alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 00:03
Dernières news
Saïed, Taboubi, manifestations … Les 5 infos du weekend
16/01/2022 | 22:00
5 min
Saïed, Taboubi, manifestations … Les 5 infos du weekend

 

Il est déjà 22h voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué du weekend du 15 au 16  janvier  2022 :

 

Saïed : des forces étrangères œuvrent pour le maintien du 14 janvier comme fête de la révolution !

Durant le conseil des ministres du 15 janvier 2022, le président de la République, Kaïs Saïed a rappelé la promulgation d'un décret portant modification de la date de célébration de la Révolution. Il a considéré que des forces étrangères œuvraient pour le maintien de la date du 14 janvier comme étant celle de la célébration de la Révolution.

« Le 14 janvier, selon les enregistrements fuités, visait à sauver le régime… Quelques centaines ou dizaines de personnes se sont réunies. Il s’agit de moins de 1.200 en raison des passagers et des journalistes. L’année prochaine, il n’y aura qu’une seule personne désirant célébrer la révolution à la date du 14 janvier… »


Kaïs Saïed : avions-nous vraiment besoin d'une Cour constitutionnelle ?

(...)  le chef de l’Etat s’en est pris encore une fois à la justice tunisienne. Il a expliqué que le ministère de l’Intérieur avait demandé auprès du ministère public des mandats à l’encontre de certains individus. Le président de la République a fait savoir que la réponse du ministère public ne lui avait pas plu. Ce dernier a considéré qu’il fallait tout simplement convoquer la personne afin de poursuivre l’enquête. « Doit-on maintenant dépêcher un huissier au Mont Sammema pour convoquer un terroriste !», s'est indigné le Président.

« Ils parlent de Cour constitutionnelle comme si c’était vraiment important pour eux… Nous voici sans cette institution et que s’est-il passé ? Rien ! Ce n’est pas fatal ! S’ils y croyaient vraiment, ils auraient dû l’instaurer depuis 2015… »


Ce qui s’est dit entre Kaïs Saïed et Noureddine Taboubi

Six mois que le président de la République, Kaïs Saïed et le secrétaire général de l’UGTT ne s’étaient rencontrés. Samedi 15 janvier 2022, cette longue « séparation » a pris fin. Noureddine Taboubi était convié à Carthage pour une entrevue qui a duré trois heures, selon nos sources. Pour souhaiter la bienvenue au secrétaire général de la centrale syndicale, le chef de l’Etat a déclamé un poème signifiant qu’il n’existe aucune dissension. « Le contact n’a pas été rompu entre nous et beaucoup ne le savent pas », a déclaré le Président, révélant de nombreux entretiens téléphoniques où les deux hommes échangeaient les points de vue et ou Kaïs Saïed rappelait à Noureddine Taboubi l’Histoire de l’UGTT…


Comité de défense de Bhiri : on passe de l'enlèvement au meurtre prémédité

Le comité de défense de Noureddine Bhiri a annoncé que le médecin, en charge du député à l'hôpital Habib Bougatfa à Bizerte, avait demandé à son épouse, Saïda Akermi de signer une décharge de responsabilité médicale. « On passe de l'enlèvement au meurtre prémédité », a affirmé le comité. Le comité de défense a annoncé, dans un communiqué du 15 janvier 2022, que l’état de santé de Noureddine Bhiri était critique. Il a exigé la libération immédiate et a tenu le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, responsable de l’intégrité physique du député.


Attayar, Al Joumhouri et Ettakatol portent plainte contre Taoufik Charfeddine

La coalition des partis socio-démocrates (Attayar, Al Joumhouri et Ettakatol) a tenu le président de la République, Kaïs Saïed et le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, responsables des enlèvements et des agressions à l’encontre de militants et manifestants du 14 janvier 2022. Dans un communiqué du 14 janvier 2022, la coalition a affirmé qu’une plainte pour agressions et enlèvement à l’encontre du ministre de l’Intérieur sera déposée. Elle a, aussi, demandé la libération immédiate des personnes enlevées, ainsi que l’ouverture d’une enquête au sujet des kidnappings. Enfin, Attayar, Al Joumhouri et Ettakatol ont dénoncé la répression des droits et libertés et l’exploitation du ministère de l'Intérieur au profit du coup d’Etat.


A lire également : 

Naoufel Somrani : la plupart des décès dus au Covid-19 en Tunisie concernent les non-vaccinés

Les observateurs de l'INPT agressés lors des manifestations du 14 janvier

L'Association des correspondants étrangers dénonce les agressions sur les journalistes

 
16/01/2022 | 22:00
5 min
Suivez-nous
Commentaires
Hassine
« Le contact n'a pas été rompu entre nous et beaucoup ne le savent pas »,
a posté le 17-01-2022 à 11:08
Dois-je croire !? Je doute