
Le tunisien Ghazi Mabrouk a officiellement été installé dans ses fonctions de Président-Exécutif du «G7 Circle for Tunisia», ce jeudi 16 avril 2015 à Paris. Le «G7 Circle for Tunisia» regroupe les 7 plus grands groupes de public-affairs et de lobbying des 7 pays du G7. A la veille de la participation du Président de la République tunisienne au sommet du G7 qui se tiendra en juin 2015 en Allemagne, une task force a été constituée au sein du «G7 Circle for Tunisia», avec pour objectif la réactivation du «Plan Marshall» en faveur de la Tunisie. Un engagement auquel le G8 s’était officiellement obligé en mai 2011 à Deauville, et qui n’a jamais été concrétisé. Seule une décision éminemment politique du prochain G7 pouvant soutenir ce processus, alors que l’attention est actuellement plutôt tournée vers l’Ukraine et les sanctions contre la Russie, qui sera absente de ce Sommet.
Les dirigeants des 7 grands groupes de public-affairs et de lobbying présents ont lancé le processus des actions en faveur de la Tunisie. Ghazi Mabrouk a souligné, dans son intervention liminaire, que «3 décisions incontournables devaient être prises, s’agissant de la Tunisie : Tout d’abord l’entrée en application du Plan Marshall du G7, puis un moratoire consensuel de trois années de la dette extérieure, et enfin une politique de grands travaux publics».
Considérant qu’il est «du devoir de chaque citoyen tunisien de prendre l’initiative et d’apporter son concours au succès des efforts économiques et sociaux qui sont entrepris par la Tunisie, en cette phase cruciale pour le pays». Ghazi Mabrouk a conclu «tout ce que nos aînés ont fait est à refaire, après que les vandales modernes l’aient défait. Le cheval des Attila contemporains est passé, afin que l’herbe ne repousse plus…Mais l’herbe de Tunisie repoussera et repoussera encore, car elle ne s’est jamais définitivement flétrie.» La prochaine conférence du «G7 Circle for Tunisia» se tiendra en Tunisie le 15 septembre 2015.
D’après communiqué
il faut changer les mentalités
il faut oser faire des réformes structurelles
des prêts de la BAD BEI FMI AFD etc... pour les dépenses de l'état en salaires bons d'essences véhicules de fonction logement de fonction voyages congrès etc... et puis ....
il faut rembourser après
il faut donner les chiffres réels catastrophiques au peuple
- la constitution d'une politique de « lobbying positif » pour la Tunisie en vue de mobiliser un maximum d'intervenants pour la réussite de sa politique économique, sans quoi il n'y aura pas de réussite de processus « révolutionnaire » ;
- la conviction de faire intervenir des Fonds Souverains dans le processus de financement des grands projets à venir en termes d'infrastructure. A titre personnel, ayant exercé au sein du Fonds Souverain du Koweït, Kuwait Investment Authority (KIA) en tant qu'Economiste Principal, chargé des études pour la zone MENA, j'ai pu mesurer l'importance de ces nouveaux acteurs financiers sur la scène financière internationale, et acquérir la conviction que leur participation à des projets d'envergure serait une stratégie « win-win » pour tous (cf. article « les Fonds Souverains et le financement des projets de l'UPM », La Presse du 07 Août 2008 ).
Professeur Skander Ounaies
A croire que tous les apparatchiks de l'ère Bourguiba nous reviennent d'outre-tombe légèrement dépoussiérés et même remis au goût du jour ...
Il y en a beaucoup de gens qui s'attribuent tout seuls des représentativités, parfois illégitimement. Les étrangers n'y comprennent plus rien. Alors que BCE valide ou non ce "G7 circle for Tunisia".