui dénigrent l'absence d'esprit esclavagiste de Youssef Chahed, qu'ils appellent «infidèle à son bienfaiteur Béji Caïd Essebsi», sans lui applaudir sa fidélité pour la République, pour son régime parlementaire, pour le respect de ses lois et pour sa soumission à sa Constitution, que même Béji Caïd Essebsi et sa Kalibe, déjouent comme on ne peut plus déjouer mêmes les enfants de l'école primaire.
Que le meilleur gagne. Le meilleur n'est ni celui qui offre des repas et des meubles gratuits, ni celui qui promet de transformer la Tunisie en un Singapour, car la Malaisie et le Singapour sont de régime parlementaire comme chez nous en Tunisie. C'était le premier ministre de Malaisie Mahathir bin Mohamad, qui a fait le miracle, non pas les présidents de leurs régimes parlementaires, qu'on ne connaissait même pas les noms.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.