C’est en grande pompe avec la présence de 4 ministres des Investissements et de la Coopération internationale Yassine Brahim, du Commerce et de l’Artisanat Ridha Lahouel, de l’Emploi et de la Formation professionnelle Zied Laâdhari et des Technologies de l’Information et de la Communication et de l'Economie numérique Noâmen Fehri et deux secrétaires d’Etat auprès du ministre des Finances Boutheina Yaghlane et celle chargée de la Coopération internationale Amel Azzouz outre plusieurs invités de prestiges notamment l’ambassadeur du Japon en Tunisie Juichi Takahara que s’est tenue la cérémonie officielle d’inauguration de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise (CCITJ), vendredi 13 mars 2015 au Club House, Golf de Gammarth.

Cette inauguration a été précédée par une conférence de presse orchestrée par le président de la chambre Hédi Ben Abbès et son vice-président Chedli Bouzguenda, les deux initiateurs du projet. La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Japonaise (CCITJ) est la première représentation d’un pays asiatique en Tunisie, a souligné M. Ben Abbès, expliquant que leur initiative est né après un simple constat alors que depuis la révolution l’Etat japonais a multiplié par 4 son volume d’affaires, l’engagement du secteur privé japonais est resté en deçà des attentes.

Ainsi, l’objectif de la chambre est d’inciter les investisseurs japonais à venir en Tunisie, le tout dans une perspective win-win, étant donné que la Tunisie est une véritable plateforme avec un gisement de main d’œuvre spécialisée ouverte sur l’Afrique et l’Europe. M. Ben Abbès a expliqué que les initiateurs du projet ont voulu rompre avec l’ancienne méthode premièrement en ouvrant la chambre non seulement aux entreprises coopérant déjà avec le Japon ou japonaises en Tunisie mais également avec les investisseurs désirant investir dans les deux sens.

D’ailleurs, la chambre les aidera dans leurs travaux de prospection du marché. Elle se veut aussi spécialisé dans quatre secteurs prometteurs à valeur ajoutée : la technologie d’information, la santé, le tourisme et les énergies renouvelables. Interrogé par Business News sur l’absence du secteur automobile de short liste évoqué, Hédi Ben Abbès a expliqué que la liste n’est pas exhaustive et qu’ils pensent qu’il ya suffisamment de développement dans ce secteur alors que la chambre veut rattraper les lacunes des autres secteurs grâce à l’expertise et au savoir-faire japonais. Autre point, la chambre a décidé d’installer un atelier permanent pour les femmes entrepreneurs tunisiennes et japonaises.