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Marouen Abassi annonce la refonte du code des changes en faveur des Tunisiens résidant à l'étranger
09/09/2018 | 18:46
2 min
Marouen Abassi annonce la refonte du code des changes en faveur des Tunisiens résidant à l'étranger
 
 
Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi s’est entretenu, le 06 septembre 2018, avec des membres de la Diaspora Tunisienne résidant à Paris, et ce, en marge du Forum Dialogue des Continents « Drifts or connectivity ? ».
 
Cette rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Tunisie en France Abdelaziz Rassaâ, Ali Chaâlali, consul Général de Tunisie à Paris, Naoufel Ziadi, consul aux Affaires économiques, Lotfi Mellouli, ministre conseiller et Hussain Mouelhi, directeur général de la Tunisian Foreign Bank (TFB). 
 
Au cours de cette rencontre, les membres de la diaspora, tout en exprimant leur solidarité et engagement à soutenir la Tunisie dans cette phase sensible marquée par la multiplication des transitions, qu’elles soient politiques ou économiques, ont insisté lors des discussions sur la nécessité du rétablissement de la confiance par la définition d’une vision stratégique, moderne, globale et cohérente fixant des objectifs déclinés dans une feuille de route gagnant/gagnant entre le pays et la diaspora. 
Evoquant le rôle de la BCT, les présents ont avancé certaines propositions dont notamment la simplification de la règlementation des changes. 
Les discussions ont aussi porté sur les améliorations que la BCT compte entreprendre en vue d’alléger certaines procédures, veiller au bon fonctionnement des bureaux de change en attendant l'approbation par l'ARP du projet d'amnistie de change, ce qui permettra de rapatrier plus de devises dans le pays.
 
Pour sa part, M. Abassi a rassuré les présents quant aux efforts déployés par la BCT, dans les limites de ses prérogatives, pour apporter à court terme quelques assouplissements dans le code des changes en faveur des TRE en attendant sa refonte totale prévue pour 2019 et dont l’une des premières réalisations consistera en la digitalisation de la Fiche d’Investissement qui sera opérationnelle avant la fin de l'année 2018. 
 
S’agissant de la réflexion portant sur l’éventualité de lancer un emprunt obligataire auprès de la Diaspora, les présents se sont dit enthousiastes par rapport à l’idée, mais tout en demandant davantage d’éclaircissements et, surtout, de garanties pour la mise en place de ce projet. 
Dans ce sens, l’idée de créer un « Fonds d'Investissement de la Diaspora » a été débattue au même titre que le lancement d’une action de financement participatif (crowdfunding) spécifique aux projets et aux idées de startups innovantes, notamment avec la promulgation du Start-up Act. 
A cet égard, M. Abassi s’est engagé à intégrer les différentes propositions dans la réflexion stratégique entamée au sein de la BCT. Aussi, afin d’entretenir un dialogue avec la Diaspora Tunisienne durant les prochaines semaines et recueillir leurs attentes, contributions et propositions, une équipe de la BCT a été désignée pour activer cette initiative.
 
S.H (Avec Communiqué)
09/09/2018 | 18:46
2 min
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Commentaires (30)

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Mathilde
| 11-09-2018 19:20
Le dinar ne fait que dégringoler. Par contre l allocation touristique ne bouge pas. Les taxes sur chaque voyage du jamais vu . Ce n est pas tout le monde qui vit eu frais de la princesse donc il faut payer le transport se nourrir louer un endroit où dormir sans compter les médicaments à acheter qui n existent plus en Tunisie . Quelle époque les amis et on s attend au pire

Zohra
| 10-09-2018 18:19
Il y a des gens qui se promenent sur les autoroutes avec des dizaines de milliers voir des 100 des milliers d'euros. Tous les ans les gens mettent leurs vies en danger.

Pour l'anecdote il y a quelques années, on avait rencontré sur l'autoroute un monsieur qui a été dépouillé de 25 milles euros et de 20 euros de bijoux sur l'auroute A7 vers Marseille, des gens déguisés en policiers qu'ils l'avait braqué. On l'avait depanne pour payer l'essence et le péage.

Il y a plein de gens qui se font dépouiller de leur argent tous les ans.

Encourager a utiliser les comptes en devises. Et aller voir que le pays ne manquera de devises

Microbio
| 10-09-2018 18:09
Pourquoi on est pénalisé à l'entrée ?

Boubou
| 10-09-2018 17:52
On est doublement pénalisé quand on apporte des devises en Tunisie,une première fois à l'entrée et une deuxième quand vous les déposez sur votre compte en devises.c'est bien la première fois que je vois cela

Pas
| 10-09-2018 17:43
'? part de mettre le terme diaspora à toutes les sauces dans votre article (sans doute terme que vous venez d'apprendre), quant est-il de la refonte du code des changes vous n'en dites rien alors écrire pour ne rien dire....!!! Arrêter de faire des effets d'annonces complètement vide.

Bab ezzira
| 10-09-2018 14:22
Bonjour cher ami.
Je ne pense pas que notre problème remonte au traité du bardo de 1881. Au contraire les déficits commerciaux enregistrés par la Tunisie sont avec d'autre pays que la France avec laquelle nous enregistrons même un important excèdent dans nos échanges commerciaux. (voir l'article sur BN relatif au déficit de la balance commerciale de la Tunisie par pays.
Pour Soussou, excuse-moi de te contrarier car je ne vois en elle qu'une pauvre charlatante qui bénéficie à fond de la révolution de Sorros en nous débitant des histoires à dormir debout.
En abolissant le système de protectionnisme de notre économie et en signant les conventions internationales de libres échanges, nous avons perdu certaines marges de liberté dans la gestion de nos affaires économiques. Ceci a été aggravé par les acteurs économiques non patriotes à la recherche du gain facile mais aussi par des responsables et des politicards immatures et vachement incompétents. Ces conventions internationales signées prévoient des révisions en cas de préjudices subies par un état signataire, chose qui n'a pas été faite par nos politicards.
Ce qu'il faut retenir, notre problème n'est pas avec la France avec laquelle nous enregistrons un excèdent dans la balance commerciale et qui reste à ce jour le plus grand employeur étranger de main d'?uvre en Tunisie.

el manchou
| 10-09-2018 14:21
Ce type n'a rien compris à l'économie, le pays est en faillite et lui cherche à encore plus l'endetter.
La priorité pour préserver les devises est l'arrêt total des importations futiles, comme par exemple le Nutella bourré d'huile de palme, le ketchup, la mayonnaise, la nourriture pour chiens et chats ... qui ont un équivalent local, le paiement en devises des footballeur et des chanteurs étrangers ...

J'ai même vu la dernière fois de la confiture et de l'eau minérale importées de ... Turquie

Pas d'open sky et pas de FCR = pas de devises, on continuera à les échanger au black, n'en déplaise au mendiant qui soit-disant la BCT ( BullChit Treasury ).

Bab ezzira
| 10-09-2018 13:48
Bonjour Cher Zohra
Loin de moi l'idée d'instaurer un impôt touchant la Diaspora. Ca va à l'encontre du principe international de territorialité de l'impôt qui stipule que l'impôt est acquitté sur le sol de la réalisation du bénéfice à moins de convention internationale qui stipule autre chose .
Mon idée était de rechercher les devises en abandonnant les solutions faciles à savoir l'emprunt.
Un emprunt obligataire coute cher à l'Etat qui doit de surcroit donner d'autres avantages à part le taux élevé comme les amnisties et autres.
Mon idée était de limiter (du moins temporairement) les importations au même niveau que les exportations, d'appliquer les lois du pays , de s'attaquer aux fraudeurs pour ne pas désavantager et concurrencer les loyaux qui travaillent dans la légalité et la régularité et qui sont nombreux.
Il existe plusieurs solutions à mettre en '?uvre mais il faut au préalable avoir la volonté et le courage de les appliquer.
Certes, je conçois que certains de nos compatriotes observent des difficultés en venant en Tunisie et ce pour la durée de leurs séjours d'une semaine à un mois au maximum. Que dire alors de nous les résidents qui travaillent dans ces conditions difficiles toutes l'année pour offrir à nos compatriotes expatriés un pays où il fait encore bon de vivre malgré tout.
Je vous rejoins sur les commissions bancaires relatives aux virements, le montant doit être baissé voir même annulé. De même des nouveaux produits attrayants peuvent être créés pour collecter honnêtement les devises aussi bien des Tunisiens que d'autres nationalités comme par exemple des projets de résidences touristiques, des résidence timeshare ou le bénéficiaire vient chaque année passer ces vacances dans un cadre agréable.

Microbio
| 10-09-2018 13:33
Avec chaque prêt, les banques génèrent de l'argent à partir de rien.
Les manuels sont différents. Cela doit avoir des conséquences. Ce n'est pas que les économistes ignorent la création monétaire des banques et se demandent comment cette crise se produira.

La nouveauté de la dernière présentation est l'admission que la création d'argent (création) a lieu ici, dans les banques commerciales, sans aucune condition préalable - telle que la mise à disposition de dépôts d'épargne suffisants - par le biais de prêts.
En d'autres termes: Les banques retirent de l'argent en créditant les «livres de fonds» sur un compte client en tant que «dépôt à vue» après avoir signé un accord de prêt. Avec une simple ligne sur l'écran de l'ordinateur.

Fraude en culture pure dans le règlement des intérêts et des dépenses
La création de monnaie de livre est donc un canular. Et avec elle l'affirmation des banques à propos de "coûts de refinancement" allégués ou d'autres dépenses liées à l'achat présumé de fonds pour le prêt.

Une banque crée également de la monnaie comptable lorsqu'elle achète un actif auprès du client et crédite le montant du paiement sur son compte. Le client peut utiliser le montant crédité pour les transferts ou retirer de l'argent. En règle générale, les banques ne paient que peu ou pas d'intérêt à leurs clients privés pour les dépôts en compte courant.
Du point de vue de la banque, ce dépôt à vue est un passif sur le compte de crédit du client - il doit cet argent au titulaire du compte. Dès le moment de l'utilisation, l'argent est alors dans le cycle économique. Une génération d'argent de l'air, de rien. Avec une seule ligne.

Comme nos concitoyens en Tunisie ne sont pas doués ou intéressés par les mathématiques, les banques se sont emparées de leurs poches. C'est extrêmement rare, de trouver un tunisien moyen qui comprend - reelllement - la facturation de sa banque Et le calcul de l'intérêt sur le crédit .. j'en passe!

Dans nos médias, l´ information économique est une rarété ! Alors, on pratique donc le Motto "Nous avons besoin de citoyens stupides pour nos affaires". Tunisien parlé, ils nous disent: "LAOU MOUCHEEe AMAAHIM MAA NIICHOU MAAHIM"

Quand une banque accorde un prêt, elle peut la financer ... en fournissant elle-même la somme comptable appropriée. '? l'actif de son bilan, il comptabilise l'emprunt accordé en créance à l'emprunteur et, du côté passif de son bilan, il crédite l'emprunteur du montant du prêt dans son compte comme un dépôt à vue.

...

Zohra
| 10-09-2018 12:51
Bonjour cher Monsieur,

Que c'est bien dit et analyser, instauter un impôt pour la diaspora à l'étranger pourquoi pas. Ca peut aider.

Déjà qu'ils facilitent le transfert d'argent, j'en connais beaucoup qui galèrent pour envoyer des devises sans payer des frais mirobolants et c'est pour cette raison qu'ils sont réticents.
Déjà les gens ne voyageront plus avec beaucoup d'argent sur eux et en plus ils ne feront pas de l'échange sauvage. C'est gagnant gagnant, l'état gagne et le citoyen gagne en tranquillité et économiquement.

Encourager les comptes en devises quitte à les rendre garatuits.

Je possède un compte jen suis très contente, mais mon seul problème c'est le virement de compte à compte trop cher.
Ex 250 '?' 25 euros de frais. Et ca augmente selon la somme envoyée.

Il y a beaucoup beaucoup de choses à faire pour attirer les devises

Bonne journée