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Vague de nominations au ministère de l’Intérieur : les explications de Ghazi Jeribi
26/06/2018 | 16:16
1 min
Vague de nominations au ministère de l’Intérieur : les explications de Ghazi Jeribi

Ghazi Jeribi joue la carte de la transparence ! Invité à s’expliquer sur la vague (impressionnante) de nominations effectuées au sein de son nouveau département par la commission de la sécurité et de la défense au sein de l’ARP le lundi 25 juin 2018, le ministre de l’Intérieur par intérim assure que ces décisions sont motivées par des nécessités de service.

« Je me suis rendu compte dès ma prise de fonction qu’il y avait des vacances au niveau de certains postes, pour des nécessités fonctionnelles, nous nous devions de les combler », justifie l’ancien magistrat.

 

Ghazi Jeribi a par ailleurs démenti toute pression d’un parti politique en faveur de la nomination de responsables sécuritaires : « Les dernières affectations émanent directement de propositions soumises par les directeurs centraux du ministère que j’ai suivi, ils connaissent bien le département et ils savent ce qu’ils font », a affirmé le ministre.

 

Ghazi Jeribi a assuré qu’il est attaché à la neutralité du ministère de l’Intérieur et sa tenue à égale distance de tous les partis politiques : « Nous sommes neutres, comme l’institution militaire », a-t-il expliqué.

 

Enfin, réagissant aux articles de presse critiquant les dernières nominations, le ministre intérimaire indique qu’il respecte le travail journalistique, mais que ces publications n’interfèrent pas dans son travail quotidien : « Nous savons comment se gère un Etat », a simplement commenté Ghazi Jeribi.

 

N.B.G

26/06/2018 | 16:16
1 min
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Commentaires (8)

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Abel Chater
| 27-06-2018 15:28
Qu'on le veuille ou non. Tout observateur neutre et impartial, qu'il soit de l'intérieur ou de l'extérieur de la Tunisie, devait déjà avoir remarqué jusqu'à la constatation pure et simple, d'un déroulement anormal au sein du ministère de l'Intérieur sous l'égide de l'ancien ministre Lotfi Brahem, de loin avant le limogeage de ce dernier.
Je m'explique : la nomination d'un Sécuritaire de ce degré élevé de Colonel Commandant en chef de la Garde nationale, du gabarit de Lotfi Brahem, était en soi illogique, incompréhensible et explicitement inadéquate avec les principes de notre nouveau régime démocratique, dont jouit notre deuxième République tunisienne de régime parlementaire. Comme la lutte contre la corruption au sein des Sécuritaires s'avère plus que difficile, nous avions cru que seul l'un des leurs serait en mesure de la réussir. Notre étonnement s'accentuait d'un jour à l'autre, d'une semaine à l'autre et d'un mois à l'autre. Lotfi Brahem devait avoir d'autres chats à fouetter que de s'intéresser à restituer le respect et la discipline au sein de son Ministère. Au contraire, une brise de relâche soufflait de tous les côtés, jusqu'à nous avoir donné l'impression que le ministre Lotfi Brahem, ne cherchait qu'à être aimé par les Sécuritaires en sa propre personne physique, non pas en la personne et en la compétence d'un ministre de l'Intérieur. C'est comme si un Général de notre armée nationale, voulait être aimé par ses soldats, en les encourageant à l'indiscipline au sein de l'armée, ainsi qu'à l'altération et à la putréfaction de l'ensemble de la doctrine militaire. Un suicide de l'armée en sa totalité, avant qu'il ne soit de l'intéressé lui-même.
Donc, l'anomalie au sein du ministère de l'Intérieur sous l'égide de Lotfi Brahem, fut remarquée et dénoncée de loin avant son limogeage. Inutile de citer des preuves en cette tendance, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie de quelqu'un que j'aime et que je respecte beaucoup. Mais néanmoins, il est trop débile de penser que le limogeage de Lotfi Brahem, n'avait ni cause ni raison, ni obligation. Un secret d'Etat qui ne pourra être gardé pour longtemps. Un secret d'Etat qui sera tôt ou tard élucidé plutôt par la Justice militaire que par la Justice civile. D'ailleurs, c'est pour cela que Lotfi Brahem évoque à plusieurs reprises son appartenance au corps militaire, alors que la Garde Nationale ne subit qu'une formation paramilitaire, sans qu'elle n'appartienne elle-même à l'armée nationale tunisienne. Si je ne me trompe, il faudrait donc qu'on se demande où sont les Etat-major de notre merveilleuse armées nationale, quant à la corruption qui gangrène la Garde Nationale devant leurs yeux, sans qu'ils ne puissent la combattre ou l'éradiquer comme ils le font au sein de l'armée elle-même?
Il est clair que la soupe bouille sous le couvercle de la marmite, jusqu'à ce qu'elle soit prête à la consommation populaire.
Allah yostèr Tounes mine Aâdaâ Tounes.

mmm
| 27-06-2018 09:08
seulement aux pays non developés qu'on rencontre ces mesures de commandements .Un poste par intérime est désigné pour gérer une situation du jour sauf dans un cas trés grave qui nécessite une intervention rapide . D'autant plus 2 ministères aussi importants ,Justice et Interieur, ne s'accomodent pas et n'alternent que la malversation et l'injustice dans la société

Moustache
| 26-06-2018 20:03
@Amicar:
Hedi Majdoub ancien ministre à l'intérieur était connu pour geler les postes de responsabilité et avoir la main mise sur tout.
D'ailleurs si tu suis bien l'actualité, des la nomination du précédent ministre de l'intérieur, Lotfi Brahem a trouvé de nombreux postes vacant vide qu'il a sur le champ rempli en nommant des gens compétents. Comprend que Hedi Majdoub avait intentionnellement fait la sourde oreille en ne nommant personne et que la question qui se posait c'est qu'est ce qui explique le comportement de Majdoub vis à vis des directions qui sont en quelque-sortes le moteur du ministère de l'intérieur et donc de notre sécurité.
Les nominations concernent les directions de la police municipale, de la police technique et scientifique, de la sûreté touristique, de la sûreté extérieure, de la direction des documentations et de la direction anti-terroriste.(Voir l'actualité Tunisienne lors du 16/09/2017).
Ghazi Jeribi aurait très bien pu utiliser cette explications qui est publique et n'a rien de secret mais apparemment par respect pour un ancien collègue, il a préféré être on va dire ... diplomate.

@Houda:
Très chère, au lieu de t'acharner gratuitement sur le nouveau ministre par interim qui a jusqu'à maintenant bien fait son travail, cultive toi, écoute, apprend et ensuite reviens nous pondre tes âneries. Il a dit et redit (à moins que tu n'ai pas compris l'article) que ce sont les hauts responsables du ministère de l'intérieur qui ont désigné des personnes de compétences... Tu veux pas non plus qu'on te refile le numéro de carte d'identité et le CV de ces hauts responsables peut être que ca te calmera... Pourquoi ne poses tu pas la question de "Est ce qu'un ministre est payé pour la fonction par interim?" La réponse te choquera surement...

Amilcar
| 26-06-2018 18:19
Comment donc du jour au landemain , il se trouve une quantité appréciable de postes à combler? Est ce que l' ancien ministre est à ce point incompétant qu' il n' à pu faire la même constatation

Si Ennahdha ne pipe mot sur ces faits, c ' est qu' elle approuve.
D' autre part, ces nominations doivent être justifiées devant le parlement et approuvées par lui.

Mais comme le parlement c ' est pour ainsi dire, Ennahdha , ceci expliquerai, cela!

Toujours est il que ces nominations on l' air de passer en force à la barbe du peuple!
Cela ressemble étonnement à des procédures très dictatoriales!

felfel
| 26-06-2018 17:13
ferme *** et laisse les gens honnetes et patriotes bosser

houda
| 26-06-2018 16:32
qui t as remis la liste des nouvelles nominations au ministere de l interieur on va tout connaitre et c est pour bientot je ne crois pas qu on va attendre 2019

houda
| 26-06-2018 16:29
eh bien qui est LE PRESIDENT DE LA COMMISSION DE LA DEFFENSE A L ARP vous avez tout compris je suppose langage de traitres et de vendus entre eux le peuple prendra sa revenche de tous les traitres nous attendons 2019 on va vous jeter dehors on va vous juger meme vous Mr le ministre de la justice vous avrez pris le ministere de l interieur AVEC UNE LISTE DANS LA MAIN

houda
| 26-06-2018 16:23
il faut que le peuple bouge il nr doit plus attendre c est tres graves ce qui se passe en tunisie le president est totalement absent il suit a la lettre les instructions consignèes dans l accord de Paris on doit bouger c est l avenir du pays qui est en jeu il faut descendre a la rue ENNAR WALA EL AAR nous sommes dirigès par une bandes de traitres corrompus