Le député Hatem Mliki a considéré que le président de la République, Kaïs Saïed, normalisait avec l’instabilité politique. Il a expliqué que le processus entamé, depuis le 25 juillet 2021, permettait au prochain chef d’Etat de procéder lui aussi à la promulgation d’une nouvelle constitution par référendum quel que soit le nombre des électeurs y participant.
Invité le 29 juin 2022 par Elyes Gharbi sur les ondes de la radio Mosaïque Fm, Hatem Mliki a considéré que Kaïs Saïed devait procéder à la révision de la loi électorale afin d’inclure un seuil minimal pour la validation des résultats du référendum. Il a, aussi, considéré que les conséquences de l’adoption ou non de la constitution devaient être bien étudiées. « Je reste convaincu que les agissements de Kaïs Saïed témoignent de son irresponsabilité. La Tunisie fait face à de grands dangers et ceci nécessite un minimum de stabilité. Moody’s a qualifié de négatives ses perspectives pour le secteur bancaire tunisien. Nous n’avons pas connaissance des conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix des céréales et du pétrole. Nous faisons face à une possible nouvelle vague du Coronavirus… La situation financière est critique », a-t-il ajouté.
Hatem Mliki s’est interrogé sur la désignation des responsables en cas d’échec du processus entamé depuis le 25 juillet. Il a estimé que Kaïs Saïed a démontré son incapacité de trouver des solutions aux problèmes rencontrés par la Tunisie. Le député a rappelé que seulement 25 mille des 534 mille participants à la consultation nationale ont demandé l’adoption d’une nouvelle constitution. Il a, aussi, précisé que seulement 86 mille avaient répondu aux questions du chapitre politique, dont 70% ayant demandé la révision de la constitution actuelle. Il a estimé que les politiques publiques financières et la question d’endettement devaient figurer dans la loi de finances et non-pas dans la constitution.
Le député a souligné l’importance de prendre en considération la dynamique politique à l’échelle internationale. Il a expliqué que la situation déplorable du pays facilitait l’échange d'accusations. Il a considéré que le mouvement Ennahdha a détruit le pays. Il a, aussi, estimé que la crise résultait de la mauvaise gouvernance de partis au pouvoir durant les dix dernières années ainsi que ceux qui les avaient précédés. Il a affirmé qu’aucune réforme n’avait encore été entamée. Il a assuré que le système actuel incluait encore des corrompus. Il a appelé le président à diriger les ministères et à gouverner au lieu de multiplier les critiques et les discours d’incitation. Il a estimé que le chef de l’Etat n’avait pas le droit d’agir de la sorte et qu’il avait la possibilité de débloquer la situation. « Rien n’empêchait Kaïs Saïed de procéder à des réformes durant les dix derniers mois… Il a suspendu la constitution et s’est octroyé tous les pouvoirs. Où est la réconciliation pénale ? Où sont les sociétés citoyennes ? Le bilan de Kaïs Saïed est catastrophique et nous sommes en train de dissimuler cela ! Indépendamment de son projet politique, je n’ai pas confiance en ce processus... Le rendement du gouvernement est sujet d’interrogations. Il n’a résolu aucun problème… Le document publié ne peut pas être le programme de réformes présenté au Fond monétaire international… Le véritable programme comporte des chiffres relatifs à la réduction de la masse salariale », a-t-il ajouté.
Hatem Mliki a estimé que Kaïs Saïed procédera sûrement à des changements au niveau de la proposition du projet de la nouvelle constitution présenté par Sadok Belaïd. Il s’est interrogé sur le déficit budgétaire de la loi de Finances de 2022 et sur l’élaboration de celles relative à l’année 2023.
S.G
Bonne chance au Président.
Le pays est gangrené par des corrompus de votre espèce, toutes les actions sont réduites à l'échec !
Il faut débarrasser le pays de ces nuisibles, condition sine qua non,pour une amélioration de la situation économique et du paysage du pays.
Vous vous êtes tous érigé contre K.S. toute la classe politique vous avez fait front commun contre lui et à travers lui le peuple.
Vous tous sans exception vous devez vous taire et laisser à K.S. de colmater ce que vous avez détruit,.
ECARTEZ-VOUS, laissez le tranquille.
En vérité ce n'est pas la situation du pays qui vous chagrine, c'est l'arrêt du pécule que vous percevez tous les mois, cet intérêt personnel que vous réclamez .
Le pays c'est votre dernier souci ! Vous prenez les tunisiens pour des idiots ?
Détrompez vous, vos interventions ne sont qu'un appel au retour de la vie paisible de votre famille par ces revenus illicites, et tous les dérivés que vous cherchiez.
Démagogues vous l'êtes vos intérêts en premier, le pays viendra après !
Les KAROUI ne vous rappellent rien ? C'est votre principe.
Tous ces parvenus sont adeptes des dictons : Après moi, le déluge, akh'ta rassi ou adhribe et la faim justifie les moyens !!!!!!
De pauvres bougres, complexés et affamés, rien que des ploucs qui croient ne pas exister, car ils sont issus de la couche des g3are parvenus !!!!!
Auriez-vous des tendances vers les massacreurs et les destructeurs de l'économie tunisienne pendant dix ans ?