Le ministère de l’Intérieur a rendu public un communiqué ce dimanche 3 février 2019, indiquant que les investigations à propos d’une association coranique suspecte active à la délégation Regueb (Sidi Bouzid) ont été confiées la direction sectorielle pour la prévention sociale à la direction de la police judiciaire, en collaboration avec l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes et le délégué de la protection de l’enfance à Sidi Bouzid.
Le ministère de l’Intérieur précise que cette association abrite un groupe de jeunes et d’enfants dans des conditions inappropriées, soulignant qu’ils sont maltraités et victimes d’exploitation économique.
Le même communiqué indique que les unités sécuritaires spécialisées se sont dépêchées sur les lieux, le 29 janvier 2019, accompagnées par le délégué général de la protection de l’enfance et cinq psychologues. Ils ont trouvé 42 enfants âgés entre 10 et 18 ans ainsi que 27 adultes âgés entre 18 et 35 ans qui résident ensemble dans le même internat sans les moindres conditions de sécurité et d’hygiène. Interrompant leurs études, ils sont victimes de maltraitance et d’exploitation dans les travaux agricoles et de bâtiment. Le ministère de l’Intérieur précise, également, qu’on leur inculque des idées et des pratiques extrémistes.
Après consultation du ministère public, le propriétaire de l’école a été mis en détention pour traite de la personne, exploitation économique d’enfants et violence outre la suspicion d’appartenir à une organisation terroriste. Une femme âgée de 26 ans a été également mise en détention. Elle a avoué être mariée à cet individu contrairement aux procédures d’usage.
Le ministère public a, également, autorisé la prise en charge des enfants dans un centre d’intégration et de leur fournir le soutien psychologique et social nécessaire, soulignant que le médecin de la santé publique a assuré que certains enfants souffrent d’asthme, de la gale et de poux.
S.H
Commentaires (21)
Commenterparents indignes
vigilance
Devant ce scandale ,je me ré projette dans le passé
Apprenant à écrire ,des générations de citoyens passaient par là ,sans scandales , les parents offraient au (meddeb) selon leurs moyens (khmousiyya) une petite somme versée chaque (Khamiss: jeudi) ,le (meddeb) inculquait ,la morale à travers les versets ,(Al mouaddib) avait unelace prestigieuse ,tous les habitants le respectaient ,et l'Appelaient (sidi ) ,des malfaiteurs ,des ennemis de l'islam ,brouillèrent ,la confiance bien incrustée , à commencer par tah housa un,et depuis ,la socîété ,a dégringolé , il ne faut pas s'étonner ,hasbouna Allah ,tout est à refaire .
La démocratie d'Ennahdha
Est-ce bien en Tunisie que ça se passe !!
Amnesty International se fout le doigt dans l'oeil
Le résultat catastrophique du laisser faire -laisser aller....
c est cette Bureaucratie des régions, lourde , inefficace voir meme COMPLICE avec l integrisme qui plombe lourdement le développemnt humain et economique des régions et ne résoud serieusement auncun pbme ...c'est le réflexe " akhta rassi " qui domine et de ce fait ces régions s enfoncent de plus en plus dans le sous développement....
ce comportement grave doit etre severement sanctionné : le gouverneur ,le délégué, la direction locale de la garde nationale, la protection de l enfance....doivent payer pour le crime grave commis. ILs doivent servir d 'exemple aux autres sinon le pays ne bougera pas d un iotat et la population entiére dans les régions à dominance rurale se transformera doucement et SUREMENT en un projet integriste , terroriste et elle sera IRRECUPERABLE
C EST HONTEUX DE LA PART DU MINISTERE DE L INTERIEUR
L'éducation est obligatoire
L'état doit aussi prendre plus au sérieux son devoir de contrôle d'associations. L'expérience d'autres pays nous montre que des lieux culte, des clubs sportifs, scouts etc. peuvent être des lieux d'abus donc il faut contrôler partout où des enfants côtoient des adultes surtout les internats.