Le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l'Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj, a commenté avec sarcasme, jeudi 1er août 2024, une phrase d’un récent communiqué de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Le conseil d’administration de la BCT avait exprimé sa préoccupation quant au ralentissement de l’évolution des crédits, notamment dispensés aux petites et moyennes entreprises (PME).
« Chère Banque centrale, offrez une bouffée d'oxygène à ces entreprises en réduisant le taux d'intérêt directeur, conseillez à l'État (puisque vous êtes son conseiller financier) de renforcer ses ressources au lieu d’accaparer les liquidités de ces entreprises pour financer son déficit budgétaire, et encouragez le ministère des Finances et coordonnez avec lui pour réduire les taux intérêts appliqués sur les prêts adressés à ces entreprises (bonification des taux)... et vos soucis s'amoindriront ! », a-t-il écrit dans un post Facebook.
Le communiqué de la BCT, publié le 31 juillet 2024, affirmait : « Sur le plan des financements bancaires, le Conseil a exprimé sa préoccupation quant au ralentissement de l’évolution des crédits à l’économie, au cours de l’année 2023 et du premier semestre 2024, qui a concerné essentiellement les crédits dispensés aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux particuliers en lien avec le contexte économique et la poursuite des pressions inflationnistes. Le Conseil a souligné la nécessité de coordonner les efforts de toutes les parties prenantes pour soutenir les entreprises, assurer leur viabilité et préserver les emplois ».
I.N.
j'espère qu'ils proposent du concret avec des scénarios et des études d'impact loin de simple avis ou analyses sommaires et avoir le le courage de remettre en cause ces théories dépassées par le contexte mondial actuel et la situation particulière de la Tunisie.
Merci.