Ennahdha s’est exprimé pour la stabilité du gouvernement et la nécessité que ce dernier mette rapidement en œuvre les réformes économiques et sociales, le tout à condition que le chef du gouvernement ne se porte pas candidat pour les élections de 2019.
Il s’agit d’un des nombreux points évoqués dans un communiqué du mouvement publié ce jeudi 6 septembre 2018, suite à une réunion de son bureau exécutif tenue la veille, sous l’égide de son président Rached Ghannouchi où le mouvement a étudié un ensemble de dossier qui concernent la situation générale du pays. Il a également examiné le contenu des rencontres réalisées par le président du parti, notamment celle avec le chef de l’Etat Béji Caïd Essebsi.
Ainsi, le mouvement a souligné la nécessité de poursuivre le dialogue et mettre en œuvre la politique du consensus entre les différentes parties politiques et sociales, de quoi instaurer un terrain d’entente permettant de dépasser la crise politique et le retour de l’harmonie.
En outre, le parti s’est dit préoccupé par les difficultés économiques et sociales et ses répercussions sur le pouvoir d’achat du Tunisien. Il appelle, dans ce cadre, le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour limiter ces difficultés notamment sur les plus démunis ainsi que sur les régions marginalisées. Il a exprimé son soutien inconditionné à la guerre contre la corruption, en considérant que c’est une priorité nationale absolue. Ceci dit, le parti a appelé que cette bataille soit menée dans le cadre de la transparence et du respect de la loi.
I.N
Commentaires (31)
CommenterBaba andou bouh,
le collapse de l'economie turque!
Ennahdha ne peut plus compter sur le financement turc!
voir le lien suivant:
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/tuerkei-was-macht-recep-tayyip-erdogan-um-die-krise-zu-bewaeltigen-interview-mit-clemens-fuest-a-1226034.html
Escale de YC en Turkye...
Quel dictature!!
@Abir
Correctio
@Sandra la récidiviste
@Bilel
Jeu de rôles et cinéma.
@kameleon78
La position de Ghanouchi n'a pas changé d'un yota depuis le début de l'accord de Carthage. Son appui a toujours été conditionné. Malheureusement les media ont souvent occulté ou relégué cette condition au second plan car RG et ses ténors ont joué l'arlésienne en mettant en avant le soutien à la stabilité du pays.