Le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer, est revenu, mardi 1er octobre 2024, sur les prochaines échéances de remboursement de dettes que l’État tunisien devra respecter.
M. Ennaifer a assuré, au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express Fm, que le remboursement des dettes se passe normalement. Au cours de l’été, généralement, il n’y a pas beaucoup de remboursements à effectuer, à part le remboursement d’une tranche de l’emprunt national en septembre. Cela dit, il a souligné que la fin de l’année, il y a souvent des remboursements importants. C’est le cas pour octobre 2024, où il y aura beaucoup de pression sur les finances publiques avec un total des remboursements qui devrait atteindre les 3,65 milliards de dinars avec dans le détail (environ cinq jours d’importation) :
- Trois bons de trésors de court terme BTC pour un montant total de 1.565 millions de dinars : 55,4 millions de dinars le 11 octobre, 610 millions de dinars le 16 octobre et 900 millions de dinars le 22 octobre courants. Ils seront sûrement refinancés par la publication de nouveaux bons de trésors de la même valeur en sortant sur le marché intérieur
- Un emprunt intérieur en devises d’un montant de 180 millions d’euros et de seize millions de dollars, soit environ 650 millions de dinars. Ce financement se fera soit par les propres ressources de l’État, ou ayant recours au marché de change ou via la conclusion d’un nouveau prêt syndiqué en devises auprès des banques locales.
- Deux petits remboursements d'emprunts extérieurs auprès du Fonds monétaire international : une tranche du programme de 2016 de 25,6 millions de dollars et une tranche du programme de financement perçu lors de la pandémie du Covid-19 de 90 millions de dollars (270 millions de dollars payés sur l’ensemble de 2024 en quatre tranches, ndlr).
- Un emprunt japon de cinquante milliards de yens qu’on doit payer le 10 octobre 2024, soit plus d’un milliard de dinars.
Et de noter que le mois d’octobre est le mois où il y a le plus gros montant à rembourser pour 2024.
En outre, l’analyste financier a précisé que l’État tunisien doit à la Banque centrale de Tunisie (BCT) 13.977 millions de dinars de créances brutes jusqu’à fin mai 2024. Le montant des créances nettes passe à 10,3 milliards de dinars alors qu’il était de 7,5 milliards de dinars fin décembre 2023, toujours selon ses dires. Ces créances sont composées de deux parties : les dons de trésors et le financement direct. L’autorité monétaire, dans le cadre de sa politique monétaire, intervient sur le marché en achetant ou en vendant des bons de trésors afin d’assurer les liquidités nécessaires pour le secteur bancaire. À chaque fin de période, elle se retrouve avec une quantité de bons de trésors dont le montant représente ses créances envers l'État.
S’agissant du financement direct adopté par le parlement et qui permet à l’État tunisien d’emprunter directement auprès de la BCT à hauteur d’un montant net d’une valeur de sept milliards de dinars remboursable sur dix ans avec une période de grâce de trois ans et sans intérêts, on apprend, dans la dernière note de conjoncture de la BCT pour le premier semestre 2024, que l’État a emprunté quatre milliards de dinars sur les sept budgétisés et qui font partie des 13,98 milliards de dinars des créances de la BCT auprès de l'État.
I.N.
Les échéances en cascades tous honorées.
Et ceux des Nabbara, qui passent leurs journées à compter les secondes qui passent, dont, cet éminent Ennaifer, prince incontesté de la fitna et de la discorde !!
Il fait de meme avec le budget de l etat ( deficitaire) et il verra la correlation et pourra anticiper le moment ou la tunisie fera faillite si rien ne change en terme de fonctionnaire car il faut se l avouer il n y aura pas ou peu de nouvelle industrie en tunisie au vue des dernier chiffre ( aucune creation d unité de production que des extentions ) et de l instabilité politique