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Fadhel Abdelkefi, invité de marque à l’Afterwork du Club Entrepreneurs
20/06/2019 | 11:32
3 min
Fadhel Abdelkefi, invité de marque à l’Afterwork du Club Entrepreneurs

L’ancien ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale et ancien ministre des Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi, était l’invité d’honneur du Club Entrepreneurs, lors de la soirée Networking qui s’est tenue hier, mercredi 19 juin 2019, dans un restaurant huppé de la capitale.

 

Lancé en décembre 2017 dans le but de favoriser le partage d’expérience et le développement des affaires entre Entrepreneurs, Dirigeants et Cadres supérieurs issus de différents secteurs, le Club Entrepreneurs a pour habitude de les réunir une fois par mois lors d’un Afterwork décontracté. Durant ces évènements des animations sont prévues pour mettre en relation les participants, des entrepreneurs viennent partager leur expérience et raconter leur parcours dans une ambiance conviviale qui incite à l’échange.

 

C’est donc Fadhel Abdelkefi qui s’est prêté hier à l’exercice accordant à nos confrères Ismail Ben Sassi et Karim Ben Amor, une interview intimiste dans laquelle il est revenu sur son parcours et a commenté la situation économique actuelle du pays. En tant qu’entrepreneur ayant également été un grand commis de l’Etat, quelques mois durant, Fadhel Abdelkefi a livré une lecture multidimensionnelle qui a ravi et enrichi les présents.

 

 

L’ancien ministre, n’a pas souhaité faire dans la langue de bois, et a estimé que le modèle économique tunisien n’est plus une exception dont il faudrait se vanter, précisant que des réformes doivent être engagées pour mettre fin au « cataclysme » qui caractérise la situation économique du pays.

 

« Le rôle de l’Etat devrait être reconsidéré. Les pères fondateurs ont fait ce qu’il fallait pour mettre sur pied la République et l’Etat tunisien, ils ont tout bâti et l’Etat est entré dans des secteurs concurrentiels. C’était légitime dans ce contexte, mais aujourd’hui cela n’a aucune raison d’être… La Tunisie est un pays riche, dont le peuple est pauvre. C’est la gouvernance qui pose problème, sans tomber dans le libéralisme extrême et loin de moi l’idée de penser que tout doit être privatisé, je pense que nous avons perdu beaucoup de temps et que des décisions doivent être prises et non pour financer la précarité à coup de millions de dinars de dons, mais en faisant ce qu’il faut pour encourager les privés à créer des emplois, de la richesse et une économie saine. Le vrai sujet, la vraie priorité est la pauvreté, nous avons une grande pauvreté en Tunisie et il est temps de dire la vérité aux Tunisiens… ce qui manque au pays ce ne sont pas les moyens mais le discernement et une bonne hiérarchisation des priorités, les marges de manœuvre sont certes réduites mais rien n’est impossible » a confié Fadhel Abdelkefi.

 

L’ancien ministre a souligné que la « Tunisie est un petit navire manœuvrable » réaffirmant son optimisme qu’il dit réaliste et précisant enfin, pour répondre à la question, qu’il n’est à l’heure actuelle candidat à aucun scrutin et qu’il coché aucune case pour ce qui est de la partie à laquelle il donnerait sa voix aux prochaines échéances.

 

M.B.Z

20/06/2019 | 11:32
3 min
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Commentaires (1)

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Najib
| 20-06-2019 14:49
On se rappelle la campagne de dénigrement menée par la danseuse , dont il a fait l'objet , quand il était au gouvernement .... Honneur et prestige obligent , le grand monsieur a été obligé de démissionner , faisant ainsi priver l'Etat de ses services de grand expert , patriote et honnête . C'est l'une des bassesses commises par la " député " , qui figurera à son palmarès , qui l'accompagnera jusqu'à sa dernière demeure et restera à jamais objet de honte pour ses descendants .