Ainsi donc, au sortir d'un ramadan au rendement stakhanoviste, nous voilà gratifiés de trois jours généreusement accordés par des autorités qui tous les mois peinent à réunir de quoi payer ses agents. Les mêmes autorités auprès de qui le FMI et autres bailleurs de fonds pleurent pour qu'elles mettent de l'ordre dans sa "dysfonction" publique et la fasse travailler un tant soit peu.
C'est à croire que les notions de travail, effort, labeur ont définitivement perdu toute valeur.
Un commentateur parle de 8 minutes effectives par jour ouvré et par agent, à vérifier. En fin de compte cela n'est pas si grave. Même multipliées par plusieurs centaines de milliers, 8 minutes cela ne représente pas grand chose pour un pays qui compte quelque
230 000 fonctionnaires fictifs à traitement bien réel outre les quelque 20 mille fort utiles et productifs du ministère des affaires religieuses.
"Fais dodo Tounsi mon petit frère.
Fais dodo t'auras du lolo."
Il y aura toujours quelqu'un quelque part qui se lève tôt, travaille tard, prend peu de vacances pour nous pousser du bout du pied la gamelle des vestiges de son repas que nous laperons toute honte bue.
Notez que nous avons de la marge de progression. Il paraît qu'on Soudan c'est une semaine pour le premier et deux pour le second aïds.
Nous y arriverons.
Yes we