Le président de l’Union régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), de Ben Arous, a adressé, une lettre au président de la République, Kaïs Saïed, dans laquelle il dénonce les agissements du gouverneur de la région. Le gouverneur de Ben Arous, Ezzedine Chelbi a été accusé d'avoir sollicité des aides auprès de certaines entreprises en refusant de fournir en échange un reçu signé et d'avoir harcelé une citoyenne se trouvant dans son bureau et qui l'aurait par la suite giflé. Il aurait continué à envoyer des messages à la victime et à l’appeler tard le soir. Une copie fuitée a fait le tour de la toile et a suscité la colère et l'indignation d'une grande partie des Tunisiens.
Face à cette polémique, le gouverneur de Ben Arous a décidé de répondre en accordant une déclaration au journal Assabah. Selon l'article publié le 28 septembre 2022, Ezzedine Chelbi a démenti l'ensemble des accusations qui lui étaient adressées. Il a considéré que toute personne détenant des preuves n'avait qu'à s'adresser à la justice. Chelbi a poursuivi en expliquant qu'il ne voulait pas répondre aux intox, car il préférait se concentrer sur ses engagements professionnels et sur ses responsabilités en tant que gouverneur. Il a assuré que certaines personnes menaient une campagne de diabolisation et cherchaient à lui porter atteinte.
« En cas de faute ou de dépassement nécessitant une sanction, l'autorité apte à constater cela n'est autre que la présidence du gouvernement... Je ne pense pas que ce genre de dépassement puisse échapper à l'autorité officielle... Elle devra procéder à cela... On devra, par la suite, présenter un dossier devant la justice et ne pas laisser les ennemis du succès et quelques individus cherchant à s'opposer à la réussite du processus auquel je reste attaché... Mon refus de servir les intérêts de quelques individus et de mettre les moyens du gouvernorat à leur service m'a valu quelques ennemis... La lettre en question est honteuse », a-t-il ajouté.
Ezzedine Chelbi a révélé avoir contacté le président de l'Utica, Samir Majoul. Ce dernier lui aurait assuré que la lettre ne représente pas la position officielle de l'organisation patronale et que l'auteur cherchait à exploiter le nom de l'organisation dans le cadre d'un conflit personnel. Samir Majoul aurait appelé, selon les dires du gouverneur, tout le monde à s'adresser au bureau régional et aux structures locales afin de s'informer correctement au sujet de la situation tout en assurant que le secrétaire général mentait.
Le gouverneur de Ben Arous a réitéré son attachement à la lutte contre « les mécréants et les corrompus cherchant à profiter des ressources du gouvernorat, à porter atteinte à l'Etat et à se faufiler dans les hautes fonctions dans le but de servir des intérêts personnels et politiques ». Il a affirmé que ses convictions lui ont valu d'être la cible de telles campagnes et qu'il continuera à œuvrer pour la région et ses habitants.
S.G
Apparemment pour ce monsieur dont la matière grise est probablement l'organe le moins développé de sa personne, ce que l'on vit actuellement est une réussite.
Le même discours verbatim des khwanjias à chaque fois que l'un d'eux est accusé de corruption ou de terrorisme.
Je parie que le gorille fait aussi confiance à la justice, non, pas celle de Noura, mais la justice flambant neuve (jdida tellelich) et aussi vierge que Sainte Marie, bref la justice de Kaisollah.
Les clowns ont changé, mais le cirque est le même. On n' est pas sorti de l'auberge.
Concernant l'affaire du gouverneur, je crois qu'il n'est pas de fumée sans feu.
Sur les places de la région, les langues se délient déjà depuis quelques temps.
Il faut fouiller et qui sait...!?
La politique spectacle peut en cacher une autre plus féroce.
Les abus de pouvoir de ce voyou et les affaires de corruption sont de plus en plus fréquents. Ou bien c'est 7lal 3likom et 7ram 3lina. Une bande de voyous et de démagogues.