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Hatem Feki : la CTN a opté pour la réparation du navire Salammbo en Italie
22/01/2025 | 09:00
3 min
Hatem Feki : la CTN a opté pour la réparation du navire Salammbo en Italie

 

Le directeur général du transport maritime et des ports commerciaux, Hatem Feki, est intervenu mercredi 22 janvier 2025 sur les ondes de Jawhara FM au sujet de l'incident maritime du navire "Salammbo" de la CTN.

« Le terme "saisi" n’est pas adéquat. On parle dans ce cas d’une reprogrammation de la navigation du navire », a expliqué l’invité de Hatem Ben Amara, en précisant que les navires dans le monde sont soumis à deux types de visites. Le premier type est une visite générale qui tend à contrôler l’ensemble du navire et s’achève par la délivrance d’un certificat ou d’une attestation. Le deuxième type est une visite inopinée effectuée par un État tiers.

« Chaque année, le navire subit un contrôle par l’État tunisien, et à l’issue de ce contrôle, un certificat de navigation est délivré », a déclaré Hatem Feki. Il a également rappelé que la Tunisie est un État membre de l’Organisation maritime internationale (OMI) et signataire de 31 conventions internationales, ce qui implique l’engagement de la Tunisie à respecter les critères internationaux découlant de ces conventions.

« Le navire Salammbo a fait l’objet, lundi dernier, d’un contrôle orchestré par l’État du port », a indiqué l’invité de l’émission « Sbeh El Ward », tout en précisant que Salammbo est un cargo tunisien acquis en 1997.

« C’est une procédure normale et périodique. Durant cette visite de contrôle, nous nous sommes rendus compte de l’existence d’un souci technique au niveau d’un équipement des unités de secours », a précisé M. Feki. La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) ne peut pas quitter le port sans effectuer les réparations nécessaires, a-t-il expliqué, tout en révélant que la CTN rencontre un problème majeur lié à la disponibilité de la pièce défectueuse.

« Nous avons deux choix : soit nous gardons le cargo dans le port italien, soit nous le déplaçons vers un port français pour entamer la réparation », a poursuivi le directeur général du transport maritime et des ports commerciaux, tout en expliquant que la CTN a opté pour une réparation en Italie. Il a précisé qu’au plus tard, le cargo reprendra la mer vendredi.

« Ce qui s’est passé est totalement ordinaire et peut se produire avec n’importe quel navire, dans n’importe quel pays du monde. En revanche, ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux est vraiment étonnant et loin de toute réalité », a annoncé Hatem Feki.

Concernant les cargos transportant le matériel du pont de Bizerte, bloqués en dehors des ports, Hatem Feki a expliqué qu’il s’agit d’un problème dû aux conditions climatiques. En effet, le port de Bizerte est fortement exposé aux vents et aux courants marins, ce qui rend l’amarrage des navires particulièrement complexe.

« Suite aux instructions de Rachid Amri, ministre du Transport, nous allons réviser les tarifs des navires transportant les passagers en instaurant des réductions et en mettant en place tout un programme visant à améliorer la qualité du service », a conclu Hatem Feki.

 

Pour rappel, la Fédération générale du transport, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), avait annoncé, mardi, que le navire a été immobilisé par les autorités italiennes « en raison de certaines irrégularités ».

Dans un post publié sur Facebook, l’organisation syndicale a exprimé son mécontentement, dénonçant un incident qui fait suite à un précédent survenu il y a seulement trois mois.

Le 13 novembre 2024, les garde-côtes de Livourne (Italie) avaient, en effet, ordonné l’immobilisation du navire Amilcar, également appartenant à la CTN. Selon un rapport publié le 15 novembre par la Gazette de Livorno, 23 irrégularités avaient été constatées à bord, dont dix qualifiées de graves, en violation des règlements internationaux sur la sécurité maritime.

 

H.K

22/01/2025 | 09:00
3 min
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Commentaires
Devant la honte un responsable
Se fait hara kiri pour son devoir
a posté le 23-01-2025 à 18:26
Le sens des responsabilités le respect du millime des tunisiens l intelligence du constructif ont été balayé d un revers de main.
Au départ de la tunisie le bateau aurait dû être contrôle.
Surtout que ce n est pas le premièr
Un sentiment de honte doit tirailler ces marins d eau douce
qui ont perdu le sens de l honneur et de la grandeur
DHEJ
Trop de mensonges...
a posté le 22-01-2025 à 09:26
A voir la querelle entre le procureur et l'ATM...