Toutes les associations qui concourent au soutien des travailleurs sont les bienvenues. Hier, aujourd'hui et demain, je me trouverai à leurs côtés, pas juste pour se donner de l'allure, montrer et se montrer, aïs à raison de convictions assises sur une vision du monde et des rapports sociaux.
En revanche, grossir les rangs de ceux qui ne visent qu'un seul objectif, défaire et à défaut affaiblir l'état à travers son chef, nécessite une analyse sérieuse hors de portée des parvenus et calculateurs à la petite semaine qui font le lit du pire.
Le pays a été massacré par des hirdes de fanatiques mues par la passion de tout rendre conforme à leur vision étriquée, violente et sans scrupules d'une société gouvernée par une religion qu'ils croient seuls connaître en s'en déclarant les vicaires pour enregilenter, exclure, désigner en kouffars toutes les personnes qui se refusent à leur diktat. Ce sont les résultats, les effets attendus ou inattendus de cette geste sauvage qui ont réduit à la misère une large part des habitants, aggravé la situation de ceux qui l'étaient, et creusé un fossé au sein de la société où prospèrent d'un côté les nantis, les magouilleurs auprès des hérauts de la secte devenus richissimes lorsqu'ils n'étaient que des va-nu-pieds.
Faute d'un travail sérieux d'enquête pour lettre au jour les faits, nommer leurs auteurs et mesurer l'étendue des dégâts causés en une décennie, on court le risque, déjà consommé chez certains, de n'être au mieux que le contempteurs du pouvoir, le compagnon du hideux et du violent, en somme un truste personnage malgré lui entraîné dans des opérations qu'il ignore.
C'est pourquoi, je ne hurkerai pas avec la meute, je reste fermé dabs les principes, et ferme dans le répertoire et l'analyse des faits.
Pour les ignares, j'offre cette phrase de Montesquieu:
"Je suivais mon objet sans former de dessein: je ne connaissais ni les règles ni les exceptions;je ne trouvais la vérité que pour la oerdre: mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi".
"... J'ai posé les principes et j'ai vu les cas particuliers s'y plier d'eux-mêmes, les histoires....".
On peut relire ces mots, ces phrases, qui pour moi reviennent à une seule, dans la préface de l'Esprit des Lois.