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Refus de libération de la mairesse de Tabarka
11/08/2022 | 13:08
2 min
Refus de libération de la mairesse de Tabarka

 

Le premier juge d’instruction du troisième bureau près le Tribunal de première instance de Jendouba a refusé tacitement, mercredi 10 août 2022, la demande de libération de la mairesse de Tabarka, Amel Aloui.

C’est ce qu’a indiqué, l’avocat et membre du comité de défense de l’accusée, Lotfi Massoudi dans une déclaration à la Tap, estimant que la sortie du juge en vacance annuelle, après l’écoute du représentant de l’Agence de protection et d'aménagement du littoral (Apal), représente un refus implicite de la demande de libération. Ce qui nécessite le respect du délai légal de quatre jours pour le dépôt d’un recours près de la chambre de mises en accusation de la Cour d'appel de Jendouba.

 

Le juge d'instruction près du Tribunal de première instance de Jendouba avait émis, le 9 août 2022, un mandat de dépôt à l’encontre de la mairesse de Tabarka. Cette dernière fait l’objet d’une enquête pour corruption financière. Elle est accusée d’avoir usé de sa qualité et de ce fait se procure à elle-même ou à un tiers un avantage injustifié, cause un préjudice à l'administration ou contrevient aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l'avantage ou de préjudice précités, et cela en vertu des articles 96 et 32 du Code pénal.

 

Pour sa part, Amel Aloui affirme être la cible d’un complot à cause de son combat contre la corruption. Concrètement, on lui reproche d’avoir octroyé des autorisations pour l’implantation de parasols, au-dessus du nombre autorisé par l’Apal outre l’émission d’autorisations dans des plages publiques où l’implantation de parasols est interdite. Chose qu’a réfutée son avocat, en expliquant que la mairesse n’est pas responsable des implantations anarchiques de parasols.

Notons aussi que la section de Jendouba de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) a appelé, à la libération immédiate de Amel Aloui, actuellement incarcérée à la prison du Sers, gouvernorat du Kef.

 

I.N

11/08/2022 | 13:08
2 min
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Commentaires
Flore
Ridicule
a posté le 12-08-2022 à 16:45
N'importe quoi!!!!!!!
Allez donc voir ailleurs
Gagne petit
Ras du sol
a posté le 12-08-2022 à 09:18
L'ETAP poursuivie pour non respect des procédures dans la publication d'une offre de vente aux enchères d'une mobilette modèle année 1963 hors d'usage.
C'est scandaleux et irresponsable !
Petit x
Les postes de responsabilité nécessitent de la compétence et de la grande expérience dans les choses publiques..
a posté le 11-08-2022 à 16:12
La pauvre fraîchement élue, il paraît qu'elle est victime de son incompétence et de son manque de connaissances des choses publiques.

Avertissement donc aux arrivistes et prétentieux sans qualifications et dépourvus de grandes expériences dans les choses publiques: ne vous ruez pas sur les postes de responsabilités et ne vous frottez pas aux affaires de l'Etat car même les fonctionnaires les plus chevronnés peuvent se trouver un jour en prison tellement les lois chez nous sont inextricables et semées d'embûches; un malheureux héritage et copiage sur la juridiction française blocante et handicapante contrairement aux textes anglo-saxons beaucoup plus simples et efficaces.
Bbaya
La pauvre est manipulé par son entourage!
a posté le 11-08-2022 à 14:38
Il faut tout simplement supprimer ces parasols partout en Tunisie ou supprimer les autorisations des mairies, chaque ville doit accorder un peu de confort à ses citoyens en leurs proposant des parasols qui nécessite une seule implantation par an ou même à vie! Pourquoi vouloir à tout prix arnaquer les citoyens! Sachant les touristes qui viennent à ces villes ils vont dépenser et tourner l'économie.
Cela aussi nous évite ces bandits vulgaire sur nos plages qui vous demandent de l'argent sans même des reçus!
Imed
@BN: "Près le tribunal" et non "près du Tribunal"
a posté le 11-08-2022 à 14:00
@BN: l'expression correcte en français est "près le tribunal" et non "près du tribunal"
Agatacriztiz
De pire en pire
a posté le 11-08-2022 à 13:38
Je souhaite beaucoup de courage, patience et surtout philosophie à la maîresse de Tabarka, à une époque où la gougeaterie est devenue monnaie courante, où on ne sait plus qui est contrevenant à la législation, surtout en matière d'octroi ou de refus d'autorisation de louer des parasols, ou l'anarchie la plus totale règne, ou qui se conforme à la loi, qui des policiers municipaux reçoit des pots de vin ou qui cherche à faire son boulot correctement, et après tout ce flou, avoir à faire à un juge pressé d'aller se dorer la pilule, qui se soucie du sort de cette dame comme de sa première chaussette, "absent" de surcroît, on ne sait plus à quel saint se vouer.
Et puis quel malin plaisir peut ressentir ce même juge en envoyant en taule quelqu'un sur simple présomption.