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"Gérer la crise & préparer la relance", la nouvelle étude de l’IACE
10/04/2020 | 12:59
2 min

 

L'Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE) vient de publier une étude qui s’intéresse à l’actuelle crise covid-19 et à la gestion de la période à venir.

 

Intitulée "Gérer la crise & préparer la relance", le policy paper de 19 pages propose des pistes pour la gestion de la crise et la relance économique post-crise. L’IACE estime que la propagation généralisée de la pandémie et le prolongement du confinement impacteront inéluctablement les moteurs de croissance et, particulièrement la consommation et qu’il s’agit d’une crise de demande dont les répercussions sont plus lourdes et le temps de reprise est plus long.

 

L’institut souligne la nécessité d’élaborer un plan de gestion de crise complet, cohérent, engageant mais surtout avec des responsabilités partagées (entre gouvernement, secteur privé et organisations nationales), avec un consensus sur une vision lucide et rationnelle prenant en considération les contraintes financières du gouvernement et prônant l’intérêt national.

Ce plan de gestion de crise comprendrait la conception et la mise en place d’un plan national de continuité de l’activité pour mieux se préparer à une éventuelle deuxième vague de confinement et la consolidation de la résilience du pays pendant la période après confinement et qui pourrait durer plus de 18 mois.

Ce plan de gestion de crise de moyen terme devrait être suivi par l’adoption d’un plan de relance national à partir de 2022 en alignement avec la reprise attendue à l’échelle mondiale.

 

Cliquer ici pour l’étude intégrale

 

A rappeler que le nombre de contaminés par le Covid-19 est passé à 643 cas jusqu'au 9 avril courant, sur un total de 9.570 dépistages. Environ 3.000 personnes qui étaient en contact avec des contaminés ont été placées en auto-isolement.

Il y a 22 gouvernorats touchés. On a enregistré 25 rétablissements et 25 décès (4 à Sfax, 4 à Sousse, 3 à l’Ariana, 1 au Kef, 1 à Mahdia, 1 à Tataouine, 1 à Bizerte, 3 à Tunis, 2 à Médenine, 2 à La Manouba, 1 à Sidi Bouzid, 1 à Nabeul et un 1 à Ben Arous).

La Tunisie est en confinement total depuis le 22 mars et au moins jusqu'au 19 avril 2020. 

 

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10/04/2020 | 12:59
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Commentaires
premiumwatcher
Situation évolutive et perspectives négatives
a posté le 10-04-2020 à 13:36
La sortie de crise dans le monde s'opérera d'une manière particulièrement décalée ce qui ralentira profondément la croissance mondiale. La crise sanitaire va incontestablement générer une crise économique dont l'ampleur va varier d'un pays à un autre. Il est désormais certain que la machine de production mondiale ne reprendra pas sa vitesse de croisière avant un an voire 1 an et demi. La reprise ne sera pas en mode accélérée mais lente et éprouvante particulièrement pour les industries dites traditionnelles. Cette crise a permis également à bon nombre d'industries y compris dans les services de basculer dans la nouvelle aire numérique: qui aurait pu croire que certains opérateurs dans la banque assurance puisse faire du +20 voire du +30% en plein confinement ? Cette pandémie a permis de prendre la mesure de la nécessité du basculement dans le 21ème siècle et de l'intérêt majeur de la technologie en tant que moteur de croissance. Le problème, quand on regarde de l'extérieur on se rend vite compte que la Tunisie ne dispose d'aucune infrastructure à même de supporter se basculement: fibre optique ? Internet? 5 G ? véhicules démat de règlements, simples cartes de crédit généralisées Il est évident que la Tunisie accuse un retard de développement énorme, c'est un peu la Somalie de l'économie moderne. L'infrastructure numérique c'est un peu les zones industriels qu'on crée et sans elles pas d'industries, pas d'emplois, pas de rebonds et pas de richesses. Cette pandémie est en quelque sorte un rappel à l'ordre, une précipitation dans le monde moderne des GAFFA d'AMAZON... la première prioritaire est certes sanitaire la seconde est l'infrastructure sans elle point de salut.