Dix ans aujourd’hui. Nous avons hurlé dans les rues, nous avons manifesté pendant des jours, posé des fleurs sur les canons des militaires, gribouillé des slogans sur les murs et dit adieu à un despote.
Pourquoi continue-t-on à fêter le 14-Janvier aujourd'hui ? Pourquoi ce jour-là et non un autre ? Le jour ou le défunt ancien président a quitté précipitamment le pays symbolise-t-il le début d’un quelconque changement ? Aujourd’hui, dix ans après, répondre à cette question devient plus aisé qu’il y a quelques années. Passée l’euphorie du moment et les sentiments - si naïfs - qui nous avaient submergés à l’époque.
Alors qu’à la même date, il y a dix ans, nous étions sous l’emprise d’un élan de patriotisme et de solidarité inédit, aujourd’hui, nous sommes dépités. Nous étions prêts à nous embrasser et à nous prendre dans les bras, aujourd’hui nous avons envie de nous entretuer. Mais à qui la faute ?
Nous avons été assez naïfs pour croire que le simple départ d’un despote pouvait signer la chute d’une dictature. Nous pensions que la chute d’une personne, d’une famille, pouvait donner un nouveau souffle au pays. Nous pensions que tout était simplement une affaire de personnes et qu’il suffisait de remplacer des noms par d’autres pour que les choses changent. Au fond, nous, nous sommes restés les mêmes. Ceux qui nous gouvernent ont changé mais continuent à utiliser la même bonne vieille marmite avec les bons vieux ingrédients…qui n’avaient pas fonctionné auparavant.
Dix ans après, l’Etat est aujourd’hui encore un ensemble de personnes. Une multitude d’individus qui agissent de leur propre chef, chacun à part, sans aucune coordination ni stratégie. Chacun semble mener sa barque sans se soucier des autres. Sans se soucier des citoyens. Sans se soucier de nous.
Est-ce que les choses étaient meilleures avant ? Dans l'immédiat, oui. Il ne faut pas avoir honte de le dire. Mais les choses ne sont pas devenues pire que ce qu’elles étaient car il nous faudrait un homme de poigne pour nous gouverner. Elles sont devenues pire car nous, nous sommes restés les mêmes.
Et c’est pour cela que nous en sommes là aujourd’hui. Que nous nous sommes révoltés, que nous avons crié dans les rues, pleuré, manifesté et nourri des espoirs pour que les choses changent. Mais ont-elles réellement changé ? Nous avons nourri des espoirs sans donner les moyens à nos rêves de se réaliser. Nous avons continué à donner des pots de vin aux fonctionnaires, nous avons continué à être fainéants et inciviques. Nous avons continué à produire les mêmes actions en croyant qu’elles produiront des effets différents.
La révolution était une occasion inespérée pour nous de mûrir, de nous remettre en question et de partir sur de nouvelles bases. Nous l’avons ratée. Nous avons certes réussi à obtenir une démocratie, mais cette démocratie est seulement politique. Elle n'est ni sociale, ni morale.
Aujourd’hui, l’Etat s’effrite. Les fondements mêmes de la République doivent être revus et corrigés. Alors que nous pensions partir sur des bases déjà solidement bâties, nous nous retrouvons aujourd’hui à tout reconstruire de zéro.
« On se demande alors si la démocratie n’est pas un épisode dans le long cycle de désordre décrit par l’historien Ibn Khaldoun qui aura vu l’arrière-pays prendre d’assaut la ville », s’était interrogé le politologue Hamadi Redissi dans son bilan de la révolution.
En dix ans, quels progrès aura fait la Tunisie ? La révolution qu’on a trop idéalisée, a ouvert la boite de Pandore de tous les maux qui nous rongeaient. Nous avons été assez crédules pour croire qu’une fois cette boite ouverte, nos peines s’effaceraient d’elles-mêmes et nous avons passé notre temps à demander des comptes à la révolution sans bouger le petit doigt pour les réaliser.
Nous continuons à croire que notre salut viendra d’Hommes (dans le sens universel du terme) qui auraient la poigne et la clairvoyance nécessaires pour nous sauver et décider à notre place.
Raison pour laquelle nous avons permis à l'islamisme (Ennahdha), au banditisme (Al Karama) et au fascisme (le PDL) de faire leur entrée au Parlement. Raison pour laquelle nous avons élu – massivement – un populiste (Kaïs Saïed) à Carthage qui n’a rien fait de mieux que donner un échos à la paranoïa populaire et aux slogans du peuple, sans jamais y apporter de réponse. Raison pour laquelle nous avons aujourd’hui un gouvernement qui tâtonne, qui ne décide pas, qui ne planifie pas mais qui panse des plaies qu’il aurait pu éviter.
Nous sommes confinés aujourd’hui, nous ne pourrons donc pas sortir s’écorcher la voix à répéter des slogans qui ne veulent plus rien dire. Les gouvernants le savent et ils ont décidé de nous enfermer pour avoir la paix. Peu importe si ces quatre jours ont plus l’air d’une énorme farce que d’une mesure sanitaire sérieuse censée nous protéger. N’oubliez pas qu’elle a été instaurée, sans aucune base scientifique, par ceux-là mêmes qui n’ont pas réussi à faire appliquer des mesures qu’ils avaient eux-mêmes annoncées.
Joyeux 14-Janvier à nous tous. Demain sera un jour meilleur…seulement si nous, nous décidons d'être de meilleures personnes...
Et la voilà qui se vante d'avoir gribouillé des slogans sur les murs!
Autrement dit,elle est fière d'avoir participé à du vandalisme!
Une Vandale qui qualifie la magnifique patriote Abir Moussi de Fasciste...
S.T:ayez le courage et l'élégance de publier!!!
Ps:merci à mon ami et frère Léon
désillusion et un constat d'échec sur toute la ligne . Commémorer cette date c'est appuyer là où ça fait mal .
Au fait le PDL , fasciste ? comme vous-y-allez ma chère ! pour ma part dans le paysage "boulitique" "actuel je vois surtout des ombres s'agitant et s'entre dévorant dans une "Caverne" crasseuse et bien nauséabonde (des partis sans consistance et en foncés dans leurs querelles stériles) , des "gardiens" dits "de la révolution " ,ensemble de fiers à bras , de racketteurs fascisants ,eux pour le coup , et de voyous de bas étage pour la plus part , une secte et ses satellites "venez à moi les petits enfants" sans oublier les sous -marins et autres éc'?urants mollusques alléchés par le délicat fumé des prébendes touraniennes et du sultanat bananier , tout cela joué par des pantins et marionnettes sans marionnettiste ou dont le marionnettiste ne sait que faire après la fiesta .... quant au PDL fasciste , allez , avouez c'était un sondage hein?je n'ai pour ma part jamais milité ni au PSD ni au RCD mais je pourrais bien le faire avec ce parti s'il maintien le cap qu'il s'est fixé compte tenu aussi de la personnalité (toujours ce culte) qui en assume la direction et qui en a là ou les hommes ( politiques) en manquent dramatiquement. amen !
Quoi de plus significatif de la banqueroute de votre révolution, qu'à l'occasion de ses dix ans, vos chefs actuels, révolutionnaires de pacotille agissant sous les ordres de puissances étrangères, décident de vous confiner pendant quatre jours, afin d'éviter de montrer au monde entier que ce qui devait être une grande fête pour le peuple de traitres, ressemble beaucoup plus à un enterrement. Alors confinons tout ce peuple qui regrette aujourd'hui son entreprise de traitres, cela permet de sauver la face, mais aussi de s'épargner une sortie populaire le jour de cet anniversaire qui pourrait se transformer en drame.
Le peuple trompé, le peuple manipulé. Certes par sa haine et son régionalisme, mais aussi par la main de médias mis au service de putschistes, et de médias étrangers à la solde des pires conspirateurs contre toute velléité de progrès dans un monde arabe en léthargie depuis des siècles.
Mais les peuples haineux n'ont que ce qu'ils méritent, à savoir l'humiliation et le protectorat. S'il est connu que votre révolution avait été qualifiée de révolution 2.0, il est clair aujourd'hui que c'était en réalité une colonisation 2.0 comme je l'ai toujours dit, ou au mieux un protectorat 2.0.
Qu'est-ce la quatrième génération de guerre, à savoir celle qui utilise son propre peuple pour détruire un pays avec l'argent occidental: Telle fut l'objet de la conférence effectuée en 2018 en Israël par le professeur et non moins militaire américain, Max Manwaring devant un parterre de généraux atlantistes. Comme le décrit le journal « Algérie Patriotique », le professeur retraité de stratégie militaire à l'Institut d'études stratégiques de l'US Army War College a expliqué que les anciennes méthodes de guerre classique «sont dépassées» et que le monde vit désormais la «quatrième génération» qui consiste à affaiblir les états de l'intérieur sans devoir recourir à l'envoi de troupes. «Le but n'est plus de détruire l'armée d'un pays donné ou de réduire ses capacités militaires, mais de l'anéantir doucement mais sûrement», a expliqué le professeur américain, l'objectif étant de «pousser l'ennemi à se plier à nos exigences», a-t-il ajouté.
En vrai patriote, je n'ai pas eu besoin qu'on me le dise pour que je comprenne de qui et de quoi la Tunisie fut la victime. Je l'ai compris depuis la date où je n'ai cessé de vous maudire, à savoir depuis le 14 janvier 2011, jour du début de « Layali Essoud » dans le calendrier agraire tunisien. Quel signe de Dieu!
La meilleure preuve est que vos dirigeants ont fait de la mendicité une politique économique d'état. Chasser le naturel, il revient au galop: Ils ont oublié leurs hauts diplômes obtenus dans les célèbres places de la pensée et les ont troqué contre la main tendue, face en l'air, seule pratique qu'ils dominent vraiment.
Mais cela n'est pas le plus grave. Le plus grave est la trahison. Il aura fallu attendre les parutions de livres émanant de tristement célèbres politiciens pour que les tunisiens se rendent compte qu'ils n'ont fait que répondre, à leur insu, au plan de Hillary Clinton, ou encore à l'idée de « libérer » la Tunisie qui couve depuis 2003, lorsque qu'une traitresse locale la souffla à l'oreille d'un non moins tristement célèbre Paul Bremer. Il a quand même eu la gratitude de la citer dans son bouquin, lorsqu'elle jubilait avec lui dans les rues de Baghdad lors de la chute de Saddam.
Si Ben Ali était comme Saddam, cette dame n'existerait pas aujourd'hui. Ni d'ailleurs Ghannouchi qu'il sauva de la potence de Bourguiba. Mais il parait que c'est un dictateur. Il doit être un peu distrait car, pour un dictateur, il aura quand même oublié d'apposer son effigie à un billet de banque, ou ne serait-ce qu'à une pièce de monnaie, et bien sûr il a aussi oublié de mettre son nom sur une quelconque rue de son vivant.
Mais le plus frappant, c'est que pour un dictateur, il a quand même oublié de tuer ne serait-ce qu'une seule personne durant ses 23 années de pouvoir. Bref, il a vraiment été mauvais. On fait bien mieux en termes de dictature. D'ailleurs j'ai entendu que Hitler avait réagi d'outre-tombe à cela. Attribuer un qualificatif aussi prestigieux avec si peu de compétences l'a fait réagir depuis l'au-delà. Il veut bien qu'on l'attribue à la limite à Sarkozy qui, en un jour, a tué des milliers de libyens, ou encore à tout autre chef d'état occidental ou arabe, mais quand même pas à Ben Ali tout de même! Un peu de pudeur! et un peu de respect à cette qualité!
Tunisiens, votre peu de foi en votre Patrie me fait dégobiller tout ce que vous écris. Alors, recevez-en le fruit sans vous essuyer le visage.
Si j'avais un jour à vous gouverner (que Dieu m'en préserve), je ne sais pas comment je pourrai le faire avec le tact de Ben Ali, car je suis sûr que je passerai aux mains. Peut-être manquerais-je de patience. Votre niveau d'études est souvent proportionnel à votre bêtise et à votre manque de discernement. Vos islamistes qui en voulaient jadis à Bourguiba pour sa proximité avec les états unis (juste pour l'intérêt de son pays), embrassaient John Mc Cain sur la bouche en 2011 et en 2012.
Le valeureux Trump, que vous n'aimez pas, a été plus digne que vous et avait traité le soldat de l'armée de l'air qu'était Mc Cain comme un moins que rien le jour de sa mort. Bref, Trump a été, patriotiquement parlant, bien plus tunisien que vous. Il n'a pas aimé ce que ses prédécesseurs ont fait aux arabes.
Vous, vous êtes partis applaudir le départ de Ben Ali par les mains de Hillary; celle que Trump n'a cessé de combattre pour votre Dignité. Si j'étais au pouvoir, je lui aurai offert l'asile politique chez moi. Oui, j'ai oublié de vous rappeler ce que veut dire asile politique, vous les jeunes qui étiez enfants en 2011, issus de parents ingrats et imbéciles. C'est une vieille tradition diplomatique tunisienne. C'est le truc que le droit-de-l'hommiste Marzougui a bafoué, livrant le libyen Baghdadi Mahmoodi à ses geôliers. J'en profite aussi pour vous rappeler ce qu'est l'Islam: C'est une religion qui fut détruite par Ennahdha en Tunisie et qui fut protégée des mains des ses destructeurs par un monsieur qui leur fermait les mosquées entre les prières afin de La préserver de leurs nuisances.
Ya Ouled Hillary, gauchistes, centristes, islamistes, bref de tous bords, vous faites vraiment pitié à voir. Votre exaltation éphémère que vous étiez sensés fêter en grandes trombes aujourd'hui, s'est transformée en désastre durable. Aujourd'hui, votre Dignité se résume à manger de la main du FMI. Le plus grave c'est encore la Justice: vous n'êtes plus un état de droit. Quand des hauts fonctionnaires attendent en prison d'être jugés, sous prétexte que les greffiers sont en grève, nous ne sommes plus dans un état de droit. Quand le juge qui doit rendre son verdict est en quarantaine de 14 jours pour s'être rendu en Egypte pour voir un match, vous n'êtes plus un état de droit. Si Ben Ali avait fait cela, le monde entier se serait dressé contre lui: Comment laisser croupir des gens, très vraisemblablement innocents sans verdict en prison, parce qu'un juge se promène. L'indépendance de la Justice dans les mains de ces gens-là est la pire chose qui puisse arriver à un pays.
Quand le peuple de gueux, qui a détruit son pays en 2011, appelle à arrêter sans procès, il est dans l'état de droit qu'il mérite, à savoir celui de la vindicte populaire et du lynchage.
Vous faites pitié à voir. Un seul brin d'espoir, petite lueur dans ces ténèbres: Abir Moussi. Mais les occidentaux ne laisseront pas faire. Ils craignent certainement les procès internationaux pour tentative coloniale. Ils s'accrochent à la Tunisie comme ils peuvent afin de se justifier auprès de leurs propres peuple en vous donnant comme exemple, puisque figurez-vous, il paraitrait que votre misère actuelle est la seule réussite des « printemps » arabes.
Enfin puisque vous rêvez de devenir un grand peuple tout en trahissant votre pays, si vous voulez savoir ce qu'est un grand peuple, regardez les gilets jaunes; ou encore regardez ce qui se passe aux états unis. Peut-être que les quelques jours qui viennent vous apprendront ce qu'est un grand peuple.
Et pour finir je tiens à corriger une expression que j'ai souvent entendue. Ce n'est pas Ben Ali qui fut « déchu »; mais c'est le peuple. Le « Peuple déchu » est la bonne expression. Déchu de son abondance, de son économie, de sa Dignité, de sa Justice, de sa sécurité, de son travail, de son pain quotidien, et surtout: de sa souveraineté. Alors corrigez s'il vous plait!
Et bon Anniversaire, bande de traitres et de haineux!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant contre la colonisation 2.0 qualifiée de Révolution.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Quoi de plus percutant et de plus réaliste 10 ans après!!!
Il faut déguster ton post,
Il faut l'écouter nous parler! il parle ton post!!!!!!
Il est PERCUTANT ton poste
Amitiés
cherchons une autre solution
Merci Synda pour cette très bonne analyse.
Il faut être patiente avec le vieux et ses com?
Tu as écrit : Faut-il continuer à fêter le 14-Janvier ?
Je pose la question: Pour faire la fête il faut que le peuple soit connecté avec les "Merdolutionnaires que j'appelle affectueusement!!! Ces gens là....
Ces gens-là ( Jacques Brel
D'abord...
D'abord, y'a l'aîné
Lui qu'est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom, Monsieur, tellement qu'il boit
Ou tellement qu'il a bu
Qui fait rien d'ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s'prend pour le roi
Qui se soûle qui sont toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve au matin
Dans l'église, qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui bal-bu-tie
Et qui a l'?il qui divague...
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n'pense pas, Monsieur
On n'pense pas
On prie
Et puis, y'a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
'? des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une'?'
J'espère que tous les compétents et incompétents , les fachos, les corrompus, les islamistes locaux et non islamiste non résidents comme moi quoi, ont compris cette prose qui traite de "ces gens là" avec qui je ne passerai 1 seule journée de fête Nationale...
Bonne twenty twenty one comme on dit "aux states" pour blaguer!
Je suis toujours heureux de te lire ...
Mais , je le répète que tu éduques des "zombis extrémistes" qui ne pensent qu'à la "ghènima"
et à la destruction de la Tunisie.
Mais, qu'on prêche dans le désert, les mirages font des dégâts....
Mais, avec tes compatriotes "tunes" qui sont caméléons :
Le jour, ils prennent la couleur bleue et
la nuit sont noirs comme leur torchon de drapeau.....
Voilà à partir d'une question(fêté le 14-01-twenty twenty one -"Yes or Not" ) où tu m'as emmenée ?
Ces gens là ce sont des terroristes.
Ainsi comment voulez-vous que cette "revolution" ne soit pas profitable à nahdha, qui ont de même vidé les caisses de la banque centrale de Tunisie dès leur venue en intrus de Londres au cours de l'année 2011 et de s'approprier (ou de construire en neuf) par la même occasion de luxueuses demeures à Tunis, à Paris et autre ; sans oublier de charger leurs comptes bancaire par ces immenses sommes d'argent escroqué au peuple tunisien.
Ecrit par A4, Tunis, le 26 Novembre 2020
Je viens te voir pour ton anniversaire ...
A peine dix ans et tu n'as plus de dents
Je n'ai ni fleurs ni délicieux desserts
A présenter pour cet évènement
Je viens en ami, pas en adversaire
Je viens te pleurer mes vieux rêves d'enfant
Tu me fais pitié, t'es pas belle à voir
Te voilà misère jetée sur la paille
Te voilà broyant que des idées noires
Entourée d'idiots et de vieilles canailles
Te voilà raide au bout du désespoir
Tes gosses ont fait que tous tes trains déraillent
Tes rejetons ferment vanne après vanne
Pour te faire souffrir, pour te faire mourir
A petit feu, organe après organe
A petit feu, jusqu'au dernier soupir
D'autres sont partis, loin dans la savane
Ou au fond des eaux, juste pour te fuir
Est-ce ma faute si tes enfants sont stupides
S'ils ne veulent rien faire de leurs dix doigts ?
Si toutes leurs machines ne tournent qu'à vide
Et leurs maisons n'ont ni portes ni toits ?
Est-ce ma faute si tes ignobles caïds
Partent égorger armés de fatwas ?
Même mon crayon avec sa bonne mine
Manque terriblement d'inspiration
Comment t'écrit-il ce qui le chagrine ?
Comment t'exprime-t-il sa déception ?
Car ce sont tes enfants qui t'assassinent
Et te donnent cette mauvaise réputation
J'aurais bien aimé écrire autre chose
Mais il se trouve que le tableau est noir
J'ai beau dessiner dessus une rose
Ma rose se fanera avant ce soir
Elle se fane quand les assassins l'arrosent
De haine et de sang de leurs égorgeoirs
Oui dix ans pour avoir la liberté de dire que le pays est dans la mexxx.
Encore une naivete et surement une autre lecon que vous tirerez dans 10 ans chere Synda.
Une seule unité de mesure : civisme.
Mais bon Ibn Khaldoun insinuait-il que ceux de l'arrière l'arrière-pays sont des anarchistes !
Mais ceux qui ont prix le pouvoir après 2011 viennent-ils de l'arrière l'arrière-pays ?