D'autant plus que dans un pays qui ne fabrique ni des moyens de transports motorisés terrestres ni encore moins des avions. D'autre part Il est aussi vrai que le président algérien, lui aussi, ne soit plus en mesure de faire le voyage dans le sens inverse autrement et même dans un avion ou dans un objet volant spécial. En tout cas celui qui reçoit est moins obligé de se déplacer que celui qui est reçu.
Enfin avec tout ce qu'on voit dans le monde, la politique reste bien un mystère hautement attractif qui ne cesse d'attirer des personnages les plus aberrants pour ne pas employer un terme plus fort qui leur est parfaitement caractéristique.
Tous, non sans vergogne, prétendent servir les intérêts du peuple alors qu'ils ne font qu'abuser à satiété de la fonction et surtout de l'impuissance des populations.
Il est plus que certain que de toutes les professions, des plus courantes au plus sophistiquées, celle des politiciens, de toutes les catégories, du simple maire d'un village à la plus haute fonction de président ou de roi, soient la plus malhonnête de toutes.
Ce qui, dans cette catégorie de professionnels, n'exclut aujourd'hui ni les croyants qui « craignent » le châtiment du Seigneur, ni les laïcs qui ne craignent rien d'autre que de perdre les privilèges non consentis par ceux qui les payent.
Ainsi donc il ne reste plus au président tunisien que voler du palais de Carthage et d'atterrir directement dans le palais présidentiel d'Alger ou de n'importe quelle autre capitale d'un autre pays quelconque. Avec le temps et les hautes technologies la longévité dans la fonction ne sera plus limitée que la fin de l'existence ou la non-vie.
Pauvre président ! ' Ne serait-il pas mieux pour lui d'aller se reposer après avoir tant « servi » le peuple ? ' Ou est-ce que l'addiction au pouvoir soit sans remède possible ? ' Ou est-ce que le pouvoir le protège de quelque chose de désagréable pour le reste de aes jours ?