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Ali Mrabet : la Tunisie n’a pas encore atteint le pic de contamination
26/01/2022 | 15:23
5 min
Ali Mrabet : la Tunisie n’a pas encore atteint le pic de contamination


Le ministre de la Santé public, Ali Mrabet a affirmé que la Tunisie n’a pas encore atteint le pic de contamination de la vague actuelle. « Le variant omicron n’est pas dangereux. Nous devons nous préparer et nous protéger contre le virus. Nous souhaitons le moins de contamination possible », a-t-il dit.

Invité le 26 janvier 2022 par Ilyes Gharbi à l’émission « Midi Show » sur les ondes de la radio Mosaïque FM, Ali Mrabet a déploré la baisse du nombre de personnes vaccinées quotidiennement. « Certains centres n’ont pas ouvert leurs portes à la date du 25 janvier 2022 en raison de la grève des agents et médecins… Nous devons étudier les événements survenus durant les dernières vagues en Tunisie, mais aussi à l’étranger… Nous avons renforcé le nombre de lits d’hôpitaux et les réserves en oxygène… Nous essayons continuellement d’améliorer la situation… 7.000 individus seront recrutés durant 2022 pour renforcer les effectifs et améliorer les services et non-pas seulement contribuer à la lutte contre le Coronavirus », a-t-il déclaré.


Au sujet de la pénurie de médicaments, Ali Mrabet a assuré que ceci ne concernait pas les médicaments vitaux. « Certains spéculateurs en sont responsables. Ils cherchent à réaliser plus de profits… Nous œuvrons pour garantir l’accès aux médicaments vitaux tels que l’insuline… La pénurie ne signifie pas l’absence totale de médicaments… Les autorités tunisiennes suivent de près la situation et une réunion mensuelle a lieu afin d’étudier les manques et la pénurie… Nous envisageons la conclusion d’accords permettant de produire des vaccins y compris ceux anti-covid Ceci devrait avoir lieu en 2022 », a-t-il déclaré.



Le ministre a souligné le manque d’effectif et les problématiques enregistrées au niveau du déploiement du personnel de la santé. Il a expliqué que les régions intérieures témoignaient d’un manque important en ressources humaines. « L’accès à la santé ne doit pas être un privilège réservé à ceux qui en ont les moyens. Le citoyen doit avoir accès à un service de qualité dans les établissements étatiques… L’approche ne doit pas se limiter à l’aspect sanitaire et médical… Le personnel travaillant dans les régions internes doit avoir accès à des services et des activités… Il faut améliorer la qualité de vie du citoyen et le mettre au centre des besoins », a-t-il ajouté.

Ali Mrabet a estimé que la migration des cerveaux, notamment celle des médecins tunisiens, résultait du grand écart dans les conditions de travail et du niveau de vie. « Les médecins qui exercent durant plus de dix ans au sein des établissements publics ont le droit d’envisager la chose afin d’améliorer leur situation financière. Concernant nos jeunes médecins, nous comptons leur permettre de travailler en Tunisie une semaine tous les trois mois », a-t-il révélé.


Le ministre est, également, revenu sur les agressions commises à l’encontre des médecins et l’aspect sécuritaire au sein des hôpitaux. Il a affirmé qu’un projet de loi existant depuis 2014 sera étudié et révisé afin de le promulguer et de garantir l’intégrité physique du personnel médical.


Pour rappel, en date du 24 janvier 2022, la Tunisie a enregistré 9.706 nouveaux cas de Coronavirus sur 30.459 tests de dépistage effectués, soit un taux de positivité de 31,87%, a annoncé le ministère de la Santé, lundi 26 janvier 2022. Ainsi, le nombre total de personnes ayant contracté le Coronavirus depuis le début de la pandémie en Tunisie a atteint 866.445 cas.

Le ministère a, également, signalé 17 décès à la même date portant le nombre total des victimes du Coronavirus à 26.051 depuis le début de la pandémie. Toutefois, le ministère a indiqué dans le bilan précédent que le nombre total de décès avait atteint 25.999. Ainsi, le décompte réel est de 52 décès à la date du 23 janvier 2022.

Par ailleurs, le bilan signale 751 patients dans les établissements hospitaliers privés et publics. Ce chiffre englobe 174 personnes en soins intensifs dont 51 sous respirateurs.

Pour rappel, la situation épidémiologique a poussé la présidence du gouvernement à décréter un couvre-feu et à interdire les rassemblements durant deux semaines renouvelables depuis le 13 janvier 2022. Le comité scientifique a recommandé, le 25 janvier 2022, au gouvernement de prolonger l'application du couvre-feu.

 

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S.G

26/01/2022 | 15:23
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Commentaires
mansour
Fin de pandémie le 9 avril à 17h34.
a posté le 26-01-2022 à 19:08
merci Président Trump, Président Kais Said et Mr Ali Mrabet ministre de la santé pour la mobilisation des forces vives patriotiques et toutes les recoures du pays qui nous a sauvé de l'hécatombe annoncée du covid par le pouvoir islamiste des freres musulmans Rached Ghannouchi-Abdelatif Mekki-Samir Dilou-Hichem Mechichi-Samira Chaouchi-Seifedine Makhlouf-Ennahdha et alliés
AN
Et en grande Bretagne ..
a posté le 26-01-2022 à 16:51
La Grande-Bretagne supprime également presque toutes les mesures Corona.
Après tout, la vague d'Omikron en Grande-Bretagne est retombée depuis longtemps et s'est déroulée en douceur, sans augmentation du nombre d'hospitalisations et de décès.

Si l'on en croit le Comité scientifique, l'omicron anglais est loin d'être aussi dangereux que l'omicron tunisien ;)
Alya
Reponse AN
a posté le à 20:54
Les mesures prises récemment par la GB , sont essentiellement politiques. Le premier ministre y jouait sa fonction . Plusieurs vidéos concernant des fêtes au premier ministeres pendant le confinement de l an dernier, ont circule .
BI
Quand tu réalises que tu chevauches un cheval mort - descends de cheval !
a posté le 26-01-2022 à 15:56
Quand tu réalises que tu chevauches un cheval mort - descends de cheval ! dit une sagesse ancestrale des Indiens du Dakota. Cela semble assez évident. Mais en tant que métaphore, on constate régulièrement que de nombreuses personnes décident plutôt de continuer à monter un cheval mort pendant longtemps.

Une évaluation irréaliste
Pour descendre de cheval, il faut une fois reconnaître que le cheval est effectivement mort. Cela peut déjà être un problème en soi. Nombreux sont ceux qui ne veulent même pas admettre qu'il est temps d'évoluer et de se réorienter. Au lieu de cela, les personnes concernées se mentent à elles-mêmes. La situation est embellie. Et l'on justifie sa propre persévérance par des arguments (parfois) absurdes.

C'est pourquoi les politiques ne descendent pas du cheval mort qu'ils montent à propos de Covid, par exemple.
BIEN
Nous devrions demander au Danemark si nous ne pouvons pas importer l'omicron danois.
a posté le 26-01-2022 à 15:39
Le Danemark arrête toutes les restrictions corona
Malgré une incidence record de 5000, le Danemark mettra fin à toutes les exigences corona à partir de février. - L'Autriche met fin au confinement des personnes non vaccinées.

Malgré le nombre record de cas au Danemark, le gouvernement veut lever toutes les exigences corona le mois prochain. Le ministre de la Santé Magnus Heunicke a annoncé dans une lettre aux députés publiée mercredi qu'il souhaitait que la classification du Covid-19 comme menace pour la société soit supprimée à partir du 1er février. Cela signifierait de facto la levée des mesures nationales corona qui s'appliquent actuellement, telles que l'obligation de porter un masque et la réduction des heures d'ouverture des bars.

Le pays avait déjà assoupli les restrictions il y a deux semaines, et les cinémas et les music-halls ont été autorisés à rouvrir. Les horaires de couvre-feu pour les restaurants et l'obligation du port du masque sont restés en vigueur.

En Autriche, le confinement des personnes non vaccinées prendra fin lundi. C'est ce qu'a dit le chancelier Karl Nehammer (OVP) avant le conseil des ministres du gouvernement fédéral conservateur-vert. Malgré un nombre record de nouvelles infections, la situation dans les hôpitaux est stable.
OUI
Au Danemark ..
a posté le à 17:35
Au Danemark, les responsables politiques semblent revenir à la raison. En "Tunisie de Macron", ils continuent manifestement à perdre la tête. Cela va encore mal finir ici.

Dans les bureaux de police tunisiens au sein des parlements, il règne manifestement une sorte de mentalité de fonctionnaire. Les fonctionnaires sont réputés pour être incorruptibles. Ils n'acceptent rien. Même pas la raison ...