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Rachid Ammar : Le 14 janvier, on m'a proposé le pouvoir et j'ai refusé
06/11/2015 | 10:34
2 min
Rachid Ammar : Le 14 janvier, on m'a proposé le pouvoir et j'ai refusé

Le général à la retraite Rachid Ammar a réagi, jeudi 5 novembre 2015 dans l'émission le huitième jour de Hamza Belloumi sur la chaîne privée Al Hiwar Ettounsi, aux propos tenus par l’avocat Imed Ben Halima dans cette même émission une semaine auparavant.

 

Le général Ammar a ainsi souligné qu’une partie des données rapportées par l’avocat sont erronées et ouvre une porte pour semer le doute et dévaloriser le rôle important joué par l’armée nationale dans la révolution, du 24 décembre 2010, le premier jour d’intervention de l’armée nationale, jusqu’à la prise du pouvoir par la Constituante. En effet, l’armée s’est engagée dès lors à faire parvenir la révolution à bon port et elle a tenu sa promesse avec la tenue des élections de 2011.

 

Il s’est interrogé, cependant, sur les raisons motivant ces mises en doute à l’heure actuelle et s’est demandé à qui sert ce genre d’accusations, «une tentative de criminaliser l’armée d’une façon implicite», a-t-il estimé. D’ailleurs, il explique que c’est pour cela qu’il est sorti de son devoir de réserve pour apporter quelques éclaircissements. Pour lui, il y a une volonté claire d’induire en erreur l’opinion publique.

 

Rachid Ammar a indiqué que lors de la révolution et plus précisément du 17 décembre au 8 mai 2011, 337 victimes sont tombés : parmi elles 86 prisonniers, 14 agents de sécurité et 5 militaires. Pour sa part, l’institution militaire reconnait être à l’origine du décès de 32 personnes, pendant la période du couvre feu sous l’état d’urgence. Le premier est décédé le 14 janvier après le départ de l’ancien président à La Goulette et le dernier est mort le 8 mai 2011 à Soliman, soulignant que tous ces cas ont été portés en justice qui a tranché sur ces différentes affaires.

 

Interrogé par Mohamed Boughaleb si le pouvoir a été proposé à l’armée, le général Ammar a affirmé que oui. Il a précisé que dans la nuit du 14 janvier au ministère de l’Intérieur en présence de Mohamed Ghannouchi, Ridha Grira et Ahmed Friâa, on lui a proposé de tenir les rênes de l’Etat pour empêcher Ennahdha d’accéder au pouvoir, chose qu’il a refusé, voulant démocratie et liberté pour son pays. Il a également indiqué qu’avant le meurtre de Chokri Belaïd en pleine crise politique, il avait déjà proposé au chef du gouvernement Hamadi Jebali un gouvernement apolitique de technocrates, qui était selon lui la meilleure solution, mais ce dernier n’avait pas trouvé le soutien nécessaire.

 

«L’Institution militaire est une fierté pour la Tunisie, j’appelle donc à la soutenir pour qu’elle poursuive son devoir de défendre la Tunisie, de sécuriser son territoire et lutter contre le terrorisme», a conclu Rachid Ammar. On notera qu' en fin d'émission, Ahmed Friâa a pris contact avec l'émission pour démentir les propos du général Rachid Ammar.

 

I.N

06/11/2015 | 10:34
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Commentaires (43)

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JERONIIMO
| 08-11-2015 13:03
Bonjour,
Vous n'avez pas publié mon mon commentaire,pourquoi ?
Ne me parlais pas des règles de respect de votre site car plusieurs commentaires dans ce cas ne devraient pas paraître.
A moins que vous fassiez des sélections qui seraient pour le moins discriminantes.

Sincèrement.

WE

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Abel Chater
| 08-11-2015 10:52
Réponse à @Bacchus
Ta réponse à mon intervention est pour moi un régal intellectuel. Je te remercie infiniment pour ta bonne et merveilleuse culture.
Tout ce que tu m'écris est déjà répété par moi-même à maintes reprises dans mes interventions ici-même. J'ai même écrit que grâce à l'énorme accueil d'habitants à Tunis La capitale, le tribalisme et le régionalisme sont automatiquement étouffés dans l'oeuf, parce que n'importe où on va en Tunisie, on ne trouve que peu d'habitants originaires des lieux.
La grande majorité de mes amis et de mes voisins sont "Swahliyas". Nous nous aimons comme des frères et nous nous chamaillons comme les pires ennemis lors d'un match de football contre l'Etoile du Sahel. C'est notre mentalité de coexistence. Toutefois, lorsqu'on parle politique tout change.
Presque l'ensemble des ministres et des haut-placés de tous les gouvernements du dictateur déchu Bourguiba appartiennent à sa région du Sahel. La barre fut baissée chez Ben Ali, mais néanmoins, tous les postes clés de la République sont occupés par des "Swahliyas". Les ministères et toutes les institutions étatiques de la République tunisienne postindépendance, sont occupés à grande majorité par les "Swahliyas". Il suffit d'aller le samedi à la station autoroute de Mornag, pour constater la marée de voitures vers le Sahel et le dimanche soir, de retour vers Tunis.
Donc, il est clair que les "Swahliyas" ont beaucoup profité des deux régimes dictatoriaux déchus. Même mes discussions avec eux coulent dans le même sens qu'au sujet de l'Etoile Sportive du Sahel.
Maintenant, que me reste-t-il à conclure et à écrire pour mirer la moindre plausibilité d'une vérité généralisée, que de souligner la responsabilité des ayant perdu leurs privilèges avec la perte de Ben Ali. Un langage politiquement obligatoire pour parer le sabotage flagrant contre notre Révolution du 14 janvier 2011.
Comme tu es ouvert d'esprit, qu'est ce que tu penses si je te disais que je n'ai jamais haï Ben Ali?
Au contraire, je le trouve mille fois meilleur que Bourguiba quant à l'énorme travail qu'il réalisa dans les infrastructures du pays. Et qu'est-ce que tu en penses si je te disais que le jour où Ben Ali décède, je le pleurerai aux larmes, tellement je l'aime et tellement je lui suis reconnaissant pour nous avoir sauvés de la misère de Bourguiba?
Toutefois, je ne l'accepterai jamais plus comme président de la Tunisie. Ni que j'accepterai de nouveau un dictateur, un charisme, un zaïm, un guide, ni un père de la Nation. C'est précisément cette mentalité de l'idolâtrie, du déisme et du maraboutisme que je combats par toutes mes forces. Je ne combats ni Ben Ali, ni Bourguiba, ni mes frères les "Swahliyas", mais néanmoins, je combats ceux qui veulent nous retourner en leurs noms pour nous saboter ce rêve de la liberté et de la vraie démocratie, devenu un acquis réel, alors qu'aucun Tunisien ne pensait pouvoir le survivre même après un autre millénaire.
Encore mille mercis pour m'avoir écrit et reçois ma sympathie la plus sincère.

Abel Chater
| 08-11-2015 09:51
Réponse à @DARNAOUII EL GHLAOUI
Tu dois être un cas psychique grave, car non seulement que tu mélanges tout, mais encore que tu te vantes de ton tribalisme primitif et mafieux.
Il faut que tu saches que les Tunisiens qui s'appellent "Trabelsi", n'appartiennent nulle part aux Libyens, ni les Libyens et autres Arabes qui s'appellent "Tounsi", n'appartiennent à la Tunisie. Le nom n'a jamais été une identité. Seuls les primitifs *** prennent le nom de famille "Tabib" pour un "Docteur".
Nos Trabelsia étaient des vendeurs de persil comme toi et leur éducation était nulle ***. Les affaires mafieuses n'appartiennent pas à un état sérieux, même si elles l'enrichissaient jusqu'au cou.
Nous n'avons pas une république bananière en Tunisie, ni qu'on la laisse en proie à des vauriens ***et de la sorte de tes "Trabelsia" de Layla ben Ali.
Les Libyens sont nos frères qu'on aide par tous nos moyens, à surpasser leur mentalité primitive comme tu viens de l'évoquer toi-même. Ils apprennent beaucoup chez nous en Tunisie, mais nous ne les laisserons jamais nous exporter leur esprit malade de tribalisme et de "Béni Hilal" et "Béni Hijaz".
Pense d'abord à l'honnêteté, avant de penser à l'argent et aux investissements mafieux.
On nous disait toujours que la Libye est le pays du million de récitateurs de Coran***
Avec mes salutations fraternelles dues à tous mes frères les Libyens.

TeTeM
| 07-11-2015 12:16
Comparer Rachid Ammar au Maréchal Pétain c'est soit avoir une grande méconnaissance de l'Histoire ou plus grave vouloir cracher sur l'Histoire.

Le Maréchal Pétain est un criminel qui a volontairement collaboré avec l'Allemagne nazi et est responsable de plusieurs millions de morts et de déportations...

Il serait sage de réfléchir avant de débiter des sottises!

rayan benne
| 07-11-2015 10:53
Beaucoup disent qu on veut salir l armée tunisienne et à travers elle le Général Rachid Ammar par crainte qu il se présenterait à la présidentielle!
C est honteux car ce Général est un grand oui un grand qui a sauvé la Tunisie d un bain de sang et d une guerre civile. Mais les ingrats ne pensent qu à leur pense!

Bacchus
| 07-11-2015 08:42
Je commence par me présenter : Je suis un sahélien, âgé de 70 ans, originaire d'un petit patelin du Sahel tunisien. Je suis né à Tunis, j'ai poursuivi mes études primaires et secondaires à Tunis et mes études supérieures en France, où j'ai commencé ma vie professionnelle, étant médecin spécialiste j'ai acquis des richesses à la sueur de mon franc et aujourd'hui je jouis d'une double retraite une en Tunisie et une en France. Je vis entre Tunis et Hammamet et je ne possède rien au Sahel, alors que mon ami d'enfance médecin aussi, originaire de Siliana vit à Sousse et est le voisin de l'ex président Marzouki qui lui est originaire du Sud. Je dis tout cela pour vous prouver que Tunis n'appartient pas au tunisois mais aux tunisiens, le Sahel n'appartient pas aux sahéliens mais aux tunisiens et Kasserine n'appartient pas aux kasserinois mais aux tunisiens. En France Nice ce n'est pas Saint Etienne et en Algérie Oran ce n'est pas Tebessa. Donc je n'ai pas perdu mes intérêts. Pour rappel, lorsque Ben Ali a pris le pouvoir un ami gabèsien m'a dit Ben Ali est originaire d'un patelin de Gabès. Les Zouari, Ghariani, Materi, Chiboub, Trabelsi ne sont pas sahéliens. Pour revenir au Sahel, les grosses cylindrés du Sahel ne sont pas sahéliens Chétali est keffois et Jenayeh est kairouanais. Simple détail l'artisan principal du départ de Ben Ali n'est pas sahelien ni obscurantiste ; c'est le patriote, éclairé saint-cyrien le Général Sériati (originaire du kairouanais). - A bas le régionalisme - A bas l'obscurantisme - A bas le culte de la personnalité - Vive la Tunisie unie, prospère, sécurisée et rationnelle.

DARNAOUI EL GLAOUI
| 06-11-2015 22:45
Votre commentaire m'attirer mon attention toutes que vous aviez écrits est merveilleux
hormis vous avez dénigrez notre chère ancien Président Z.E Ben Ali qui risquait pour la continuation de l'état malgré les insuffisances en ressources et malgré cette situation et la vie était en bonne état
grâce aux nobles fils de trablsi ces investisseurs qui ont crée un nombre important des postes de travailles mais je vous ai compris vous détestez les fils de Si Med Trablssi à cause de leur origine au temps que libyens mon ami je conseillerais de laissez les fils Trablssi tranquilles si non vous aviez affaire très complexée avec les Libyens surement ils vont intervenir pour ces éléments de leur Tribut il ne vous échappera pas que les trablsi appartenant a un grand Tribut très nombre dans les environs de Ben ghazi ou le régime est Tribal pese pour eux la nationalité n'a pas de valeur c'est la race qui compte et pour cela et désormais quand vous cité ces nobles il ne faut pas allez très loin si non vous avez regretté En conclusion quand vous évaluez les fils de Trablsi laissez le coté de race à coté il faut citer ce qu'ils ont réalisé pour la société Tunisienne que la majorité des citoyens l'aime beaucoup et surtout ceux qui ne sont pas politisés et ils ont raison il n'y a pas de différence entre Tunisien ni Libyen ils sont de la même territoire rien que les Italiens et les Français ont divisé la terre mais il n'ont pas divisé les êtres humains .

Abel Chater
| 06-11-2015 21:49
Je dirais à mon bien-aimé l'Honorable Général Rachid Ammar, de ne pas prêter attention à tous ceux qui le dénigrent et ceux qui l'attaquent pour avoir libéré le peuple tunisien de la dictature et du despotisme.
Tous ceux qui ont perdu leurs privilèges et leurs intérêts avec le régime déchu, n'aiment ni la Troïka, ni Ennahdha, ni Moncef Marzouki, ni l'ANC, ni tous ceux qui ont bossé pour la réussite de notre Révolution du 14 janvier 2011. Comment devraient-ils donc aimer l'artisan principal de la réussite de la Révolution tunisienne, Rachid Ammar et son excellente armée des plus professionnelles et des plus disciplinées sur ce globe terrestre?
Le peuple tunisien restera reconnaissant à notre Général Rachid Ammar, le meilleur «Sahli» de Tunisie, qui nous a dégonflé notre colère contre les autres «Swahliyas», pour avoir appauvri le restant de la Tunisie par leur régionalisme exagéré.
Vive le Général Rachid Ammar.
Vive l'armée tunisienne.
Vive la deuxième République tunisienne.
Vive la Tunisie libre de tous les despotes et de tous les dictateurs.

Hassen45
| 06-11-2015 21:05
c est que mon cousin de général est refusé le poste de president , au moins on aurait eu la belle vie comme les Ben Ali et Trabelssi ..

Au lieu de cela il se fait incendier pour apporter la democratie dans ce pays de tordu et tout ça sans prix nobel.

et Il se fait traiter de menteur et de Marechal Petain ah ah ah

Il y a 380 morts en Syrie 250 milles des dizaines de milliers en Libye et l egypte.

Franchement mon tres chere cousin c est un peu bien fait pour toi...

Tu aurais pu apprendre a mentir et corrompre parce qu ils n aiment que ça et nous on aurait gratter tranquillement.

vraiment dommage

takilas
| 06-11-2015 20:31
TETEM Oui vous avez raison avec les moutons, les provisions et l'argent, sans parler des influences viless et de l'utilisation de la religion pour toucher les sentiments des gens, mais par la suite le peuple s'est éveillé a vite dévoilé leurs intentions malsaines quand il a vu les magouilles, les avidités et les violences (chevrotine, agressions physiques et morales et assassinats couverts sans enquêtes) de s'accaparer de toutes les richesses, les commodités et les faveurs et favoritismes. Tutti per me.
Leur seul souci (maintenant à cet instant) pour fuir tout, tant que la possibilité d'affaiblir Nida Tounis est propice. Il ne reste plus qu'à corrompre Rachid Ammar ; des plans sionistes en somme..