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Abir Moussi : Rached Ghannouchi est gagnant à tous les coups
01/04/2022 | 09:22
3 min
Abir Moussi : Rached Ghannouchi est gagnant à tous les coups


La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, est revenue sur la dissolution du Parlement par le président de la République, Kaïs Saïed, après que l’Assemblée des représentants du peuple a voté la fin des mesures exceptionnelles et l’annulation des décisions et décrets présidentiels depuis le 25-Juillet. 
 
Invitée de Hatem Ben Amara dans l’émission Yaoum Saïd du vendredi 1er avril 2022 sur la Radio nationale, la politicienne a assuré que le président du Parlement, Rached Ghannouchi, sortirait gagnant face à Kaïs Saïed dans tous les cas de figures. 
 
Selon Abir Moussi, le leader d’Ennahdha a bien étudié sa démarche et n’a organisé la plénière qu’après bénédiction des parties étrangères qui l’appuient. D’un côté, en cas de reconnaissance internationale des décisions du Parlement Rached Ghannouchi serait gagnant et pourrait faire face au président de la République dans la guerre des légitimités car le chef de l’Etat a annoncé la dissolution du Parlement après le vote sur la fin des mesures exceptionnelles. D’autre part, ajoute-t-elle, si des poursuites sont engagées à l’encontre des députés, ceux-ci agiraient d’une posture de victimisation et Rached Ghannouchi serait ainsi poursuivi uniquement pour avoir exercé ses prérogatives de président du Parlement. 
 
 
Mercredi, le bureau du Parlement a organisé une plénière en ligne. Au total, 121 députés y ont participé sous la supervision du deuxième vice-président du Parlement Tarek Fetiti et 116 ont voté pour l’annulation de tout ce que Kaïs Saïed a entrepris depuis le 25-Juillet.
 
Quelques heures plus tard, le président de la République a annoncé la dissolution du Parlement accusant les députés de complot contre l’Etat. D’ailleurs, sa ministre de la Justice a ordonné, dans la foulée, l’ouverture d’une enquête contre les députés qui ont participé à la plénière pour association de malfaiteurs et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Plusieurs élus ont été convoqués, jeudi, par la brigade antiterroriste d’El Gorjani. 
 
Revenant sur l’évolution de la situation politique depuis l’annonce de la dissolution du Parlement, Abir Moussi a évoqué l’absence de calendrier électoral du discours du président de la République. Elle a signalé que le chef de l’Etat souhaiterait faire passer le projet de sa consultation nationale avant de proposer une date pour des législatives anticipées si, toutefois, il envisage d’organiser un scrutin. 
 
 
Elle a taclé le chef de l’Etat sur ce point avant de lui assurer que le peuple tunisien ne le laisserait pas continuer dans sa manœuvre de « violeur du pouvoir ». Évoquant les résultats de la consultation nationale organisée entre janvier et mars 2022, elle a accusé le président de la République de triche. Selon la présidente du PDL, prétendre exaucer la volonté du peuple sur la base des résultats d’une consultation avec près d’un demi-million de participants uniquement est un manque de respect envers le peuple tunisien. 
 
Abir Moussi a souligné que Kaïs Saïed n’avait pas du tout le droit d’organiser un référendum notant qu’il s’est éjecté lui-même de la légitimité en invoquant l’article 72 pour dissoudre le Parlement. Elle a ajouté, dans ce même contexte, que le président de la République devrait annoncer le plus tôt possible une date pour organiser des élections législatives anticipées. 

 

N.J.  

 

01/04/2022 | 09:22
3 min
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Commentaires
Ben Salah
Commentaire
a posté le 01-04-2022 à 20:34
Moussi reconnaît implicitement que Ghanouchi tient sa légitimité de l'étranger et non du peuple. Elle reconnaît donc qu'il fait intervenir des puissances étrangères dans le processus politique tunisien ce qui est répréhensible. Bizarre qu'elle ne l'ait soulevé.
Ensuite Moussi est conforme à elle même, elle ne conçoit sa politique que par rapport à une opposition, avant contre Ennahdha, maintenant contre Kais Saïd. Elle n'apporte rien de nouveau.
TABARKA
LE OUI, MAIS J' APPLIQUERAI MON PROJET, NE SATISFAIT LES BAILLEURS FINANCIERS
a posté le 01-04-2022 à 17:09
La sortie par la petite porte de R. Ghannouchi de la scène politique de cette manière laissera forcément des blessures profondes quant à l'avenir de son parti politique. K. Saied s'est montré dès le début de cette affaire naïf et apolitique. Le consensus populaire ( du 25 juillet) autour duquel les tunisiens se sont adhérés et unis a volé en éclat en peu de temps, il s'est retourné comme un boum rang contre lui faute faute de vision politique claire. Le président aurait été applaudi s'il s'était montré démocrate et républicain. Les chancelleries s'y attendaient et savaient que que la situation est explosive , elle était inéluctable vue le nombre incalculable du des joutes acrobatiques, de la violence au quotidien au sein même de l'hémicycle du bardo. La démocratie ne s'exerçait ni dans la majorité régnante ni dans les abstentionnistes godillots. MOUSSI met le doigt sur un élément essentiel et capital celui de l'immaturité politique déconcertante avec laquelle le chef de l'état a déclenché son opération commando. Le chef de l'état est pris dans un engrenage insoluble et il ne s'en sortira que s'il rejoigne sans calcul politicien le giron de la démocratie.
Arbitre
Douche froide.
a posté le 01-04-2022 à 13:24
Abir Barbou,après avoir écouté le discours de KS de Minuit, a fait comme une girouette un demi-tour sur place;
C'est que l'annonce d'une assemblée où le vote se fait sur des personnes et non plus sur des partis va de facto,phagocyter son parti ainsi que tous les autres;
Du coup,les annonces de son parti vainqueur aux élections,d'après les sondages,deviennent caduques et tout le cirque qu'elle a employé de façon régulière dans l'ARP dissoute n'aura servi,finalement ,que le projet du 25 Juillet de KS;
Elle est donc ainsi,la première,à payer comptant ,ses différentes infractions à la loi,et la première d'entre toutes,la plus grave,vue dans nul autre parlement au monde,qui consiste à saboter la tenue de plénières lorsque l'ordre du jour mè yéêjébchi siyèdéthè,comme les plénières pour l'édification d'une Cour Constitutionnelle,sous prétexte que celle-ci allait être composée de Khwènjiè,évidemment sous le consentement approbateur et tacite de l'ex-chef du Parlement,même pas foutu de faire régner l'ordre dans cette illustre assemblée,et croyant pouvoir s'en passer,comme du temps du défunt BCE,de l'arbitrage de cette Cour;
Voilà ce qui advient d'élus ne respectant pas les règles du Jeu,ce même jeu finit par sourire à celui qui,a priori,disposait au départ d'un tirage quelconque,mais qui parvient à la fin à rafler toute la mise.
mad
apres la dissolution du parlement
a posté le 01-04-2022 à 09:58
Il faut s`occuper de cette "Harza" et ses sbires qui ne sont que la face cachee du defunt RCD et ses cellules destouriennes, les macabres Cho3ba, ennemis du peuple.
Welles
Crétin
a posté le à 13:45
Tu peux en rager jusqu'à la mort. Dans quelques mois madame Moussi sera la présidente du parlement avec une large majorité des députés PDL. Quel crétin et misogyne tu fais !
Abir
Bravo ABIR MOUSSI
a posté le 01-04-2022 à 09:57
Un '?tat de droit et des lois, ne fonctionne pas par voix orales comme dans les années obscures! Rabi maak ABIR MOUSSI, wa maa Tounes
Bruno
La vérité
a posté le 01-04-2022 à 09:45
Elle est vraiment à côté de la plaque. Je me demande si elle n'est pas schizophrène. Le parlement est dissous c'est une réalité une donc toutes les man'?uvres de ce soi-disant Ghannouchi tomberont dans l'eau, il a déjà du pain sur la planche dans les prochains jours il sera convoqué ou plusieurs procès intentés à son encontre.
Welles
@ Bruno
a posté le à 13:41
Et toi tu es un crétin fini parce que tu vois les choses à court terme. Un homme politique ou une femme politique comme Madame Moussi a toujours une longueur d'avance et vois toujours le coup d'après.