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Dix ans après la révolution, notre situation est-elle vraiment meilleure ?
Par Nizar Bahloul
17/12/2020 | 11:30
5 min
Dix ans après la révolution, notre situation est-elle vraiment meilleure ?

 

17 décembre 2010 – 17 décembre 2020, cela fait dix ans qu’un vendeur ambulant s’est immolé par le feu déclenchant, par son acte suicidaire, une révolution en Tunisie et ailleurs.

L’étincelle est partie après qu’une agente de la police municipale l’a sommé de partir avec sa charrette. Un classique de la chasse policière contre le commerce informel. Le vendeur ambulant est devenu un symbole de la dignité et de la liberté. L’Etat est devenu l’accusé principal, celui qui empêche les citoyens de gagner leur croûte.  

Dix ans après, l’Etat est en déliquescence et les citoyens ne mangent toujours pas à leur faim.

Qu’avons-nous réalisé, que nous reste-t-il à faire après ces dix ans ?

 

Un des accomplissements est cette fantastique liberté d’expression. Un autre point fort est cette constitution qui empêche l’hégémonie. Aujourd’hui, aucun des trois présidents (Parlement, gouvernement, République) n’a les mains libres pour gouverner comme il le désire. Cette constitution barre la route à toute volonté hégémonique d’un président.

Paradoxalement, ces deux points forts sont aussi des points faibles. Qu’avons-nous fait de la liberté d’expression ? Aujourd’hui, tout le monde a le droit de dire tout et n’importe quoi. Surtout du n’importe quoi. Aujourd’hui, tu peux trouver une grande personnalité publique insulter une femme sur les réseaux sociaux sans aucune pudeur et sans rendre de comptes. Aujourd’hui, le chef de l’Etat peut avoir les meilleures intentions du monde pour résoudre les problèmes du peuple, mais il ne peut rien faire de concret, car il a les mains liées par cette même constitution qui, sous prétexte de barrer la route à l’hégémonie, empêche de bien faire.

 

Ce qu’il nous reste à faire est colossal, car en dix ans, on a, nous-mêmes, gâché ce que la révolution nous a amené de bien.

L’appareil judiciaire est boiteux et la faute première revient aux magistrats qui n’ont pas su faire le ménage dans leurs rangs. Lumière d’espoir, dans les dernières actualités, on lit qu’un haut magistrat de la cour de cassation et du conseil supérieur de la magistrature est gelé. Trop peu, très tard, mais ça reste encore récupérable. Il est impératif que l’appareil judiciaire se redresse, car il est à l’origine de toutes les solutions.

L’appareil médiatique est souffrant et la faute première revient aux médias qui n’ont pas su trouver un business model les libérant du joug de l’audimat, du buzz et des exigences des annonceurs publicitaires.

L’appareil administratif est boiteux et la faute première revient aux fonctionnaires qui n’ont pas su moderniser leur administration et la débarrasser des lois archaïques et anachroniques. Aujourd’hui, l’administration dessert l’entreprise et les citoyens, elle ne les sert pas.

Le monde des affaires, le seul et l’unique capable de juguler le chômage et de créer de la croissance, souffre de la léthargie de l’administration et de l’Etat.

Idem pour le secteur de la Santé, pareil pour le secteur du Transport, même chose pour l’Education.

 

Dix ans après la révolution, on peine à dresser un bilan. Doit-on voir la partie remplie du verre ou la partie à remplir ?

La révolution a apporté beaucoup de bon et il serait ingrat et stupide de ne pas voir ces bons côtés.

La révolution a aussi apporté beaucoup de mal et il serait idiot et stupide de ne pas voir ces mauvais côtés.

La Tunisie aujourd’hui, dix ans après, est souffrante. L’Etat est en déliquescence. La corruption est omniprésente. L’argent étranger empoisonne la vie publique. Les politiques sont occupés à s’entretuer et à s’accuser les uns les autres plutôt que de travailler à résoudre les problèmes.

A la question si notre situation est réellement meilleure dix ans après le déclenchement de la révolution, la réponse ne saurait être noir ou blanc. Elle est meilleure, car on s’exprime, elle est pire, car on s’exprime. Elle est meilleure, car nos gouvernants ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent, elle est pire, car nos gouvernants ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent. Elle est meilleure, car nos magistrats ne sont plus inféodés aux ordres du chef, elle est pire car nos magistrats n’ont plus de chef.

 

Ce qu’il nous faut, c’est un diagnostic clair et loin de toute excitation. La situation de la Tunisie n’est pas noire ou blanche. La constitution n’est pas bonne ou mauvaise.

Ce qu’il nous faut, c’est un dialogue national, sans exclusion, pour mettre les choses à plat en les regardant en face telles qu’elles sont.

Il ne saurait y avoir de paix sociale si la machine économique ne tourne pas rond.

Cette machine économique ne peut pas tourner rond si l’appareil administratif lui met des bâtons dans les roues.

L’appareil administratif ne peut pas jouer son rôle si l’appareil législatif ne le libère pas de ses chaînes.

Les députés ne peuvent pas jouer leur rôle, s’il n’y a pas une vie politique saine.

Il ne saurait y avoir une vie politique saine, si l’appareil judiciaire ne tranche pas pour exclure les corrompus et les malfrats de la vie publique.

Il ne saurait y avoir de médias libres qui représentent un réel contrepouvoir et qui dénoncent les corrompus de toutes parts, si ces médias ne sont pas indépendants financièrement et si les scandales qui éclatent dans les médias ne sont pas suivis par des instructions judiciaires en bonne et due forme et de procès publics qui tranchent en toute indépendance.

Il ne saurait y avoir de chef de gouvernement ou de chef d’Etat efficace si l’on continue à subir cette constitution qui lie les mains et les pieds de ces deux têtes de l’exécutif.

Tout est enchaîné, nous sommes tous enchaînés les uns aux autres. Notre salut ne viendra que de nous, ni de la France, ni des Emirats, ni des USA, ni de Qatar, ni de la Turquie.

 

 

Par Nizar Bahloul
17/12/2020 | 11:30
5 min
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Commentaires
EL OUAFI
La Synthèse décennale.
a posté le 19-12-2020 à 19:58
'Il ne saurait y avoir de chef de gouvernement ou de chef d'Etat efficace si l'on continue à subir cette constitution qui lie les mains et les pieds de l'exécutif.'
Nous voici liés mains et pieds par cette constitution faite par les hommes pour les hommes, tous ce beau monde travaillant pendant plus de 24 mois pour élaborer une nouvelle constitution (remplacer celle des années 50) Une toute nouvelle,bien faite c'est ce qu'ils pensaient est-ce de bonne foi ou par l'ignorance des conséquences ?
Ont-ils omis qu'un ménage à trois ne pouvait tenir bien longtemps ? Est-ce prémédité, ou par négligence à la fois ? En tout cas nous voici devant ce dilemme et comment pourrions nous s'y soustraire ?
Il est évident que nous nous manquons pas de génie, de têtes bien faites,et saines et de surcroît aimant leurs pays, s'unir pour conjuguer leurs efforts et mettre à contribution leurs talent et éminence grise et nous élaborer une sortie de crise honorable avec le moins possible de dégât,
Le chef de l'?tat devrait agir avec les prérogatives qui lui sont conférées pour nous faire sortir de cette situation inextricable
paralysante qui bride toutes évolutions vers une sortie de crise si compliquée économiquement pour tous les autres secteurs vitaux dont le pays a expressément besoin, surtout en cette période de troubles de manque de visions mondiales où la crise s'amplifie avec la pandémie du COVID/19 qui ravage l'économie mondiale .
Une initiative qui permettrait aux hommes de bonnes volontés de faire-valoir leur capacité de résoudre nos problèmes et prendre en charge avec sérieux, l'éternuement,de cette machine qui n'avance plus.
Dix ans déjà, on a pu se maintenir à flots on n'a pas succombé au soubresaut qui secoue ce monde trouble, (voir ces pays du printemps Arabe )désorienté covid oblige.
D'autres nations avant nous ont essayé ce même système parlementaire dont son efficacité est aléatoire souvent en instabilité gouvernementale des élections législatives anticipées à répétition qui n'est nullement propice au développement des pays émergeants.
La synthèse qu'on peut faire de cette décennie de tiraillement de l'inefficacité de cette constitution et la limite du résultat escompté,à savoir les résultats des urnes la loi de la majorité et l'exercice de la démocratie.
Dix ans d'expérience, que vous reste t-il si ce n'est que de vous ressaisir messieurs les chefs de partie dix ans ne sont-ils pas suffisants pour en tirer les conclusions et d'arrêter vos querelles vos chamailleries stériles qui ne résolvent l'intérêt d'aucune des parties ?
(Manai)
Be zen
Nizar Bahloul
a posté le 18-12-2020 à 20:25
Le titre de votre chronique est à lui seul, une provocation !
Je n'ai pas trop le temps de développer ce soir.
Je tenterai de trouver un moment, ces prochains jours pour vous donner mon sentiment.
Anyssa
Liberté et Salut du Tunisien...
a posté le 18-12-2020 à 14:24
Le bilan comptable tunisien est catastrophique, si il fallait le représenté sur une toile, une seule couleur suffirait : NOIR !

AVANT cette soit disant révolution dite révolution du printemps arabe, faisant référence à la révolution " printemps des peuples de 1848 " et dont l'étiquette a été donnée par un certain BHL, les comptes à la BCT étaient au VERT...

APRES cette fameuse révolution de la liberté qui ne garantissait une véritable liberté qu'à celui ou ceux qui avaient la clé et les deux mains sur le tiroir-caisse , les comptes sont passés au ROUGE...

Et 10 ans après, le PAUVRE TUNISIEN qui a gagné une certaine " liberté ", se retrouve à faire un bond d' UN SIECLE EN ARRIERE , tellement son niveau de vie est catastrophique...
Le bilan comptable est NOIR de CHEZ NOIR !

Rappelez-vous tous ces vautours venus à la rescousse de la Tunisie et des Tunisiens pour leur proposer la meilleure de LEURS SOLUTIONS à coup de dons, de prêts, de crédits, de subventions...blablabla..et à coups de frénésie, d'embrassades, de rires et de sourires...
De trophée, de Prix Nobel...j'en passe et des pires...

Allez, n'ayez pas la mémoire courte, rappelez-vous de ces moments ou FMI..BM..BSuisse..BQatar..etc..etc..venaient, puis revenaient, puis reproposaient...etc..etc...
Puis des formes et des réformes...blablabla...pour gagner une meilleure " liberté ".

Dans un seul et unique but : ETRANGLEMENT.

AUJOURD'HUI le TUNISIEN est A BOUT de SOUFFLE !

Méchichi prie la France d'envoyer ses INVESTISSEURS car il a un BESOIN de 5 Milliards d'EUROS : la corde n'est pas assez serrée et la maison mérite d'être encore dépouillée...

PARCE QUE le sauveur salutaire ne peut venir que de l'étranger et NOTAMMENT que de la France à qui on lui doit TOUT et SURTOUT d'avoir donné au Tunisien " SA LIBERTE "...
Oui, la LIBERTE d'EXPRIMER SA SOUFFRANCE et SON DESARROI ...RIEN DE PLUS !

DIX APRES, LE TUNISIEN EST EN DROIT DE RECLAMER DES COMPTES et DE SAVOIR VERS QUELLE FIN SONT PASSES TOUS CES CREDITS ?
A qui a profité le CRIME ?
Où est le pognon, qui s'est enrichi ?

Il ne suffit pas de le TERRORISER à coup de chômage ( matraque psychologique ) et de le voir partir en prenant des risques énormes pour sa vie en allant voir ailleurs si l'herbe est un peu plus verte...il ne suffit pas de se servir de lui en tant que chair à canon et l'envoyer tuer ses frères arabes à l'autre bout du monde pour garantir les intérêts occidentaux, IL FAUT SURTOUT LUI RENDRE DES COMPTES EN DRESSANT UN VERITABLE BILAN COMPTABLE ET UNE TRACABILITE DE TOUTES LES SOMMES ENTREES et SORTIES et A QUOI ELLES ONT SERVI PENDANT CES DIX DERNIERES ANNEES DURANT LESQUELLES IL A SOUFFIR LE MARTYR !!!

LA VRAIE LIBERTE et LE SALUT DU TUNISIE SE TROUVENT DANS LE BILAN COMPTABLE...
IL EST EN DROIT DE LES EXIGER et DE DEMANDER DES COMPTES AUX CRIMINELS QUI SE GAUSSENT DERRIERE SON DOS PENDANT QU'IL EST A L'AGONIE !!!

Voilà, ce que le Tunisien a gagné en liberté et en pouvoir d'achat :
ESCLAVE D'UNE MAIN INVISIBLE UTILISANT LA TECHNIQUE DITE " PYRAMIDE DE PONZI ".

Ne lui demandez pas, si il avait la possibilité de rembobiner le film d'horreur qu'est ce qu'il ferait ?...il aurait larme à l'oeil...
Zohra
La liberté
a posté le à 16:20
"La vraie richesse est ne rien attendre des autres, la vraie liberté est de rien devoir à personne." Yasmina Khadra

La vraie liberté c'est dormir le ventre plein.

La vraie liberté : la liberté de la pauvreté intellectuelle et sociale.

La vraie liberté est de se promener la tête haute.

Elle ne consiste pas dans le bla bla bla bla et la conneries sans limite
Moi
NON
a posté le 18-12-2020 à 14:18
Cause principale de l'echec (90%):ISLAMISME!
Moi
Non
a posté le 18-12-2020 à 14:15
Vous avez oublié la principale cause de l'echec (90%): Islamisme !
Sidi
pseudo révolution qui a ruiné le pays
a posté le 18-12-2020 à 09:39
Merçi de votre article Si Nizar, belle plume come toujours. La comédie ou mieux la tragédie qui dure depuis dix ans avec les khounjyya a ruiné le pays dans tous les sens. La constitution de 2014 signée par Ali Laaryedh ne me représeente nullement: elle a été faite comme un gant pour servir les intérêts des khoumjyya...notre président est aux abonnés absents en train de faire des promesses en langue incompréhensible...dommage que la Tunisie n'ait pas eu la chance d'avoir un géneral de l'étoffe de Sissi qui a comprit toutes leurs magniguances au nom de la rèligion et redresser le pays.
Fares
Une révolution sans leader
a posté le 18-12-2020 à 04:52
Ce qui s'est passé en Tunisie en 2010 n'était pas une révolution spontanée du peuple.

La preuve est que ce même peuple est aux abonnés absents depuis une décennie, malgré la faillite du pays, la corruption des politiciens...

Ce même peuple ne s'est même pas fichu d'aller voter aux législatives de 2019. Ce même peuple a élu comme président une personne incompétente et qui était fière de n'avoir aucun programme pour la Tunisie, il fallait le faire. Que le peuple récolte les fruits de cette révolution de Mbarka.
Zohra
La révolution Chimère
a posté le à 08:57
Je rêve, il y a toujours des gens aveuglés. Et après toute cette mascarade ils croivent qu'après l'immolation de ce Bouazizi, il y a eu révolution.

Malgré, que c'était une révolution déguisée pousser par les grandes puissances ( un peu comme le COVID) pour changer le monde on aurait pu l'exploiter pour en faire une belle réussite puisque on possédait tous les ingrédients. Malheureusement, ils ont choisi les arrivistes et les calculateurs.

Mounira
Dix ans d'attente
a posté le 17-12-2020 à 22:26
Cette bouffé d'air et de liberté d'expression n'a malheureusement rien apporté de plus au peuple le chômage la pauvreté l'absence de développement des zones démunies.... Bref la corruption le populisme l'amateurisme l'extrémisme le terrorisme les profiteurs les menteurs les nullards... Tous ont profité de la situation pour s'enrechir sur le dos du peuple... Eh oui nous les fonctionnaires qui se levons tôt le matin et rentrons tard le soir pour travailler et payer le retenu à la source... C'est grâce à nous que le pays est encore debout
AR
Peuple "Terka" et Maudits POLITIQUES
a posté le 17-12-2020 à 20:29
Est-ce que nous aurons mérité beaucoup mieux que ca?
Oui bien sûr Mr Bahloul.
Des martyrs ( ALLAHI YARHAMHOM) ont donné de leur sang pour nous donner cet espoir de prétendre à un monde meilleur, mais voilà qu'une bande de malfrats, à l'affût, avec une machine de destruction bien huilée, s'appropriant le fruit et en faire un gâteau pour le partager en toute tranquillité, le peuple assiste impuissant ou plutôt dupé par ceux qui ont obtenu la confiance au nom de: ceux qui " ont peur de Dieu" ce peuple qui n'a même pas eu droit aux miettes.
Après les années de la tyrannie de la dictature nous voilà subissant la tyrannie de la médiocrité, du profit et de la délinquance Politique.
Certains même préfèrent la tyrannie que cette révolution qu'ils trouvent Stérile. Bien que les plaies sont si profondes et douloureuses qu'ils n'arriveront jamais à se cicatriser.
LE DIALOGUE NATIONAL, tant évoqué et proposé par différents parties, mais avec quels participants? Avec les responsables de ce fiasco ?
Le résultat sera connu d'avance.
J'aurais bien aimé plus d'éclaircissements à ce sujet Mr Bahloul.
Dans une déclaration, Mr Fakhfakh a qualifié le peuple de
" TERKA" , oui monsieur, c'est pas à la portée de tout le monde de posséder un compte bancaire bien garnie et une luxueuse demeure à Paris, pour échapper à votre gratitude.
Il vous faut un pays sans peuple pour pouvoir gouverner.
Que reste-t-il à ce peuple à part la clémence de notre GRAND DIEU. Oui il faut forcer le destin, arracher ses droits des mains de ces CANNIBALES.
Tunisino
Attention
a posté le 17-12-2020 à 20:27
Attention à l'ingratitude. Ben Ali était un homme d'Etat malgré toutes ses erreurs. On s'attendait que les médiocres de l'après 2011 construisent sur les réussites et les échecs de Bourguiba et de Ben Ali, mais ils n'ont fait que ruiner la Tunisie.
ALAIN CORBIZ
Le bon ?
a posté le 17-12-2020 à 20:16
L'article conclut que seules la liberté d'expression et la constitution sont des acquis de la révolution mais qu'elles sont toutes deux a double tranchant.
Je ne vois donc pas comment M. BAHLOUL peut dire "La révolution a apporté beaucoup de bon et il serait ingrat et stupide de ne pas voir ces bons côtés" Cherchez l'erreur !!!!!!! C'est quoi le bon Dites nous parce que là on voit pas.
Nawfel
Le mensonge
a posté le 17-12-2020 à 20:06
Depuis le debut de cette maudite révolution on a senti que c'est un grand mensonge et durant ces dix années c'est le pauvre peuple qui a payé la facture, parmis ceux qui ont pleinement profité c'est les islamistes les ulra gauchistes les nouveaux arrivistes ....aujourd'hui le pays est à genoux l'état en faillite les menaces des radicalistes islamistes se renforcent de plus en plus...voila c'est un cauchemars...inchallah rabbi yoster bledna we haymi tounes
Monia
@Nawfel, permettez que je joigne à votre commentaire
a posté le à 22:45
car ce sont exactement les pressions exercées depuis cette décennie noire. Lorsque l'une se calme, l'autre prend la relève de plus belle, et vice versa, chacun son tour tant que la corde tient... Sinistre comédie!
mansour
Le pouvoir islamiste d'Ennahdha laisse un champ de ruine
a posté le 17-12-2020 à 19:49
après 10 années de pouvoir et une constitution qui donne tout le pouvoir à la dictature et régime parlementaire islamique des freres musulmans salafiste toujours à l'?uvre et actif
Alya
Zohra
a posté le 17-12-2020 à 19:34
Je voulais juste rappeller à ceux de ma génération combien c etait horrible de vivre sous benali. Mon plus mauvais souvenir était le jour de l inauguation de notre faculté Elle a été construite par l emir de Qatar..,nous nous sommes assemblées devant
Benali est arrivé seuls les membres du rcd ont eu le droit de rentrer dans les etablissement.

Forza
@Alya, oui il y'a des délinquants mais on ne peut généraliser
a posté le 17-12-2020 à 18:39
Il y'a ceux qui vendent des drogues ou qui volent mais il y'a aussi la majorité qui travaille. Qu'a fait l'état tunisien pour ces jeunes ? pas beaucoup. L'Albanie par exemple a accepté l'expulsion de ses citoyens en situation non régulière en Allemagne mais en contre partie les allemands leur ont donné un contingent de 30000 travailleurs saisonniers et le droit aussi de travailler au bâtiment si un albanais présente un contrat de travail. Mr. Mechichi leur dit oui vous pouvez expulser les tunisiens mais sans demander de contrepartie.
L'Allemagne a maintenant un programme de formation professionnelle ouverts aux étrangers de moins de 25 ans. Que fait notre ministère de l'emploi ? Offre-t-il aux jeunes des régions de l'intérieur et des cités populaires des cours de langue (ici d'allemand) et de coaching pour les aider a réfléchir leurs connaissances en maths, en langue et les aider avec des trainings pour passer les interviews avec les entreprises ?
Cet état ne fait pas assez pour ses jeunes et c'est un scandale qu'un chef de gouvernement ne défend pas les siens.
En ce qui concerne le programme de formation, il y'a des entreprises privées qui essayent d'aider et de gagner de l'argent mais où est l'état ? Pourquoi la BNEC ne fait pas ce travail et n'aide pas ? voir vidéos de programmes offerts par l'Allemagne et d'autres pays ont aussi des programmes et incitations, il suffit que l'administration bouge.
https://www.youtube.com/watch?v=Jg3EHKlNrug
https://www.youtube.com/watch?v=a3b7GpVXjz8
MH
Le bilan
a posté le 17-12-2020 à 18:33
Certes, la situation actuelle n'est guère meuilleure, mais le peuple tunisien a réalisé quelque chose d'inimaginable à l'époque, un véritable exploit: éjecter le système Ben Ali. On s'est débarrassé d'un système despotique où seulement une frange de la population profitaient. Rien que ça est suffisant pour combler tous les aspetcs négatifs de ce changement.
retraté
situation actuelle est pire
a posté le 17-12-2020 à 18:23
la révolution n'a rien apporté que l'inflation le chômage la pauvreté surtout dans les régions de l'intérieur une situation économique sociale et financière désastreuse un endettement de plus de 80 % il faut peut être trois générations pour l'éponger une émigration clandestine vers l'Europe et avalanche des subsahariens irréguliers et réguliers qui prennent notre pays point de départ pour leur émigration vers les cotes italiennes
Lectrice
Vous plaisantez?
a posté le 17-12-2020 à 18:17
Nous ne combattons pas a armes egales. Dans les faits et sur le terrain, il y a partout l'hegemonie des islamistes qui se sont infiltres partout, les mafias, les corrompus, et accessoirement la betise et l'ignorance. Nous etions le dernier rempart mais nous savons tous que c'est trop tard.
Tunisie amer
Notre malheur
a posté le 17-12-2020 à 18:13
Monsieur Bahloul, je vous assure que cette constitution est très mauvaise. Elle a été rédigée sur mesure pour Ennahdha et ses sbires, ou comment on peut assassiner des opposants et des innocents sans qu'il y ait la moindre justice. Ces islamistes sont arrivés au pouvoir (j'y suis j'y reste) et allez les déloger aujourd'hui par votre soi-disant dialogue. Ils sont arrivés et tout ce qui marchait au temps de Ben Ali l'ont détruit (l'administration, la discipline, la sécurité, le tourisme...) Tout n'était pas à rejeter, le seul problème de Ben Ali c'était les Trabelsi, mais aujourd'hui, de nouveaux Trabelsi sont installés et sont mille fois plus mauvais. Ils ont tout détruit.
Vous parlez de la liberté d'expression. C'est une foutaise. A quoi va me servir votre liberté d'expression si je crève de faim et que mes enfants ne peuvent aller à l'école faute de moyen. Ce n'est pas avec la liberté d'expression que je vais remplir mon assiette tous les jours.
Je peux vous dire, tant que Ennahdha et ces obscurantistes tiennent les reines du pouvoir, rien ne changera. Je vous donne rendez-vous d'ici à 10 ans et vous verrez que ça ira de mal en pire. Même vous Mr Bahloul, vous risquez de quitter ce beau pays parce que vous serez menacé de mort et ou liquidé physiquement comme tant d'autres parce que vous défendez une vraie démocratie et non pas la "leur".
Regardez ce qui se passe chez Erdogan, toute l'intelligentsia, ou elle est en prison ou a déjà quitté le pays.
Le seul moyen de les dégager c'est une vraie révolution avec les parties civiles et rien d'autre. Le pays ne peut pas avancer avec les mêmes qui sont installés à l'ARP, car le vrai problème c'est eux et rien d'autres.
J'ai très peur pour mon pays qu'il devienne un nouveau Afghanistan ou un nouveau Somali.
Forza
Deux questions à se poser :
a posté le 17-12-2020 à 17:55
1- Avons-nous vécu un changement des élites qui gouvernent le pays ? et la réponse est non. Ce sont les mêmes élites du business, de la politique et des médias de la période Ben Ali qui sont restés au pouvoir. Les nouveaux partis comme Nahdha, CPR ou Tayyar ont eu des postes certes mais la machine avec les directeurs, sous-directeurs, les familles oligarques etc. est restée la même.
2- Que s'est-il passé en Tunisie sans la révolution de 2010, on aurait eu une révolution 2011 ou 2012 car le système de Ben Ali ne pouvait plus continuer. Il y'avait la crise des primes en Amérique et en Europe en 2007-2008 qui a réduit les marchés d'exports et freinait déjà la croissance et il y'avait la Libye qui a conclu un accord avec les occidentaux pour la levée de l'embargo, ces deux évènements ont réduit le champ de manouvre de Ben Ali, l'équation bouffes, achètes une voiture populaire et n'ouvres pas la bouche ne fonctionnait plus.
Il faut dire que la révolution n'a pas changé la donne dans le domaine économique. Il faut briser les monopoles, les licences, supporter les startups, réduire l'influence de l'administration. Il faut tout simplement casser l'alliance entre familles oligarques, administration et UGTT pour pouvoir avancer. Cette alliance fait tres bien vivre 20% de tunisiens mais elle est un poison pour le reste de la population.
Alya
Reponse a ZOHRA
a posté le 17-12-2020 à 16:57
Chère Zohra j ai cru comprendre que vous ne vivez pas en tunisie.Certes pendant les années Benali,les indicateurs économiques étaient au vert!nous étions spoliées à 70/100 mais les 30/100 restant faisait tourner le pays . Mais en fait le plus horrible était de se la boucler,de supporter leur s choses , leurs qaffafa leur la7assa . C etait l epoque ou il fallait éduquer mes ado et leur expliquer la liberté de pensée. C etait une survie
Zohra
La formation
a posté le à 17:39
Merci Alya, certes je ne vis pas en Tunisie, mon corps est ailleurs mais mon n'a jamais quitté la Tunisie que récemment, j'aicompris. C'est vrai le problème de la jeunesse date depuis longtemps. La Tunisie vraiment n'avait pas fait ce qu'il fallait pour l'orientation et amener la jeunesse à la formation. Ils veulent tous faire des études bac plus 10, ils veulent tous être un médecin, avocat, ingénieur. Résultat !!!
Le problème de cette jeunesse vient de la Racine, ils ont jamais été impliqués dans les métiers par la formation.

Lamine
Dix ans quels benefices
a posté le 17-12-2020 à 16:49
Je trouve que les plus grands gagnants de la révolution sont les employés de l état : salaires et nombre de jours de travail par semaine
mjr
Inconscience
a posté le 17-12-2020 à 16:34
L'inconscience ,terme peu flatteur, semble avoir caractérisé notre pays depuis des lustres.
Connaître l'histoire de notre pays est une nécessité pour essayer de comprendre comment s'est structurée le comportement des politiciens et des citoyens dans les différentes périodes de l'histoire
A propos des innombrables guerres civiles qui ont secoué la Tunisie, un historien écrivait:
"Ainsi cette inconscience nationale qui dominait ce pays depuis des temps immémoriaux et dont les sommets ont été notamment atteints lorsque Moulay Hassan le Hafside permit aux espagnols de saccager Tunis (1535) et quand Mourad III paya son, allié Khalil Bey de Tripoli en mettant Kairouan à sa discrétion (1700),cette inconscience nationale qui régnait au c'?ur ,dans l'âme et les esprits de tous, depuis les versants abrupts du Jebel Ouslat jusqu'à la cour du Bardo, allait déclencher une nouvelle guerre civile ou plutôt un duel innombrable et sournois dont les effets feront frémir d'horreur et d'indignation nos ancêtres durant plus de deux siècles et que l'on se doit de connaitre pour avoir une idée nette de l'abime sanglant ou se débattait la Régence de Tunis ,par la faute de ses gouvernants et l'incivisme de l'écrasante majorité de ses enfants"
Faute des politiciens et incivisme des citoyens. L'histoire est un éternel recommencement.
La société civile doit absolument militer et se mobiliser pour ne pas laisser les pseudo politiciens faire ce qu'ils veulent et envenimer le paysage politique par des positions extrémistes relevant de l'intégrisme politique pour les uns et religieux pour les autres. Car ceci entraine inévitablement des dérives et un alignement sur les clans rivaux des pays du Golfe avec toutes les conséquences à long terme.
Gg
Bonne analyse, mais incomplète
a posté le 17-12-2020 à 15:26
Bonne analyse, mais vous oubliez la violence, le terrorisme des daech, ettahrir, salafistes, frères, lpr etc... qui a pris pied jusque dans les rangs des députés. Et qui, grâce à leur complaisance ou complicité, a trouvé à s'installer dans le pays, et à infiltrer tous les rouages de l' état et des institutions.
Mais sur ce point, une solution existe, je vous demande pardon de citer l'un de vos collègues et concurrent:

https://www.tunisienumerique.com/liban-fadel-chaker-condamne-a-22-ans-de-prison/?fbclid=IwAR1cTD9lUOz8a9vUwu3V9leZh7195JJgVuqOYpDKJq6y6FlSxf1C1Vfr2XM

Voila, quand on veut, on peut! De toutes façons vous n'échapperez pas à une solution de ce type. Il est trop tard pour la manière douce, sauf à élire Mme Moussi. Et encore...

Concernant le financement des medias et tout particulièrement de BN, êtes vous certains qu'une participation de vos lecteurs est impossible?
Un abonnement mensuel, sans pub pour les abonnés (ou une pub discrète), un truc comme ça...
jilani
de pire en pire
a posté le 17-12-2020 à 15:09
Aujourd'hui je suis allé à la CNSS Ariana pour avoir une déclaration des salaires afin de faire ma déclaration d'impôts et payer ma vignette comme l'exige la nouvelle réglementation, un service qui devrait être mis sur Internet dans le site web de la CNSS, un site plein d'erreurs. Le bureau est dans un état lamentable, les petits écrans d'affichage des numéros d'appel ne marchent pas (les malentendants sont ignorés) , on attend une heure avant d'entrer et après on attend encore une heure pour être servi, l'employée est en pause, il fallait crier pour qu'elle revienne. Je me pose tjrs la question si les palestiniens n'ont pas intérêt à s'intégrer dans l'Etat d'Israël, ils seront mieux servis même s'ils seront classés comme citoyens de second degré. Et je dis tjrs aux tunisiens qui ont quitté ce pays de ne plus penser à revenir ...
Abir
Merdolution sur mesure pour les kwanjias
a posté le 17-12-2020 à 14:32
Vous avez fait une merdolution pour faire rentrer des affamés et dew kwanjias terroristes violer notre pays et le détruire, aujourd'hui il faut il faut faire sortir ces destructeurs par force ou par gré ! vous n'avez plus le choix
Nephentes
Les hommes partent le système demeure
a posté le 17-12-2020 à 13:59
Je compatis Si Nizar a votre crise existentielle après 10 années de conversion ambiguë a la démocratie

Après dix ans de marasme économique et de crise sociale permanente ' et surtout après le choc économique provoqué par la crise sanitaire liée au coronavirus ', votre questionnement s'impose cependant et devient une nécessité.

Ce qui a avorte en partie la libération de ce pays de l'oppression c'est la permanence du système et des mentalités et complicités qui l'alimentent

La ressource créatrice d'opportunités d'affaires en Tunisie, captée par un cartel de familles, c'est le régime d'autorisations et de licences qui verrouille l'activité économique. Et plus précisément, les relations avec l'autorité politique qui l'instaure et l'administration qui l'applique.

Un « gisement » aux mains d'une oligarchie solidaire et bien protégée, liée par un entrelacs de relations matrimoniales. Un « capitalisme de copinage » selon l'expression consacrée.

Au c'?ur de ce dispositif se trouve notamment le secteur bancaire : avec 26 banques publiques et privées (la France en compte 27), la Tunisie devrait disposer d'un capacité d'octroi de crédit aux entrepreneurs sans aucune mesure avec ce qui se passe en 2020.

ceci est fondamental : les conditions d'accès au crédit sont dissuasives pour la majorité des entrepreneurs.

La raison en est simple : quelques familles détiennent des participations croisées dans les principales banques et n'ont donc aucun intérêt à exacerber la concurrence. Elles détiennent également la plupart des grandes entreprises du pays, financées bien sûr en priorité. Avec l'?tat, qui doit s'endetter auprès des banques pour combler son déficit budgétaire, elles assèchent les ressources financières pour le reste de l'économie.

Les biens du clan Ben Ali, 110 familles et quelque 220 entreprises, ont été confisqués après la révolution, mais le dispositif de captation et de reproduction de la rente a résisté. Les entrepreneurs les plus influents ont récupéré leurs entreprises. Si bien que, estime le politologue Bilel Kchouk, « le changement de régime a ainsi été, surtout économiquement, largement bénéfique aux puissants entrepreneurs ayant prospéré sous le régime de Ben Ali ».

Si ce système a la peau dure, c'est qu'il vient de loin. Et ce n'est pas dans une « culture » qu'il s'enracine, mais dans les relations entre pouvoir et argent depuis plus de 1000 ans.

La confusion entre le domaine public et le patrimoine personnel, la nécessité de disposer d'une relation privilégiée avec le pouvoir pour entrer et se maintenir dans les affaires, la perception populaire de l'?tat en tant que bénéficiaire d'une extorsion illégitime, un capitalisme faible et dépendant, un marché intérieur trop étriqué pour soutenir un dynamisme économique endogène, telles sont encore les caractéristiques principales du système socioéconomique qui régit la Tunisie depuis l'ère hafside

Tunisino
Non
a posté le 17-12-2020 à 13:49
Non, par incompétence.
Zohra
Vive la dictature
a posté le 17-12-2020 à 13:17
Votre récolte cest quoi ? Rien zéro, affamé le peuple et la destruction du pays cest ca votre récolte.
Vous avez perdu une chance inouïe.
Vous vous êtes entredechire, la haine la violence, la drogue, le viol, les crimes les plus atroces, la corruption, le mensonge,........ la liste est trop longue
Du bla bla bla bla bla
Les députés se disputent, se battent, les journalistes, les artistes s'insultent, .....
Tous ces donneurs de leçons ont touché le fond. Qui va donner l'exemple au peuple.

VIVE LA DICTATURE
ON VIVAIT ROIS, ON SORTAIT SUR LA PLAGE JUSQU'? 3HEURES DU MATIN.
ON MANGEAIT, ON DANSAIT, BREF ON '?TAIT HEUREUX.

YATIKOM ELBALA A ROUSSKOM
Léon
et tu te poses la question?
a posté le 17-12-2020 à 12:51
Ta question est très drôle. Tu as attendu 10 ans pour te la poser? Ceux qui n'ont pas vu dès 2012 que le pays allait droit dans le mur de la colonisation et de la misère sont d'une cécité politique sans équivalent.
La seule chose que l'on a gagné, c'est de s'assurer définitivement que le suffrage universel direct est le pire des système dans un pays essentiellement composé d'imbéciles à diplômes. Mais çà, mon grand, je le savais déjà.
Conclusion: on n'a RIEN gagné. Le peuple fut déchu de sa souveraineté par des emprunts criminels, de sa quiétude par la participation des anciens terroristes dans sa politique, de son économie par l'apparition de narcissiques à haut diplômes aussi incompétents que leurs godasses, de son histoire bafouée par une dame qui est venue faire le procès de l'histoire la plus rayonnante de notre pays, de son pouvoir d'achat par l'appauvrissement de sa classe moyenne (elle a quand même crié "dégage" hahahaha!), de ses emplois par le manque de moyens, de ses grands programmes par la mise à l'écart des anciens.
Bref, un peuple déchu qui a le culot de parler d'un président déchu. Un peuple d'ingrats qui rêve encore de la Tunisie qu'il a ruinée par son alliance avec Satan. Un peuple? Que dis-je? Disons plutôt une poussière d'individus! Ahhh ce beau souvenir des masses descendues par villes entières crier "dégage" les 12, 13 et 14 maudits.
Alors surtout n'oubliez pas de fêter le 14 maudit. Entre vous bien sûr, et en invitant vos protecteurs, ceux-là mêmes qui vous ont fait réaliser ce grand rêve! Laqad harimtou? N'est-ce pas? iharrem ayamkom ya khawana! Ya Chaab Ettounsi ya 3dhim, Ben Ali Hrab? N'est-ce pas? Alors ohrbou tous et laissez le pays vide, bande de traitres! Et que le dernier qui sort éteint la lumière de l'aéroport!
Et surtout n'oubliez pas le verset 112 de la sourate des abeilles que je n'ai eu de cesse de vous rappeler depuis 2011 et contre lequel les esprits sceptiques se demandaient en quoi il concerne la Tunisie. S'ils n'ont toujours pas vu pourquoi, qu'ils portent des lunettes en bois, cela ne changera rien. Il faut dire comment ai-je la bêtise de me comparer à certains et de prendre le soin de leur répondre. Entre leurs lunettes et les miennes qui avaient vu depuis l'été dernier l'imminence d'une guerre civile aux états unis (tous m'en sont témoins), c'est le ciel et la terre.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Forza
Bon artcile Mr. Bahloul
a posté le 17-12-2020 à 12:36
.
Tounsi
Clarifs.
a posté le 17-12-2020 à 12:25
A NB:
Il y a des gens naifs qui ont crus que la Tunisie a eu sa révolution. En fait il n'y a rien de ceci et les résultats que nous voyons confirme. Une révolution n'est pas le fruit d'un acte (ici M. Bouazizi allah yarhmou) qui voulais défendre sa petite brouette de marchand et rien d'autre. Je vous invite a bouquiner sur les révolutions toi et tout ceux qui ont cette même vision des choses.
Franchement, si Ben Ali n'a pas quitté la Tunisie, rien n'aurait eu lieu et tout aura continuer comme avant. Peut être ZABA aurait changé un peu rien de plus.
Cette pseudo révolution n'a servie qu'à mettre en place un système pire et plus corrompu avec une nouvelle mafia que personne n'a vu venir. Voila ce que ça donne.
hamadi
17/12
a posté le 17-12-2020 à 11:55
mon cher nizar,vous etes en avance sur le calandrier.ciao